Idée voyage 100% personnalisable
Suggestion 100% personnalisable selon vos envies
Accueil en français et assistance aux formalités. Transfert pour le coeur du Caire et les rives du Nil. Installation sur votre houseboat proche de Zamalek. Ces maisons flottantes font partie de la légende et du pittoresque du Caire. Nonobstant, les autorités ont décidé que leur temps était révolu. C’est donc un geste significatif que la restauration et la transformation de cet emblème. Bien d’aplomb sur sa barge, il a retrouvé tout son cachet - blanc liseré de vert - des années folles. Les chambres donnent par des galeries sur le Nil et le vieux Caire. Le bois dont elles sont faites est le premier élément de la décoration et produit une atmosphère qui les situe entre cabine et chalet. Elles sont par ailleurs parfaitement équipées et confortables, spacieuses. Terrasse et jardin d’hiver ont eux aussi un charme fou : on y passerait tout le séjour entre orientalisme vintage et miroitements mélancoliques, ou à relire Dérives sur le Nil de Naguib Mahfouz. Enfin, la ville nous attend...
En option - Le Caire by night, en ami.
Déjà prévu - Prise de contact avec le guide francophone privé et le chauffeur. Route pour Alexandrie, par le désert. En chemin, on rencontre le ouadi Natroun qui, depuis saint Macaire le Grand, l’une des stars des Apophthegmata Patrum, au IVe siècle, est un haut lieu du cénobitisme copte. La vallée a compté une cinquantaine de monastères. Aujourd’hui il n’en reste que quatre, mais il sont les témoins fidèles d’une très longue histoire.
A Alexandrie, installation sur le front de mer, dans un établissement inauguré en 1906. La rénovation lui a rendu le faste et le décorum. Tissus muraux, tentures, rideaux à l’embrasse, moquettes ornementées, literies Pullman et meubles à l’avenant. Le répertoire du grand standing à l’ancienne. Le service est à la hauteur. Ainsi que restaurants, bars, café. Il n’y a pas de minimalisme qui tienne.
Déjà prévu - La bibliothèque d’Alexandrie. C’est un disciple d’Aristote, Démétrios de Phalère, qui eut au IIIe siècle avant JC l’initiative de cette grande institution de l’Antiquité, laquelle réunit tout le savoir de l’époque. Liquidée au VIIe siècle, elle est devenue par la suite un mythe méditerranéen. L’actuelle Bibliotheca Alexandrina, soutenue par l’Unesco, est l’héritière de ce projet de connaissance universelle, moins par une totalisation désormais inenvisageable que par une ouverture à tous les domaines possibles. L’édifice contemporain de l’agence norvégienne Snohetta définit l’espace de ce beau chalenge. De l’immense salle de lecture au musée des manuscrits, la culture est un monument en soi.
Déjà prévu - Alexandrie, les incontournables. Le musée national d’Alexandrie est une création récente ; il documente et illustre l’histoire de l’Egypte depuis l’époque pré-pharaonique. Une gageure, que de splendides objets concrétisent. La citadelle de Qaitbay est de période mamelouke, elle se dresse à l’emplacement de l’ancien phare (qui a d’ailleurs laissé au pied de la forteresse un vaste chantier archéologique sous-marin). C’est un magnifique exemple d’architecture militaire du XVe siècle. Les catacombes de Kom El Shoqafa restituent, dans l’atmosphère de mystère qui est propre à ces nécropoles, les pratiques funéraires égyptiennes des IIe-IVe siècles. Architecture, sculpture, peinture sont héritières de la tradition pharaonique, mais marquent des influences grecque et romaine.
Route pour Marsa Matrouh. Nuit sur la plage. Enfin, l’hôtel donne sur elle de toutes ses baies et balcons et quelques pas y conduisent. L’aménagement est au standard international. Rien ne manque au confort ; les services sont rendus avec un professionnalisme exact. Et le propos est clair : balnéaire !
