Pour quels voyageurs ?
Pour celles et ceux qui veulent accomplir la parfaite alliance entre tourisme et voyage. Pour ceux et celles qui veulent ainsi du farniente, de la détente, du pittoresque, de l’authentique et puis aussi un véritable sentiment de découverte, d’aventure, de rencontres et d’ailleurs lointain. Pour les voyageurs qui souhaitent approcher au plus près une culture, une tradition, des rites ancestraux. Pour ceux et celles qui aimeraient se sentir un peu Amazigh… Des hommes libres… Pour celles et ceux qui aiment plus que tout l’émotion ressentie devant un tapis tissé par une femme qui, de formes en couleurs, y raconte toute sa vie. Pour celles et ceux qui veulent succomber aux charmes, jamais démentis, de la Place D’jmaa El Fna. Pour ceux et celles qui veulent ensuite s’enfoncer dans les ruelles du souk pour y chiner l’objet rare, l’étoffe, ou tout simplement faire provision d’épices. Pour celles et ceux qui placent les plaisirs de la table assez haut et voudront donc apprendre, connaître, s’initier à la gastronomie marocaine –l’une des plus passionnantes de la planète.
Ce que l'on y trouve à Marrakech et ses environs, et nulle part ailleurs…
La place D’jma El Fna, évidemment. Trop touristique bien sûr, trop vue, trop sillonnée, trop goudronnée…Oui… Peut-être… Mais cependant le charme est intact, inaliénable… Il faut aller d’échoppe en échoppe, de dresseur de serpents en conteurs publics pour, littéralement changer de dimension, changer de monde. Et puis, la médina, mystérieuse, ombragée, ses ruelles de terre battue, les parfums échappés du souk…Et le minaret de la Koutobia, qui veille et qui protège. Gueliz aussi, le quartier contemporain qu’il faut absolument découvrir, ses larges avenues, ses boutiques. La Palmeraie, un peu à l’écart, calme, d’une ineffable douceur, et s’ouvrant sur les sommets de l’Atlas toujours enneigés. L’Atlas donc, et le massif de l’Ourika, les premiers villages berbères, la vie Amazigh. Partir à sa découverte en se souvenant du proverbe : « Voyager ajoute à sa vie »…
Vivre un moment unique lors de votre voyage à Marrakech
Avant qu’il ne soit trop tard, se promener lentement, longuement dans les jardins de Marrakech. Cheminer dans les allées, le long du vaste bassin de la Ménara. La Ménara est un djanna –un paradis- qui témoigne aussi du génie hydraulique du Maroc –où l’eau est si rare… Véritable oasis à l’ordonnancement rigoureux et sensuel à la fois. Il faut voir, au petit matin, le pavillon –le menzeh- se refléter sur les eaux calmes, les montagnes, les cimes de l’Atlas en arrière plan, le soleil peindre les pierres ocres. Flâner là, longtemps, surprendre un vol d’oiseaux qui frôlent la surface. Cette impression de paix retrouvée. Gagner ensuite Agmat, afin de vivre là un profond crépuscule… Le silence étendu… « Voir ce riche parterre/Un brocart paré à la perfection/ Les lys donnent le spectacle d’un amant à l’agonie/Dont les doigts jouent de son habit fendu ».