Capitale

   Tbilissi.

PIB

   En 2011, 3 203 dollars US par habitant (France, 42 377 dollars US par habitant). 

Superficie

   69 700 km² (équivalant à l’Irlande ou au Sri Lanka). 

Point culminant

   Le mont Chkhara, 5 193 m (au nord du pays, dans le Grand Caucase). 

Climat

   Sa géographie donne à la Géorgie des conditions climatiques contrastées. A l’ouest, la mer Noire fait office de régulateur : hivers cléments, d’autant que le Grand Caucase bloque l’air froid venu du nord, et étés doux ; mais la région est assez humide, on ne peut pas tout avoir. Vers l’est, l’air est plus sec et les écarts de température se creusent. Ce schéma est à corriger en montagne par les conditions particulières de l’altitude (froid en hiver, fraîcheur en été). A Soukhoumi, sur la côte, la moyenne des maximales/minimales en janvier est de 9°/2°, en mai 21°/13°, en août 28°/20°, en octobre 21°/13° et à Tbilissi pour les mêmes mois : 7°/-1°, 24°/12°, 30°/18° et 20°/9°. Rien donc de dramatique. Très belle limpidité de l’air sur les pentes du Grand Caucase en automne. 

Géographie

   La Géorgie, l’un des trois pays de Transcaucasie, est frontalière de la Fédération de Russie au nord, de l’Azerbaïdjan à l’est, de l’Arménie au sud et de la Turquie au sud-ouest. C’est une espèce d’entonnoir posé à l’est de la mer noire. A l’ouest, une plaine triangulaire profonde, la Colchide, qu’encadrent le Grand Caucase au nord et le Petit Caucase au sud, ces chaînes imposantes sont reliées entre elles au centre du pays par les monts du Likhi ; à l’est, plaines (vallées du Mtkvari/Koura, de l’Iori et de l’Alazani) et plateaux étroits, orientés nord-ouest sud-est. La passe de Sourami (949 m) dans le Likhi relie les parties ouest et est du pays. La Géorgie est dotée d’un réseau hydrographique intéressant, que dominent le Mtkvari, qui passe à Tbilissi, à l’est et le Rioni à l’ouest. 

Economie

   La Géorgie a fait le choix de développer une économie de marché ; cette évolution s’est faite sur un rythme (réformes et croissance : 7% du PIB en 2011) soutenu depuis le début des années 2000 (les tensions avec la Russie en 2008 et les répercussions de la crise mondiale l’impactant toutefois de façon négative). Le cuivre, le manganèse et le charbon constituent l’essentiel des ressources naturelles du pays, auxquelles il faut ajouter une hydrographie qui permet une importante production électrique. L’agriculture peine à dépasser le cadre national. La base industrielle est étroite (mines, mécanique, engrais…). Les services connaissent en revanche un essor appréciable et l’aide internationale a contribué à la stabilisation du système financier. La corruption semble à peu près endiguée. Structure du PIB : services, 68,5% ; industrie, 22,7% ; agriculture, 8,8% (2011). 

Faune et flore

   La flore et la faune géorgiennes n’ont pas été épargnées par l’histoire des hommes, mais elles s’en sortent plutôt mieux qu’en Azerbaïdjan par exemple. L’industrialisation modeste du pays leur ayant épargné le pire. Les forêts caducifoliées couvrent environ un tiers du territoire : chênes, érables, hêtres, châtaigniers, etc. Sous leurs ramées, cerfs, chevreuils, renards, blaireaux, sangliers sont communs. Les loups, ours ou lynx sont en revanche en net recul. Dans les Caucases, au-dessus de cette zone, viennent les forêts mixtes et les couverts de conifères, puis la flore alpine (Grand Caucase). On trouve là chamois, bouquetins, mouflons. Sur les versants occidentaux orientés vers la mer, forêt tempérée humide. Les plaines et les vallées sont façonnées par l’agriculture (vergers, cultures maraîchères, vigne en Kakhétie) et conservent peu de traces de leur flore originelle (réserve du lac Paliastomi en Colchide). De nombreuses espèces végétales importées donnent au littoral de la mer Noire un aspect tropical désormais caractéristique. L’avifaune est riche, tant nicheuse que de passage. Le pays a donné son nom au faisan de chasse commun en Europe, le faisan de Colchide. Les rapaces, gypaètes, vautours, aigles, busards, faucons sont observables en montagne et dans certaines régions arides. Cigognes et pélicans se plaisent au bord de la mer. Les dix-huit parcs et réserves naturels géorgiens ont une vocation surtout scientifique et protectrice ; le parc de Borjomi-Kharagaouli, dans le Petit Caucase, est toutefois largement ouvert au public.

Utile

Mieux comprendre La Géorgie

Contactez un spécialiste de la Géorgie