Elizabeth

Toi, Spécialiste
DE L'ISRAËL

Quels étaient tes clichés sur Israël avant de partir ?

Au départ j’en avais l’image d’une poudrière politique. Pour moi c’était comme partir en Iran ! Et puis, la magie a opéré. Tout le monde est très décontracté. A Tel-Aviv, sur la plage il y a des hippies, des hommes qui font leur gym, des familles qui jouent, des funambules qui font leur spectacle. Tout le contraire de ce que j’imaginais.

Ce qui t’a frappée en Israël ?

L’alliance de la tradition et de modernité. On peut voir des musulmans dans les quartiers arabes, des rabbins, des juifs orthodoxes. Pour autant, on n’y sent pas le poids de la religion ni les tensions politiques.

Et Jérusalem, un choc ?

La première fois, j’ai eu la chair de poule ! Toute cette histoire, ces années de catéchisme ! Dans la vieille ville j’ai adoré voir se mêler des rabbins, des imams et des prêtres. Le soir, les signes religieux disparaissent pour laisser place aux baskets et aux tee-shirts moulants.

Ton coup de cœur pour la Palestine ?

Les habitants. Des gens ouverts et qui se lient très facilement. Là bas j’ai fait tellement de belles rencontres ...

Ton souvenir le plus fou ?

Une rencontre justement. J’ai discuté avec un Samaritain, à côté de Naplouse. Un « bon samaritain », comme dans la Bible !

Le trip idéal dans ces deux pays ?

Aller à Saint Jean d’Acre, cette ville de Templiers, fortifiée. Et puis au Nord, ne pas rater des points de vues incroyables. A certains endroits en hauteur, on peut voir la Syrie, le Liban et la Jordanie. Toute la géopolitique dont on entend parler aux infos est là, sous nos yeux.

Les bons plans sur L'Israël

A ne surtout pas rater en Israël ?

A Tel Aviv, le quartier de Jaffa est un entrelacement de ruelles de pierres blanches, qui me font penser à Malte. La luminosité y est particulière. Le quartier de la gare qui vient d’être rénové constitue aussi une jolie balade. Il faut également faire un tour du côté du vieux port, avec ses longues jetées bordées de petites boutiques.

Le soir à Jérusalem, on fait quoi ?

On fume le narguilé dans l'un des innombrables bars de la ville. Là aussi il y a une très bonne ambiance, très différente de la journée.

Le « must » de la Palestine ?

J’ai adoré Naplouse, ses ruelles, son marché mais aussi le monastère de Saint Georges, accroché sur une colline, sur la route de Ramallah. J’ai aimé cette atmosphère sombre, silencieuse et recueillie.