Idée voyage 100% personnalisable
Suggestion 100% personnalisable selon vos envies
Passage formalités prioritaire à Roissy (pour les départs de Paris) et vol direct pour Alger. Transfert. Nuit dans un hôtel simple et central. L’objectif n’étant pas ici de faire des miracles d’atmosphère, mais de proposer les services hôteliers de base, convenablement assurés.
Déjà prévue - La Casbah, en privé. C’est la médina, la ville arabe traditionnelle, que les Turcs ont marquée de leur empreinte. Avec un guide francophone, vous partez à la découverte d’une cité à la fois célèbre et mystérieuse. Qui se cache en partie, ses richesses artistiques n’étant pas mises à l’encan. Un dedans en constitue la valeur et la puissance de fascination. Les mosquées, les palais ottomans, les hammams, les maisons à portiques se devinent avant de s’aborder, et même jusqu’aux ateliers d’artisan – céramiste, peintre, dinandier, menuisier, etc. – dont on se fait ouvrir les portes. Cependant, la Casbah a su rester populaire et gouailleuse. Les musée des Arts et traditions populaires documente utilement ce qui se passait (et se passe encore) derrière les murs.
Prise de contact avec le chauffeur francophone privé qui vous accompagne tout le voyage. Route pour Boussaâda, dans les Hauts Plateaux. Nuit dans un établissement inauguré en 1913. L’architecture équilibre bien motifs mauresques et conceptions modernes. Le jardin botanique, où se trouve une belles piscine, est dense, soigneusement entretenu et apporte une note majeure de chlorophylle. À l’intérieur, la décoration marque un certain classicisme franco-algérien : mobilier d’ébéniste, rideaux à l’embrasse, literie impeccable. Les chambres assurent un bon niveau de confort. Au restaurant, cuisine algérienne et plats du répertoire international. Les repas se prennent à la salle à manger ou sur la terrasse, qui s’allonge parmi les frondaisons du parc.
Au programme - Boussaâda, la cité du bonheur, en privé. Avec un guide francophone, vous visitez la palmeraie et les principaux monuments de la ville. La médina et le souk, avec leurs venelles ombreuses ; le vieux moulin à eau Ferrero ; des mausolées ; la mosquée des Palmiers, fondée au XIIe siècle, dont plafonds et colonnes sont de genévrier. On voit aussi la zaouïa d’El Hamel, fondée au XIXe siècle. Cet ensemble, de tradition soufie Rahmaniyya, comporte mosquée, salles d’étude, hostellerie et mausolées du fondateur, Muhammad bin Abi al-Qasim, et de sa fille, la sainte Lalla Zaynab.
Route pour Ghardaïa. Installation pour trois nuits non loin du marché, dans une réalisation de Fernand Pouillon, 1970-72. La longue façade blanche intègre et développe l’ancien bordj Giraud. De récents travaux de rénovation ont rendu à l’hôtel ses attributs : technique et charme, fonctionnalité et esthétique. On se sent bien dans des volumes étudiés. L’aménagement des chambres est très convenable. Le restaurant s’en tire avec honneur. Et dans la grande piscine, on nage.
Déjà prévu - Ghardaïa et sa palmeraie, en privé. Le chef-lieu de la pentapole ibadite du Mzab fond ses ocres dans le paysage. La vieille ville, où pointe vers le ciel le minaret de la grande mosquée, est parcourue de ruelles, dont celles qui vont vers la place du marché font office de souk dans leur partie basse. On y retrouve les ateliers et les échoppes à touche-touche caractéristiques de ces quartiers. Les marchandises exposées dans la rue et au-dessus d’elle, les commerçants engageant. Une atmosphère. La vocation business de Ghardaïa est ancienne, elle ne s’est jamais démentie et ce souk est de loin le plus important de la région. Les mosquées Chick Baba-Oueldjemma et Ammi Saïd sont pleines de l’esprit du désert. La visite se fait avec un guide francophone.
Au programme - Les oasis châamba de Metlili et Sebseb, en privé. C’est au XIXe siècle surtout que les éleveurs de dromadaires châamba se fixent dans les oasis. Arabes de tradition malékite, il leur a fallu trouver un équilibre avec les Berbères ibadites du Mzab. À Metlili, on admire le ksar et le minaret vert de la mosquée, les coupoles bleues des koubbas. La palmeraie de Sebseb est environnée de dunes. Ça commence à sentir le sud et la vie qui va avec. Du coup, les activités pastorales (et aussi commerciales) traditionnelles des Châamba apparaissent dans toute leur nécessité. Il en reste d’ailleurs quelque chose. Les hommes n’abandonnent pas un vieille culture pour le premier moteur à explosion venu. Un guide francophone accompagne cette journée.
