À l'arrivée, transfert privé pour le centre historique. Cité éternelle des peintres et des amoureux, Rome aligne les placettes aux fontaines joyeuses et aux échoppes volubiles. Installation pour trois nuits à un jet de (vieilles) pierres du Castel San Angelo et de la Piazza San Pietro. Malgré ce voisinage recherché, votre quartier d'adoption est résidentiel et calme. Ajoutez à cela une insonorisation renforcée (une marque des bons hôtels à Rome) et les nuits riment avec sommeil ouateux. La maison d'hôtes décompte six chambres et suites, un unique appartement – tout est affaire de mesure. L'aménagement et la décoration apparaissent soignés, entre arches de pierre, parquet et touches de couleur vives. Au petit déjeuner, festin de sucré/salé : smoothies, jus frais et sélection à la carte. Perfetto pour attaquer la journée.
Exit le forum, le Colisée, le Capitole, la cité du Vatican. Capitale de marbre d'un empire aux frontières illimitées, Rome a bien davantage à offrir que ces sites très (trop) fréquentés. Prenez l'Insula Tiberina par exemple. Reliée à la ville par deux ponts (dont l'un, datant de 62 avant J.C., est le plus ancien de Rome encore debout), c'est un monde à part en pleine Roma. Tout à côté, le quartier juif est l'un des plus anciens ghettos du monde. Les curieux goûteront à la cuisine romaine casher, typique. Quelques mètres plus loin, on tombe nez à nez avec le Portique d'Octavie. Délimitant la Piazza del Circo dans l'Antiquité, il était cerné de temples et devint plus tard le site du principal marché de la ville. Quant à la fontaine des Tortues, elle n'a pas à rougir devant celle de Trevi, nimbée de légendes fort divertissantes pour les visiteurs. Vous l'aurez compris : à Rome, l'histoire est partout – surtout là où ne pense pas à la chercher.
Prévu en fin de journée - Apéritif linguistique avec une locale. Résidente du quartier Campo de’Fiori, Diva est, grâce à son caractère exubérant, connue comme la louve blanche. Vous le constaterez rapidement : elle connaît chaque artisan, boutique ou bar du secteur. Parce que sa compagnie est recherchée, on se sent fort privilégié de s'attabler avec elle en terrasse pour l'aperitivo. Au programme : joindre l'utile à l'agréable en étant formé à la langue et aux us locaux tout en goûtant aux cépages italiens. Le tout en compagnie d'un personnage haut en couleurs.
Nouvelle journée, nouvelle zone fuori dai sentieri battuti (hors des sentiers battus). Direction cette fois le quartier Coppedè. Blotti au nord-est, il accueille d'étonnantes constructions aux influences diverses : Art Nouveau, baroque, gothique, médiéval. L'architecte Gino Coppedè étant à l'origine de cette démonstration d'éclectisme, la zone a logiquement pris son nom. Le Palais des Ambassadeurs, dont les différentes parties sont reliées par un arc richement décoré, marque l'entrée du quartier. Entre la rue Salaria et la rue Nomentana, on déambule sous les arches et entre les colonnes, on admire les couleurs qui ornent les façades et les sculptures fantaisistes… Avant de repartir, détour possible par la Casina delle Civette. Dissimulée au cœur du parc de la Villa Torlonia, la bâtisse semble tout droit sortie d’un conte de fée.
En option - La centrale Montemartini, aux collections riches, trop souvent boudées.
Transfert privé pour l'agence de location, prise en main du véhicule et départ pour L'Aquila. L'itinéraire quitte le Latium pour s'engouffrer dans la région des Abruzzes, royaume de cimes entrecoupé de vallées et de plateaux silencieux dont L'Aquila est le chef-lieu. La cité est cernée par la chaîne des Apennins avec, au nord-est, le massif du Gran Sasso. Installation pour deux nuits dans le centre au cœur d'un palazzo XVIIe qui a pris un sérieux coup de jeune. Dehors, une netteté nouvelle ; dedans, un design contemporain. Tableaux et objets d'art relèvent les espaces clairs et bien articulés avec une vraie pertinence esthétique. Dans les particuliers, il y a tout ce dont on peut avoir avoir besoin avec, en bonus, un esprit dynamique et engageant.
À voir - La basilique Sainte-Marie de Collemaggio. L'édifice se dresse à moins de dix minutes à vélo de votre adresse. Cela tombe bien : cette dernière met des bicyclettes à disposition gratuitement. Le site fut fondé au XVIIIe siècle par l'ermite Pietro da Morrone. Quelques années plus tard, lorsqu'il devint pape, il s'y fit couronner. Devenue basilique, la construction est une merveille dont la façade est considérée comme l'aboutissement de l'architecture gothico-romane des Abruzzes. Rectangulaire, elle est ornée de figures géométriques polychromes sur lesquelles se détache une rosace. Par-delà son importance religieuse (site de naissance du jubilé de la Perdonanza Celestiniana et de la première Porte Sainte), la basilique se pose en véritable symbole de la ville et a même été déclarée monument national.
