Idée voyage 100% personnalisable
Japon - Kyoto - Amanohashidate - Chûgoku - Hiroshima - Osaka
Suggestion 100% personnalisable selon vos envies
Nuit à bord, arrivée le lendemain.
Train pour Kyoto. Installation pour trois nuits dans une machiya. C’est une maison urbaine traditionnelle, dont le modèle a été précisé au XVIIIe siècle. Les machiya sont mitoyennes, un peu comme les townhouses anglaises. Cependant, elles sont en bois : sur la rue, le magasin, ou l’atelier ; dans la profondeur, cuisine et salles ; au fond, un jardinet. Cela fait un bel espace allongé à transformer en hôtel culturel. La vôtre est joliment aménagée. On ne sait pas toujours, au Japon, ce qui relève de l’héritage et ce qui est contemporain. L’esthétique déjoue les classements trop tranchés. L’un ne va pas sans l’autre, voilà tout. Ainsi faites-vous d’emblée l’expérience de la façon dont les Japonais se situent dans le temps. En plus de disposer d’un espace confortable et singulier pour commencer le voyage.
Déjà prévu au programme - Kyoto like a friend. Le principe est tout simple, mais il fallait y penser. Il s’agit de vous mettre en contact avec un expatrié francophone, qui sert de porte-parole naturel à votre curiosité. Une conversation introductoire croise vos désirs et ses compétences et permet de dresser rapidement un plan d’action. Bien entendu, à Kyoto, l’histoire et la culture ne se laissent pas ignorer. Et il serait dommage de ne pas profiter de l’occasion pour approfondir un peu les choses. Cependant, on peut d’ores et déjà noter que la ville est aussi contemporaine, que cet aspect constitue l’un des profils de son charme et que votre ami du jour est à même de vous en faire la démonstration. On tâche donc d’équilibrer. C’est à cela que sert la discussion initiale. Une fois les choses éclaircies, elles démarrent. The Japanese way.
Des machiya traditionnelles du magnifique quartier de Gion au jardin minéral du temple Ryôan-ji, en passant par le restaurant de soba (nouilles de sarrasin) Kawamichi-ya ; de la terrasse de l’impressionnante gare moderne (construite à l’occasion du 1200e anniversaire de la fondation de l’ancienne capitale Heian, sur des plans de l’architecte Hiroshi Hara) à celle de l’admirable temple Kiyomizu-dera (dont les bâtiments actuels datent de 1633), qui vous offrent chacune une vue splendide sur la ville, mais dans un environnement et une atmosphère radicalement différents, la magie de Kyoto (ville natale de chaque cœur japonais) opère, qui conjugue à la perfection poésie, art et modernité, et vous fait aimer autant le passé que le présent et le futur ! Cette ville est enivrante comme le parfum d’antan qu’exhalent ses quartiers anciens, et cette ivresse est comme un rêve qui vous hante longtemps après votre réveil.
Train pour Amanohashidate. Installation pour deux nuits à l’entrée du pont tournant Kaisen de 1923, qui conduit au pont vers le paradis. Votre ryokan, auberge traditionnelle, respecte les canons du genre, lesquels acceptent une modernisation réfléchie. Les surfaces se mesurent en tatamis. Le contraste des cloisons blanches et du bois sombre fournit un beau motif graphique. Le design révise les formes classiques du mobilier. Votre chambre comporte couchage, table privée, fauteuils. Il y a des bains pour les dames et des bains pour les messieurs ; tous puisant à la même source naturelle. On ne s’étonnera pas de l’hégémonie des fruits de mer sur les repas ; on s’enchantera, en revanche, qu’ils soient si frais, si divers, l’objet d’une telle sophistication. Expérience saké à la clé. Datant du XIXe siècle, l’établissement a vu passer du monde, il a des références culturelles à faire valoir. Et tout proche se trouve le temple bouddhiste Chion-ji : porte monumentale du XVIIIe siècle et pagode du XVIe.
