Chaque pays du monde a ses subtilités. Des informations souvent implicites et pourtant bien utiles pour voyager en toute sérénité, éviter les impairs et gagner un temps précieux lors de votre voyage au Belize.

 

L’une des caractéristiques du Belize est sa variété. Le pays, de 300 kilomètres de long sur 100 kilomètres au plus large, vous fera passer de la mer turquoise des Caraïbes à la forêt tropicale, des douces collines de l’intérieur à des prairies verdoyantes. Il compte aussi la plus grande barrière de corail au monde après l’Australie, pas moins de 450 îles, des ruines amérindiennes désertes, une flore somptueuse et une faune colorée.

C’est également une mosaïque composée d’Européens, d’Africains, de Mayas, d’Indiens (du Sud), de Créoles, de Garifunas (métis africains et amérindiens) et de retraités américains. Et tout ce petit monde cohabite tranquillement.

Il existe même une communauté religieuse d’origine hollandaise, allemande et russe (certains sont aussi créoles ou des métis convertis). Ce sont les Mennonites, arrivés au début du XIXe siècle. Ils parlent le plautdietsch, un dialecte bas-allemand assez surprenant à l’oreille. Ne vous étonnez pas de les voir se déplacer dans des carrioles façon Amish.

Côté communication, même constat : autrefois nommé Honduras britannique, le Belize a pour langue officielle l’anglais, mais l’espagnol et le kriol sont également largement utilisés. En termes de devises, c’est idem : il existe une monnaie locale, le dollar bélizien (BZ), décoré du portrait de la défunte reine d’Angleterre, mais le dollar US est accepté partout. Pour le tourisme, la parité fixe est observée : 2 BZ = 1 US. Ceci dit, iI faudra prévoir du cash en amont, car les distributeurs automatiques sont rares et leur fonctionnement erratique.

Lors d’un vol intérieur, l’avion pourra se poser plusieurs fois sur des champs d’aviation improbables mais charmants avant d’atteindre votre destination. Arriver trente minutes avant à l’aéroport suffira. Et pour le poids de la valise, 23 kg sont tolérés.

Vous veillerez à ne surtout pas amener de fruits. Les douaniers ne craignent qu’une chose : la transmission des maladies aux cultures. Les denrées locales sont délicieuses et les fruits s’achètent facilement dans les nombreuses échoppes de bord de routes et dans les villages.

Bien que son littoral soit immense, le Belize n’offre que peu de plages accessibles. Souvent, vous vous mettrez à l’eau depuis des pontons aménagés (voire depuis un bateau) pour sortir du lagon et regagner directement la barrière de corail. Attention tout de même aux sargasses quand il y en a (surtout d’avril à novembre).

Faire du snorkeling ou nager avec les requins est le quotidien bélizien, qui est un paradis pour plongeurs de tous niveaux. Ii est donc conseillé d’apporter son tuba, sa licence et son équivalence PADI de préférence. 

Si Belize City, que bien souvent vous ne ferez que traverser (à moins d’y passer une nuit d’étape par commodité), n’est pas des plus recommandable (les gangs ont quelques comptes à régler entre eux), le centre touristique reste sûr. Et dans la campagne et les îles, la sécurité est optimale.

En revanche, question réseau (routeur), on ne capte pas en dehors des villes. Par chance, les hôtels ont des relais wifi. Vous téléchargerez les cartes nécessaires de l'app Maps.me ou de Google Maps en amont pour pouvoir les consulter même hors ligne.

Dans les hôtels, il est conseillé de donner 1$ de pourboire par bagage. Le pourboire est également de mise au restaurant, où il est d’usage de laisser 15% de la note. À votre guide, vous prévoirez 5 $/jour/personne. Dans les magasins ou sur les marchés, vous ne marchanderez pas, ce n’est guère dans les mœurs.

Vous n’hésiterez pas à tester la gastronomie locale. Bon marché, elle est à base de poulet ou de poisson, de riz, d‘haricots et de fruits frais (à éplucher bien sûr avant de les déguster). Sorti de ce régime, les prix peuvent vite s’envoler.

Côté shopping, pas grand-chose si ce n’est un peu d’artisanat. Tout ou presque est importé et les taxes sont relativement élevées. Cependant, le cacao, le rhum et la sauce épicée Marie Sharp’s sont très appréciés comme souvenir…

Bon voyage !

 

Conduire au Belize

  • Pas de difficultés, peu de monde sur les routes une fois passée la banlieue de Belize City.
  • Trois grandes routes principales et en bon état : la Northern Highway, la Western Highway et la plus récente Coastal Highway.
  • Selon la saison (la meilleure période s’étale de décembre à avril. Fin juillet et août, le temps redevient moins humide. Dans les monts mayas, le climat est plus tempéré), se renseigner pour savoir si les plus petits chemins sont praticables.
  • La police veille, en particulier avec des radars.
  • Les “topès” mexicains, ces dos d’âne redoutables qui ponctuent les routes, ne sont pas forcément signalés. En général, ils se trouvent aux entrées et sorties des villages.
  • Pour faire le plein, notez que l’essence se vend au gallon américain. Prévoyez aussi des espèces.

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