Route pour El Goléa. Nuit dans un nouvel hôtel Fernand Pouillon, 1974. L’architecture arabe fournit ici des formes et des raisons. Ainsi, l’établissement est-il un hameau dont le dédale organise la circulation d’air que la climat rend impérative. Tout est pesé. Le blanc immaculé provoque une réverbération tout aussi nécessaire. La piscine l’est aussi (et bien agréable). Les lignes pures des intérieurs communiquent calme et apaisement. Bref, on est au mieux.
Déjà prévu - El Goléa, en privé. On distingue bien les composants du ksar : le caravansérail au pied de la colline, le village lui-même sur la pente de celle-ci et les tours de guet sur les hauteurs. C’est la vie d’une communauté du désert qui est ainsi esquissée. On voit cela avec un guide francophone. L’église Saint-Joseph, qui date des années 1930, et la tombe de Charles de Foucauld, 1929, sont deux autres monuments significatifs.
Route pour Timimoun. Installation pour deux nuits dans la palmeraie. Votre maison d’hôtes de style zénète propose, autour d’un grand jardin, des chambres et des tentes traditionnelles. On peut même opter pour la zariba, la hutte de berger. Dans la maison, la décoration repose sur les travaux des artisans de la région. Les chambres sont simples, dotées de lits de bois et fer forgé et d’une excellente literie. Les tapis s’offrent partout au pied ou au siège. Les parties communes, dedans ou dehors, sont tout spécialement accueillantes. En cuisine, on mitonne des plats typiques du Gourara : ichkouad (semoule et haricots) ; rguig (crête aux olives et haricot) ; kennoud (semoule aux lentilles et à la viande) ; etc. Le Sahara des oasis a ses saveurs originales.
Au programme - Au sud de Timimoun, en privé. Le ksar, la palmeraie et les foggaras (système traditionnel d’adduction d’eau), l’organisation de l’oasis Rouge vous est désormais accessible. Aussi s’en va-t-on avec un guide francophone dans le désert, soixante-dix kilomètres jusqu’à la palmeraie et au ksar Guentour. Celui-ci, qui domine le site, a la splendeur laconique des ruines. Dans la palmeraie, on observe enclos et parcelles autrefois cultivées, soigneusement délimités par des écrans végétaux, de fins murs de terre. Agriculture fragile que le désert menace sans cesse d’envahissement. Avec le sable, une petite mélancolie gagne. Afin de s’en défaire, on se rend au couchant sur les dunes de Thala, où l’on prend une collation en regardant l’astre repeindre la nudité du sable.
Route pour Taghit, via Béni Abbès, l’oasis Blanche : sept ksour et une chapelle, édifiée par Charles de Foucauld en 1901. Installation pour deux nuits dans un hôtel moderne dont l’architecture stylise les motifs traditionnels. Dès lors que ceux-ci servent le confort, ils sont conservés : moucharabiehs, banquettes, fontaines. Les chambres sont simples et sans bavures, équipées ainsi qu’il se doit. Deux restaurants servent une cuisine pro. Le hammam est bienvenu. Et la grande piscine du jardin. Des vélos ou des scooters sont loués aux amateurs.
Au programme - L’oasis de Taghit, en privé. Taghit est construite dans une oasis alimentée en eau par l’oued Zouzfana. Lorsque l’on se tourne vers l’est, les palmiers ont pour arrière-plan le Grand Erg ; vers l’ouest, c’est le djebel Baroun. Double panorama spectaculaire. L’architecture traditionnelle offre encore de beaux ensembles à la curiosité des visiteurs. On se glisse dans les ruelles en compagnie d’un guide francophone. C’est un monde qui s’entrouvre. Dont le premier aspect clos et resserré masque une sociabilité précise et vivante. On saisit aussi l’occasion pour se donner des vues sur l’économie des oasis. Ce qu’on y cultive, leur régime d’échanges, la gestion de l’eau, etc. Aux environs, des gravures rupestres présentent de nombreux animaux – bovidés, autruches, lions, éléphants – exposant qu’au Néolithique le Sahara avait une figure tout autre que celle d’aujourd’hui.
Route pour la gare de Béchar. Train de nuit pour Oran.
Transfert à l’aéroport et vol retour direct.
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