Vaccins obligatoires

Pas de vaccination exigée à l'arrivée, sauf contre la fièvre jaune pour les voyageurs en provenance de pays d'Afrique ou d'Amérique latine où la maladie est présente.

Vaccins conseillés

Comme pour tous les voyages, il est important d'être immunisé contre diphtérie, tétanos, coqueluche et poliomyélite, hépatite A (risque alimentaire), hépatite B (risque sexuel et sanguin), rougeole (pour les enfants). Et, moins systématiquement, en fonction des risques personnels d'exposition, typhoïde (risque alimentaire), rage pour les séjours « aventure » et pour les résidents, surtout les enfants ; encéphalite japonaise, la vaccination (à faire faire dans un centre de vaccinations internationales) concerne surtout les expatriés en zone rurale, mais elle doit aussi être conseillée aux voyageurs ayant une activité de plein air importante pendant les périodes de circulation du virus (nuits sous la tente, treks dans les rizières, pendant la mousson en particulier).

Paludisme

Si le paludisme est en voie d’éradication dans les régions touristiques, mais pas dans les régions frontalières du Laos et du Myanmar, la dengue est en constante extension dans la totalité du pays. Alors que les anophèles, moustiques vecteurs du paludisme, sont actifs de la soirée au petit matin, les aedes, qui transmettent la dengue, piquent dans la journée. La protection par répulsifs peau et vêtements et moustiquaire (y compris pendant les siestes) doit être assurée 24h/24. Cela permettra en outre de se protéger d'autres affections éventuelles, comme le virus Zika. Dans les zones impaludées, hors des circuits touristiques, un traitement par Atovaquone-Proguanil (Malarone ou un de ses génériques) ou Doxypalu, sur prescription médicale, devra être suivi, surtout pendant la mousson. Compte tenu du risque d'effets indésirables, la prescription de méfloquine (Lariam) ne sera proposée aux voyageurs qu'en cas de bonne tolérance lors de voyages antérieurs ou de contre-indication aux autres médicaments actifs.

Autres risques

Insistons sur les risques de maladies sexuellement transmissibles : hépatites, syphilis et, bien sûr, en premier lieu, sida, présent partout, non seulement dans les quartiers « chauds » des grands centres touristiques, mais aussi dans des endroits beaucoup plus reculés. Rappelons que les seuls modes de transmission sont sexuel (préservatif impératif) et sanguin (ne pas négliger les possibilités de transmission par piercing ou tatouage). L'apparition, en 2003, de l'épidémie de SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) et celle, en 2004, de grippe aviaire (dont le risque pour le voyageur est nul, s'il ne fréquente pas les élevages de volaille) réclament que l’on s´informe de la réalité du risque local auprès du ministère des Affaires étrangères (www.france.diplomatie.gouv.fr). Les sangsues, pour désagréables qu'elles soient, ne transmettent pas de maladie ; les répulsifs que vous utiliserez peuvent suffire à les repousser. Sinon le faible saignement qu'entraîne leur succion, sera arrêté par une simple compression locale avec une compresse imbibée d'antiseptique. Si vous plongez, assurez-vous, avant tout, de la compétence réelle des « professionnels » qui doivent vous encadrer et de la fiabilité du matériel que vous utiliserez.

Virus Zika : transmise par le même moustique que la dengue et le chikungunya, la maladie n'était pas considérée comme grave (fièvre, éruption cutanée, douleurs articulaires, guérissant en une huitaine de jours) jusqu'à l'apparition, lors de l'épidémie sévissant au Brésil, de lourdes complications neurologiques chez des nouveau-nés de mères ayant été en contact avec le virus Zika. Le risque de microcéphalies, source de lourds handicaps pour l'enfant, nous conduit, en accord avec les recommandations que vient de publier le Haut Conseil de Santé Publique, à conseiller aux femmes enceintes, en particulier en début de grossesse, de consulter leur médecin pour valider le projet de voyage.

Infos pratiques

L'infrastructure médicale est satisfaisante sur la plupart des sites touristiques thaïs. En cas de problème grave, difficile à résoudre par l'intermédiaire de votre organisme d'assistance, vous pouvez prendre contact avec les services de l'ambassade de France à Bangkok.

L'importation de médicaments est très réglementée en Thaïlande, tant quantitativement que qualitativement.
Il est donc recommandé :
– de déclarer les produits pharmaceutiques transportés ;
– d'être en possession d'une prescription médicale, si possible rédigée en anglais. Pour certains traitements à prescription restreinte, essentiellement psychotropes de la liste 1, dont quelques-uns sont assimilés à des stupéfiants, il faudra, impérativement, remplir un formulaire à télécharger sur le site de l'ambassade de Thaïlande.
Rappelons aussi les risques que présentent les médicaments contrefaits achetés sur place, « au mieux » inefficaces mais qui peuvent être dangereux.

A découvrir

Idées voyages en Thaïlande

Puisez l’inspiration dans nos suggestions avant de créer le voyage qui vous ressemble
Contactez un spécialiste de la Thaïlande