Amanohashidate est l’un des trois plus beaux paysages du Japon, selon Hayashi Gahô, XVIIe siècle. C’est l’échelle dont les dieux se seraient servie pour monter aux cieux, d’après certaines traditions. C’est un cordon littoral, pour la géographie. C’est en tout cas un site exceptionnel. Le tombolo couvert de pins qui barre la baie de Miyazu est l’un de ces miracles naturels qui stimulent l’imagination des voyageurs et entretiennent leur capacité de s’émerveiller. Au sud ou au nord, on prend de la hauteur pour apprécier le phénomène - la tradition imposant de le regarder la tête en bas. Il est aussi possible de traverser la baie à pied sous les couverts d’aiguilles. Vous touchez là à une belle expression de l'enchevêtrement de la nature et de la culture au Japon.
En option - Une nuit dans le village de pêcheurs d’Ine.
Prise en main de la voiture de location et route pour Tottori. Au passage, dans le San’in Kaigan Geopark, on admire le plus vaste champ de dunes du pays : quatorze kilomètres de long sur deux et demi de large, et de jolies hauteurs frémissantes. Nuit à l’ouest de Tottori. Misasa est un onsen. Le terme désigne aussi bien la source elle-même que le centre thermal qui se développe autour. Votre ryokan se trouve dans la rue principale, le long de la rivière. Le bâtiment est en bois, les sols en tatamis. L’atmosphère tient à ça. Les chambres ouvrent sur un coin de jardin, une suggestion végétale. De quoi songer, assis dans les fauteuils installés devant. Les hôtes ont à leur disposition des bains publics, intérieur et extérieur, mais aussi des bassins de plein air, possiblement privés. La cuisine est très soignée. En automne-hiver, le chef prépare avec prédilection le crabe des neiges pêché sur la côte. Le bœuf de Tottori est un autre ingrédient phare. De quoi faire l’expérience de l’umami, ce cinquième goût identifié par les Japonais.
Route pour Matsue. Installation pour deux nuits dans le centre. Retour à une hôtellerie moderne. Standards internationaux et inflexions japonaises (dans la décoration et les façons de faire). Tonalité un peu sombre et executive dans les parties communes, plus lumineuse dans le particulier. Votre chambre est bien équipée et confortable. Lit à l’occidentale ; salle de bain spacieuse. Au restaurant, cuisine nationale moderne et classiques d’outre-mer. Le savoir-faire est évident. La position de l’immeuble, non loin de la gare JR, favorise les déplacements, quels qu’ils soient.
La ville et ses entours détiennent un riche patrimoine culturel. A tout seigneur tout honneur, le château, Matsue-jô. Un donjon historique du XVIIe siècle. L’intérêt propre de l’édifice justifie que l’on s’y rende, mais on y a aussi des vues splendides sur le mont Daisen et le lac Shinji. Lequel donne le ton à la gastronomie de la ville. Dans les jardins, au printemps, les amateurs s’enchantent d’une fantastique collection de camélias. Au nord du château, avec ses pins et ses résidences de samouraï, la route Shiomi-Nawate invite à une promenade dans le temps. Plus au nord encore, la maison de thé Meimei-an, du XVIIIe siècle, est l’une des plus célèbres du Japon. Elle entretient le souvenir du seigneur Fumaï, qui mit au point la cérémonie du thé de Matsue (distinguée par les pâtisseries qui l’accompagnent d’une note sucrée). Parmi de nombreux monuments religieux, citons par exemple le vieux Kamosu-jinga, dédié à la déesse de la création et de la mort, Izanami ; et le Miho-jinga, de 1813, installé dans le petit port de Mihonoseki et consacré à Ebisu, dieu des pêcheurs et des marchands. Deux sanctuaires shinto.
