Corée du Sud

A vivre en Corée du Sud et nulle part ailleurs

A vivre en Corée du Sud et nulle part ailleurs

Le « pays du matin calme » attire aussi pour ses lumières, son absolue modernité, son regard tourné vers l'avenir. Voici ici 5 expériences hors du temps à vivre en Corée du Sud et nulle part ailleurs.

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L'ancienne capitale des Silla

Avant Séoul, il y eut Gyeongju. La ville a été fondée au premier siècle avant notre ère et  fut longtemps un épicentre de l'histoire Coréenne : elle fut, pendant des siècles, la capitale de la dynastie Silla, et, en toute logique, les membres du clan y firent construite de somptueux palais et temples. Au VIIème siècle, lorsque le bouddhisme Mahayana s'y diffusa, les Silla y imposèrent sa pratique en tant que culte unique. Le mont Namsan devint un lieu sacré, couvert de magnifiques sanctuaires. La ville renferme tant de richesses historiques - tombes des Silla, temple de Bulguksa, musée sur l'art Silla – que cet aspect justifie en soi la visite, mais, si vous avez le temps, ou voulez respirer après l'air survolté de Séoul, vous pourrez aussi profiter de la nature qui entoure la ville en empruntant les bucoliques chemins de randonnées pour faire une cure de verdure.

ville de Silla

Angelika Bentin

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Le temple de Haeinsa

D'abord, il y a l'écrin : le temple de Haeinsa est planté au cœur des montagnes, une situation de toute beauté. Puis il y a l'architecture : les bâtiments les plus anciens datent du XVème siècle. Enfin, il y a le Trésor, inaccessible au voyageur, qui fait que le temple est inscrit au patrimoine mondial de l'Humanité UNESCO : il abrite la Tripitaka Koreana, un ensemble de 80 000 tablettes du XIIIème siècle, la collection la plus complète de textes du canon bouddhiste au monde. Les bâtiments dans lesquels elles sont conservées, que vous pourrez admirer, ont été conçus, il y a 600 ans, pour permettre une aération naturelle tout en modulant la température et le degré d’humidité, des techniques incroyablement sophistiquées pour l’époque.

Temple en Corée

Joe Ray

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Les cinq grands Palais de Séoul

Commençons par le plus ancien, le palais Gyeongbokgung, édifié au XIVème siècle, le tout premier où les rois ont vécu à Séoul pour diriger le pays. Sa face arrière est protégée par les montagne, et il est ouvert vers le Sud, pour profiter du soleil et lutter contre le froid venant du Nord. Le second, c'est le Changdeokgung, le "Palais de la Vertu Prospère", le plus charmant peut-être, avec son  jardin secret, qui le préserve de la ville. Ambiance radicalement différente pour le troisième, Deoksugung, qui assume sa présence singulière au milieu des gratte-ciels qui l'entourent.

Changgyeonggung,le quatrième, date de la dynastie Joseon, à la fin du XIVème siècle, mais il ne fût inauguré qu'en 1418, par le roi Séjong. Il fut aménagé en zoo lors de l’occupation japonaise et ne retrouva sa superbe qu'en 1983, après une complète rénovation. Le cinquième enfin, le palais Gyeonghuigung ou Palais de la Sereine Harmonie, fut construit sous le règne du roi Gwanghaegun de la dynastie Joseon, au XVIIeme siècle. Transformé en école pendant l'occupation japonaise, il a ré-ouvert ses portes aux visiteurs en 2002.

Les palais de Séoul sont ouverts toute l'année, mais c'est au printemps, lors de la floraison des cerisiers et des azalées, que la visite est la plus enchanteresse.

palais à Séoul

Hannes Jung

4

Le Parc National du Seoraksan

On raconte que l'un des sommets principaux du parc, l'Ulsanbawi, arriva de la ville d'Ulsan pour représenter sa ville lors de la formation des monts Kumgang. Mais il arriva trop tard, il n'y avait plus de place pour lui. Déçu, il repartit vers le sud., mais lorsqu'il arriva au Seoraksan, il trouva la région si belle qu'il décida d'y rester pour toujours. Le Seoraksan regroupe une trentaine de pics, dont le plus haut culmine à 1 708 m d'altitude, composées de granite de 70 à 130 millions d'années, de gneiss du Précambrien, et de roches sédimentaires du Mésozoïque. Ces montagnes offrent une esthétique unique, dessinée, qui abrite une faune particulièrement riche : ours noirs d'Asie, cerfs, gorals à longue queue, loutres, écureuils volants, faucons crécerelle, éperviers de Horsfield... Alternant falaises, ravins, cascades, paysages minéraux, massifs forestiers, et , ça et là, un temple ou un ermitage qui se fondent joliment dans la nature, il a du charme toute l'année et se fait flamboyant lorsqu'il arbore ses couleurs d'automne. Le Parc National du Seoraksan a été inscrit en tant que réserve de la biosphère par l'UNESCO  pour la beauté de ses paysages et la rareté de sa faune et de sa flore.  

Parc du Seoraksan

Gregor Lengler

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Le marché aux poissons de Busan

La ville de Busan, située à l'extrémité Sud de la péninsule coréenne, est la seconde plus grande ville de Corée du Sud, après Séoul. Ville portuaire majeure, elle accueille le plus grand marché aux poissons du pays, l'un des plus grands du monde et peut-être le plus varié. Il faut y prendre son temps, flâner dans ses allées  par les tabliers vifs des vendeurs, découvrir les divers quartiers du marché. Ici des poissons frais, là des poissons séchés – si le temps est au beau, on verra même, sur les planches de bois derrière les étals, les poissons en train de prendre le soleil pour se faire sécher . Plus loin, des mollusques, des crustacés, des algues. Et tout un tas de produits indéterminés, que l'on peut parfois déguster sur place, y compris au petit déjeuner, pour les plus audacieux prêt à manger su poisson au réveil. Oserez-vous tester le gaebul, également appelé poisson pénis ou intestin de mer ? Son aspect est conforme à son surnom, et il se mange cru, accompagné d'un peu d'huile et de sel. Bon appétit !