Voiture particulière, chauffeur, guide francophone : route pour Siwa. Après avoir traversé le désert tout droit du nord au sud, arrivée dans l'oasis de Siwa et installation pour trois nuits dans un écolodge bordé par le désert d'un côté et de lacs d'eau salée de l'autre. Sa position est dominée par une lourde table de roche, la montagne Blanche, qui lui donne quelque chose d’altier ; on dit (ici comme ailleurs...) que serait enterré au cœur de cette montagne, Alexandre le Grand. On a affaire là à un véritable village fait de pierre et de karshif, mélange de sel, d’argile et d’éléments annexes naturels provenant de l’oasis. Les fondamentaux de l’architecture vernaculaire sont respectés : ils ont fait leurs preuves et soutiennent parfaitement l’ambition écologique de l’établissement. Dans les chambres, une simplicité naturelle, qui est aussi une esthétique. Ni électricité, ni bien entendu climatisation. Les bougies et la ventilation suffisent. On ne vient pas à Siwa pour s’enivrer de spot lights mais pour les lueurs scintillantes des bougies sur les briques de sel, pour rester en phase avec les éléments et les rythmes cosmiques auxquels tiennent le jour et la nuit. Les nuits et les cieux, dépouillés de toute pollution lumineuse sont en effet magiques. Le mobilier est de bois d’olivier. La cuisine au savoir-faire pointu essentiellement végétarienne bénéficie des légumes bio de son potager si bien ensoleillé. Car, des aménagements aux plats, c’est aussi d’art dont il s’agit. Pour le bonheur des voyageurs.
Déjà prévu - Siwa, les incontournables. La montagne des Morts est une nécropole de la XIIIe dynastie, XVIIIe-XVIIe siècles. Pour l’essentiel, les tombes ont été pillées, mais le dispositif demeure, qui donne de bonnes informations sur les rites funéraires d’alors. Le temple de l’Oracle d’Amon est intéressant à plus d’un titre. On y vénérait Amon criocéphale, à tête de bélier, et Alexandre le Grand y vint chercher la légitimation de son emprise sur l’Egypte. Ce culte montre, par la plasticité de ses réemplois, quel carrefour fut Siwa en son désert. Quant au bain de Cléopâtre, au centre de l’oasis, il confirme qu’il est agréable de se baigner dans une eau pure et tiède. Et que la reine lagide reste un label sans égal. Ensuite, on entre, à bord d’un véhicule tout-terrain, dans le champ de dunes du désert. Ce sont les vagues minérales du Sahara, le désert Libyque appartenant à celui-ci comme la mer Egée à la Méditerranée. Sur les pentes, on s’essaie au sandboard. Un repas bédouin conclut la journée.
Déjà prévu - Toujours avec un guide oasien, on se rend sur le site de la forteresse Shali, construite au XIIIe siècle pour garder les habitants des razzias bédouines. Effondré puis restauré, c’est un ensemble très évocateur de la vie du désert. Quelques explications suffisent à montrer comment les choses se passaient, dans les maisons, les venelles, les places. On imagine quelle fut longtemps l’existence des gens d’ici, entre grande aridité et miracle de l’eau. Sur place, des échoppes proposent les productions locales : succulentes dattes, huile d’olive, sel et saumures. Si l’eau douce permet les premières, les deux lacs fournissent la matière des secondes. Vous allez donc aussi prendre la mesure de ces importantes formations. Et y flotter, car la concentration en sel le permet presqu’autant que la mer Morte.
Route pour El Alamein. Nuit un peu au nord-ouest, sur la baie de Sidi Abd El Rahman. On retrouve ici un établissement plage dans la norme, supérieure. Votre chambre donne sur la piscine, puis la plage, puis le large tout bleu. Pour que la lumière ait ses aises, un blanc immaculé est partout répandu, souligné ici et là de gris léger. La literie est parfaite ; la dotation ne laisse rien à désirer. Quatre restaurants, des bars, un spa, etc. On prend soin de vous.
Déjà prévu - Mémoires de guerre. Lorsqu’on consent à tourner le dos à la plage, on trouve l’histoire. El Alamein a été le théâtre de deux batailles importantes de la 2nde Guerre mondiale : l’armée britannique y a stoppé puis refoulé les Italiens et l’Afrikakorps de Rommel. Un tournant similaire à ce que furent Stalingrad ou Guadalcanal. Parmi les unités de la 8e armée du général Montgomery lors de la seconde bataille, deux brigades françaises libres. Les sites britanniques liés à ces évènements sont un mémorial, l’Alamein War Cemetry et le Al-Alamein Military Museum. Italiens et Allemands ont eux aussi fait édifier des mémoriaux.
Route pour l’aéroport du Caire. Assistance en français. Vol de retour.
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