Idée voyage 100% personnalisable
Canada - Yukon - Etats-Unis - Alaska
Suggestion 100% personnalisable selon vos envies
À l'arrivée, prise en charge de la voiture de location et installation pour deux nuits dans le centre. Derrière la grande façade bleue, un intérieur américain classique : tons bois, rouille, cacao, des gris, du blanc. Les chambres sont sans reproche, bien équipées et confortables. Des photographies anciennes ornent sobrement les murs. Au restaurant-saloon, une atmosphère chaleureuse, des bières artisanales et des steaks. On n’est pas là pour faire la fine bouche, mais pour faire honneur aux traditions du Nord. Le salle de gym et le service de spa forment un pôle bien-être bienvenu à la sortie de l’avion.
Au programme - Canoë sur le Yukon. Installé sur le fleuve Yukon, juste en aval du lac Schwatka, Whitehorse vous plonge d’emblée dans les noms et les paysages illustres. En compagnie d'un instructeur anglophone, vous pagayez sur une vingtaine de kilomètres. Double occasion : se mettre à un moyen de locomotion doux mais réclamant de l’énergie ; longer les berges paisibles d’un fleuve généralement associé à une histoire fiévreuse et turbulente. Excellente façon d’engager le parcours nature qui va suivre.
Route vers le nord pour rejoindre Mayo, sur la Dawson River. L’or fut découvert dans le secteur dans les années 1880 ; l’argent peu après. La vie des indiens Na-Cho Nyäk Dun, famille des Tutchones du Nord, en fut bousculée. De nos jours, des accords administratifs et commerciaux ont été trouvés afin d’équilibrer l’exploitation des gisements. Mayo n’est accessible par la route que depuis le milieu du XXe siècle.
À ne pas manquer - Emprunter le Silver Trail jusqu'à la petite ville minière de Keno, hameau hors du temps aux maisons abandonnées. La station essence, elle aussi délaissée depuis belle lurette, est envahie par la végétation. Tout cela est très photogénique. Le bar/restaurant/brocante tenu par le maire, fils d'une famille venue d'Italie pour travailler à la mine, est un véritable lieu d'histoire. On pourra également visiter le petit musée. Le Silver Trail est un itinéraire qui raconte le passé minier de la région et nous plonge dans les cultures des Premières Nations.
Nuit parmi les épicéas, dans un motel septentrional mais fidèle aux canons du genre. Tout cela est moderne, nominal et pratique. On est bien reçu et confortablement installé. Belle literie notamment. Le four à micro-ondes et le réfrigérateur ne sont pas superflus en l’absence de restaurant au village. Cela n’a plus rien à voir évidemment avec l’époque héroïque mais le Yukon réclame encore que l’on soit un peu prévoyant.
Route pour Dawson City, première capitale du Territoire du Yukon. Installation pour deux nuits au coeur de la ville, dans un hôtel qui a gardé quelque chose de l'atmosphère qui prédominait au temps de la ruée vers l'or, avec sa façade colorée parfaitement intégrée à l'architecture locale, préservée. Les chambres sont pratiquement ce qui se fait de mieux dans la région.
Dawson fut le centre névralgique et logistique de la ruée vers l’or du Klondike, en 1896. Ici aussi, les indiens – Tr’ondëk Hwëch’in – durent s’adapter. À son pic, la ville champignon a compté quelque 40 000 habitants. Prospecteurs, aventuriers, trappeurs, gens d’argent s’y côtoyaient dans un désordre affairé et des conditions dures qui ne faisaient pas de cadeaux aux candidats à la fortune. Jack London a laissé des pages saisissantes sur ce qu’a été cette aventure monumentale. Et Charlie Chaplin en a fait un chef-d’œuvre d’humour mélancolique. Des films muets retrouvés par miracle ont restitué ce que fut la ville jusque vers la fin des années 1920. Dawson est, bien entendu, devenue une city moderne et rangée, mais elle garde la mémoire et le goût de l’épopée.
À voir, à faire - Explorer le centre-ville à pied, passer devant la résidence du commissaire et le théâtre Palace Grand où se retrouvait le gratin de Dawson et poursuivre jusqu’à la cabane de Jack London ; visiter le centre culturel Dänojà Zho et se renseigner sur l’histoire culturelle des premiers habitants de la région ; rejoindre le Tombstone National Park, sillonné de très beaux sentiers de randonnée, avec ou sans guide, permettant de se plonger dans la nature locale et de croiser peut-être quelques animaux.
Route pour Tok. Le bourg illustre parfaitement l’idée que les villes naissent des routes. Vieil établissement athapascan, elle n’a connu un développement urbain qu’avec l’établissement de l’Alaska Highway, dans les années 40 et 50.
Nuit dans une log cabin, une cabane en rondins tout à fait emblématique de ces régions boréales. Du fait des mousses et des herbes, les toits sont un peu hirsutes. Néanmoins, le logement, pour rustique qu’il soit, est confortable. Et inspirant. Votre cabane au Canada. Le matin, on trouve à sa porte le panier petit déjeuner, fait maison. À l’entrée du petit domaine, les pétunias bleu blanc rouge évoquent plutôt le drapeau américain que français. Le tout se trouvant au centre de Tok.
Route pour Haines Junction, à la jonction de l’Alaska Highway et de la Haines Highway. Installation pour deux nuits dans un hôtel de type motel, orienté outdoor (ce qu’on ne songerait à lui reprocher, vu le contexte ; d’ailleurs, les environs sont époustouflants). Dedans, de la simplicité mais également une élégance faite d’équilibre et d’harmonie chromatique. Une attention portée à l’esthétique qui contribue au charme inattendu des lieux. Le petit déjeuner est servi sur place. Le visitor center du parc Kluane est tout proche.