Au programme - L'Aquila avec un guide francophone privé. À l'abri derrière ses murs médiévaux, L'Aquila entretient une tradition d'art et d'histoire. En témoignent l'académie des beaux-arts, l'orchestre symphonique, l'institut cinématographique, le théâtre et le conservatoire. Côté architecture, les ruelles labyrinthiques débouchent çà et là sur d'élégantes piazze bordées de bâtiments et églises, des styles Renaissance à baroque. Il faut bien un guide francophone pour démêler tout cela. Celui-ci vous emporte dans un tourbillon de culture, de la Fontana de 99 Cannelle (XIIIe) au musée national des Abruzzes. Sans oublier de vous faire goûter à la spécialité culinaire locale – on ne vous en dit pas plus.
À ne pas manquer - Le château de Rocca Calascio. À quelque 1460 mètres d'altitude, il s'agit de la plus haute forteresse des Apennins – et parmi les plus élevées d'Europe. Lorsque les premières pierres sont posées au Xe siècle, elle n'est pourtant qu'une simple tour d'observation. Il faudra attendre le XIIIe siècle pour que le mur d'enceinte et le quatuor de tours soient ajoutés. Aujourd'hui, elle se dresse toujours fièrement, ses pierres claires se fondant dans le promontoire rocheux sur lequel elle est assise. En bravant le relief pour le rejoindre, on est récompensé par une vue époustouflante sur le panorama alentour.
L'heure est venue de rejoindre Sulmona, encastrée dans le massif du Gran Sasso. Le véhicule file le long du Parco Naturale Regionale Sirente-Velino, collectionnant au passage les villages des Abruzzes : San Gregorio, Poggio Picenze, Castelnuevo, Naveli...
À l'arrivée dans la vallée Peligna, cernée par les cimes du Gran Sasso, installation pour deux nuits au sud du centre historique de Sulmona. L'adresse a investi les murs d'un ancien monastère (XIIIe). Derrière l'allure donc, une personnalité. Le cloître sert désormais de cour, où il est particulièrement agréable de paresser aux heures douces. Dans les quatre chambres, il y a de l'espace et cette chaleur que confère le bois, matériau noble que l'on retrouve un peu partout dans la maison. Au salon, cheminée ouverte. Le petit déjeuner est servi sur place, dans la salle à manger ou à l'extérieur. Et le centro storico est à deux pas.
Au programme - Sulmona avec un guide francophone privé. La cité est l'une des rares des Abruzzes construite à plat. Ce qui ne veut pas dire qu'elle s'aborde plus facilement. Pour ne rien manquer, vous avez rendez-vous avec un guide privé qui, en français, vous mène de fontana en piazza à la découverte d'une cité délicieuse. Le saviez-vous ? On se spécialise ici dans les dragées. Cette demi-journée de visite est donc – logiquement – entrecoupée de pauses douceur chez les meilleurs commerçants de la ville.
Notre suggestion, pour l'après-midi - La Costa dei Trabocchi. À une heure de Sulmona, sur la côte, se trouve un beau collier de plages encadrées par le maquis méditerranéen. Le visage du littoral est ici marqué par de drôles de constructions : les trabocchi. Ces machines de pêche hissées sur pilotis remonteraient, selon certains, au temps des Phéniciens. Et si vous pensez qu'après avoir en avoir vu une, vous les avez toutes vues, détrompez-vous : restaurées, elles abritent pour certaines des restaurants, pour d'autres des boutiques. L'occasion de joindre l'utile au (très) agréable en profitant d'un repas ou d'une session shopping avec vue (et cachet historique).
Route pour Tivoli. L'itinéraire longe par le nord la vaste plaine du Fucin, où se tenait autrefois un lac. Remontée sur le flanc ouest de la Riserva Naturale Orientata Monte Velino puis entrée dans le Latium. Il s'agit ensuite de filer droit vers Rome sans aller jusqu'au bout de la démarche, Tivoli se situant une trentaine de kilomètres en amont.
Installation pour la nuit en plein centre historique, au sein d'une demeure du XVe siècle. Au nombre de sept, les chambres s'épanouissent sous de plafonds hauts. Certains s'ornent de délicates peintures, d'autres affichent une charpente d'époque. Dans ces dernières, quelques pierres aux murs viennent compléter le cachet. L'ameublement, minimaliste et sans fioritures, permet de se recentrer sur l'essentiel : le plaisir de bien dormir. Les salles de bains répondent à la même ligne de style. Le petit déjeuner est une affaire sérieuse – et généreuse – servi dans une salle où une myriade de fenêtres laissent entrer la lumière.
Au programme - La Villa d'Este avec un guide francophone privé. Situé à 5 minutes de votre adresse, ce site classé par l'Unesco est un chef-d'œuvre de la Renaissance italienne. Rendez-vous sur la petite Piazza Trento. Il faut pousser la porte discrète de la Chiesa du Santa Maria Maggiore pour accéder aux jardins. Bassins, fontaines, bosquets fleuris, statues de marbre participent à créer un lieu enchanteur. En compagnie d'un guide, on va des salons de la villa aux allées ombragées du jardin, recueillant au passage explications essentielles et anecdotes historiques.
En option, avant le départ - La Villa Adriana avec un guide francophone privé.
Route pour l'aéroport de Rome (1h), restitution de la voiture de location et vol international retour.
