5 expériences à vivre lors de son voyage en Jordanie, un pays où l'Histoire rencontre la nature.
1
Dévaler les sables rouges du Wadi Rum
Monotone le désert ? Pas celui-ci ! Sur une centaine de kilomètres, les dunes succèdent aux djebels, les formations rocheuses improbables à la douceur des vallées, les parois verticales à l'horizon parfait, la nature brute et pures aux pétroglyphes anciens. Marcher à pied, à dromadaire, rouler cahotant en 4x4, admirer le ciel étoilé, prendre le thé dans le silence. Suivre les traces de Lawrence d'Arabie. Et comprendre sa fascination. Le désert du Wadi Rum est inscrit au Patrimoine naturel de l'Humanité par L'UNESCO
Ivor Prickett/PANOS-REA
2
Les paysages de Mujib
Également classée réserve de Biosphère par l'UNESCO, la réserve naturelle de Mujib est la réserve la plus basse du monde, sont point le plus bas dépassant les 400 mètres au-dessous du niveau de la mer. Les gorges profondes du Wadi Mujib, creusées dans le grès chaud sont les teintes s'enflamment lorsque le soleil se fait rasant, forment des falaises à-pic, qui grimpent d'un coup 1300 mètres plus haut. Un écrin somptueux pour la flore ( 420 espèces de plantes y sont répertoriées) et la faune sauvage : du renard à la hyène, du chacal au chat sauvage, de la mangouste au loup, du léopard arabe au bouquetin d'Arabie.
Al Mujib Chalet - Dead Sea - Jordanie - Al Mujib Chalet
3
Découvrir le Trésor de Petra au soleil levant
Se lever dans la fraîcheur de l'aube, avant que le soleil pointe son nez. A pied ou à cheval, avancer dans le défilé du Siq, comme l'a fait avant nous, le 22 août 1812, Johann Ludwig Burckhardt, qui découvrit, par hasard, la grande cité oubliée du monde extérieur – mais pas des villageois voisins qui entretinrent le site jusqu'au XIXème siècle. (avant cela, le dernier voyageur à en faire mention fut le sultan Az-Zâhir Rukn ad-Dîn Baybars al-Bunduqdari, un sultan Turc kiptchak des mamelouk d'Égypte, qui y passa au XIIIème siècle.) S’émerveiller de la couleur des roches, qui s'animent dans le jour levant. Écarter les deux bras, s'étonner de ne pas toucher les deux parois. Puis, en passant un léger tournant, voir la façade du Khazneh apparaître entre les falaises.
Julien Faure/REA
4
Les ruines romaines de Jerash
Jerash est l'une des cités romaines les mieux préservées du monde. De fondation hellénistique, cette ancienne cité fut abandonnée vers le XIIe siècle et fut recouverte par les sables. Elle y resta dissimulée pendant des siècles, protégeant parfaitement ses ruines avant d'être redécouverte. Les premières fouilles eurent lieu au début du XXe siècle, mais ce n'est que dans les années 1980 qu'un travail important de recherche et de rénovation fut lancé. Aujourd'hui, les ruines sont impressionnantes, autour de l'immense forum ovale, le plus grand de l'empire romain. On s'y balade comme dans une ville, et croiser une belle en toge ne serait pas si surprenant.
Tara Todras-Whitehill/The New York Times-REDUX-REA
5
Les trois châteaux du désert
Les trois châteaux du désert furent bâtis par les califes omeyyades vers les VIIème et VIIIème siècles. Premières exemples de construction musulmanes dans la région, ces structures improbables et étonnantes, semblent avoir poussé par erreur en plein cœur du désert. Qasr al-Kharana, en pierres blondes, parallélépipède parfait posé sur la plaine désertique, est si bien conservé qu'on jurerait qu'il vient d'avoir été construit. Qasr Amra, à l'architecture extérieure plus souple, est tapissé de fresques exquises à l'intérieur. Le troisième, Qasr al-Azraq, "la forteresse bleue", est, lui, situé au cœur d'une oasis. Il fut le quartier général de Lawrence d’Arabie en 1917, avant qu'il ne lance son offensive victorieuse sur Damas en 1918.
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Photographie de couverture : Getty Images/iStockphoto