À ne pas manquer - Le Kluane National Park, inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco, sillonné de superbes sentiers de randonnée de niveaux variés donnant accès à des panoramas grandioses.
En option - Randonner avec un guide dans le Kluane National Park ; survoler le parc national en avion.
Route pour Haines, l’éponyme de la localité que vous quittez.
À ne pas manquer - À moins d’un kilomètre de Haines, Chilkoot Barracks, établissement militaire US construit entre 1902 et 1904, témoigne des négociations sur le tracé de la frontière menées alors par les États-Unis et le Canada ; l'ancien village amérindien de Tinglit et ses totems ; la réserve ornithologique de Chilkat où l'on observe des pygargues à tête blanche ; se balader en bord de rivière, après le port, et peut-être avoir la chance d'apercevoir un ours en train de pêcher...
Nuit sur Main Street, qui mène au petit port. On se gare sur le parking de l’hôtel – vous avez déjà rencontré ailleurs bien sûr cette logique motel – et l'on retrouve dedans l’environnement sérieux d’établissements qui visent à être pratiques. Les chambres comprennent une kitchenette équipée.
Traversée en ferry pour Skagway, par le fjord Lynn Canal. Installation pour deux nuits dans un hôtel historique, exemplaire de l’évolution du bourg : il fut successivement depuis 1897 une maison close, une maison d’habitation, une pension de famille. Les propriétaires actuels ont conservé la disposition des pièces et leur cachet d'antan. Les chambres ne sont pas très grandes (authenticité oblige) mais toutes mignonnes avec leurs papiers peints et leurs courtepointes fleuries, leurs meubles encaustiqués. Le restaurant maison sert une cuisine soignée à laquelle la mer fournit beaucoup de ses ingrédients.
C’est à Skagway que la plupart des aspirants mineurs, les cheechakos, débarquaient pour l’aventure de l’or – les autres passant par Haines et la Chilkoot Trail. Et la ville était pleine d’aigrefins bien décidés à leur soutirer le plus d’argent possible avant qu’ils ne s’en aillent par l’harassant et cruel White Pass Trail vers les filons du Klondike. En 1898, Skagway était la plus grande agglomération d’Alaska, une ville frontière dans laquelle l’idée saugrenue de légalité n’avait pas cours. Cela a duré ce qu’a duré la ruée. Désormais, c’est le tourisme qui tient lieu de mine. Une mine à laquelle on fournit volontiers ses souvenirs de lecture et sa fascination pour une entreprise hors normes. Du Klondike Gold Rush National Historical Park aux bâtiments anciens restaurés, il y a de quoi renouveler l’engouement.
À voir - Dyea, ancienne ville portuaire aux eaux moins profondes que celles de sa voisine Skagway. Abandonnée avec la construction de la ligne de chemin de fer White Pass and Yukon Route, Dyea fait aujourd'hui partie du parc historique national de la ruée vers l'or du Klondike. On fait un sacré voyage dans le temps au milieu de ses anciennes ruines et de son petit cimetière où reposent ceux qui rêvaient de faire le Chilkoot Trail.
Route pour Tagish. Installation pour deux nuits dans un ancien ranch et relais routier surplombant le lac Tagish. À travers les fenêtres, le spectacle est saisissant : eau et conifères s'étendent à perte de vue. Ces mêmes arbres ont fourni le matériau ayant servi à la construction des chalets cosy et parfaitement aménagés dans lesquels on loge. Midi et soir, le restaurant sert une cuisine raffinée.
À ne pas manquer - Se familiariser avec le passé de la région au Caribou Crossing Trading Post ; visiter la maison de Skookum Jim, au bord de la piste de Chilkoot, dont les expositions offrent un assez bon aperçu du rôle passé de la piste de Chilkoot, qui était autrefois une importante voie de transport ; faire un tour au centre d'apprentissage de la Première Nation de Carcross/Tagish, lieu de rencontre de deux cultures abrité par un bâtiment empli de totems, murs colorés et offrant grâce à de grandes fenêtres des vues assez impressionnantes sur les paysages environnants.
Route pour Whitehorse.
À voir, à faire - Le steamship Klondike II de 1937 (héritier d’une partie des machines d’un bateau de même catégorie échoué) qui a transporté du fret à la force de sa grande roue à aubes jusque dans les années 50 ; le MacBride Museum of Yukon History, une bonne occasion de se documenter sur l’histoire du Territoire et de nourrir de faits son admiration ; le Copperbelt Railway and Mining Museum, focalisé sur l’histoire de l’extraction du cuivre ; le Yukon Transportation Museum qui recense les moyens de transports utilisés (et inventés) dans la région – relief, climat extrême et isolement ont posé à l’imagination et au savoir-faire des problèmes dont les solutions sont parfois surprenantes ; randonner, à pied ou à vélo, du côté des basaltes de Miles Canyon, site géologique spectaculaire sur le fleuve Yukon ; se balader près du barrage de Whitehorse et du lac Schwatka où il est commun d’apercevoir ours, loutres, castors, hirondelles à front blanc ou pygargues à tête blanche.
Dernière nuit dans un hôtel réservant quelques surprises sous ses airs classiques. Les chambres s'inspirent de la nature du Yukon et de l'esprit des chalets traditionnels, mêlant au bois des couleurs douces. La salle du restaurant est légèrement rétro, on y mange une cuisine simple mais généreuse.
Restitution de la voiture à l’aéroport et vol retour. Nuit à bord, arrivée le lendemain.
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