Route pour Izumo, au sud-ouest du lac Shinji. Nuit dans un élégant ryokan dont les origines remontent à l’ère Meiji. Une rénovation récente lui a donné beaucoup de chic. Les chambres sont de différents types, du plus traditionnel au mieux adapté aux conventions modernes. Quel qu’en soit le style, elles sont toutes empreintes d’une sobre élégance et offrent confort et atmosphère. La cuisine kaiseki du restaurant prend ses ingrédients aux saisons, à la mer et à la campagne. Le chef fait avec cela des petits plats qui ne s’oublient pas. Parmi ceux-ci, une célébrité locale, le soba gris, nouilles à la farine de sarrasin complète. Raccord avec l’esprit des lieux et donnant sur le jardin, la salle à manger contribue au plaisir des repas.
L’Izumo no ôyashiro est l’un des plus vénérables sanctuaires shinto du Japon. Sous sa forme actuelle, il date du XVIIIe siècle. Trésor national.
Route pour Omori, village de l’ancien site minier d’Iwami Ginzan, d’où l’on a extrait l’argent du XVIe au XIXe siècle. Le bourg et la mine sont inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco. Les vestiges de toute une infrastructure évoquent ce que la mine impliquait d’ouvrages d’art, d’activité, d’enjeux économiques et politiques. Nuit dans un hôtel récent, qui a respecté l’esprit des lieux au point d’utiliser les techniques traditionnelles d’assemblage sans clous des éléments de charpente. Partout, le bois et des tons neutres produisent un effet apaisant. Les chambres sont de style japonais-occidental. Equipées comme il convient, confortables. L’hôtellerie japonaise n’a pas coutume de négliger les détails. On change de bâtiment pour gagner le restaurant. Ce qui permet de prendre, au passage dans la rue, un coup de pittoresque nippon. Différentes formules de repas sont proposées. Parmi celles-ci, un menu campagne réalisé par un moine du couvent voisin.
Route pour Tsuwano. Nuit dans un ryokan, dont vous êtes désormais à même d’apprécier la tenue. Les chambres sont aménagées à la façon japonaise. Ecrans translucides, coin couchage, table basse, fauteuils tournés vers le jardin pour les moments méditatifs. Vous passez votre yukata en habitué. Et vous rendez au bain public. Le moment du repas venu, vous savez apprécier les contrastes de texture, de goût, de couleur, l’équilibre et l’opportunité des ingrédients. Ce qui vous permet de conclure que la maison est sérieuse.
Les voyageurs philosophes, il y en a, sont heureux de visiter la maison toute simple de Nishi Amane, 1829-1897, introducteur de la philosophie occidentale au Japon, et même créateur du terme philosophie en japonais. Ceux que l’utilitarisme laisse froids, explorent le quartier des samouraïs, en bon état de conservation. Le concept et le sabre n’étant pas antinomiques d’ailleurs, puisque Nishi Amane a dirigé une académie militaire.
Route pour Hagi. Nuit dans un ryokan en tout point conforme au modèle. N’y a-t-il pas un peu de lassitude à cette succession d’auberges traditionnelles ? Eh bien, non. De l’une à l’autre, le charme se communique et le contexte impose ses nuances. Votre Auberge d’Etat de Hagi a son atmosphère propre. La cuisine cherche l’expression la plus juste, la plus achevée esthétiquement et gustativement, de la saison ici et maintenant. Une expression qui reflète en même temps l’exigence qu’une histoire centenaire impose à l’établissement. Et ces efforts conjugués sont à votre entier bénéfice. Une source chaude naturelle alimente un bain public : bassin bordé de granit noir, cyprès. Le jardin est un autre élément important du bien-être que l’on éprouve ici. Peu importe qu’il soit petit s’il est bien composé.
Le château de Hagi, ou plutôt ce qu’il en reste, est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, avec les sites de l’ère Meiji. Comme un remords sans doute, puisque c’est à cette période qu’il a été démantelé. Une réelle beauté se dégage néanmoins de tout cela.
Route pour Hiroshima. Rendu de la voiture. Nuit près du Peace Memorial Park, dans un hôtel contemporain. Les chambres sont bien équipées et confortables, dans un genre japonais-occidental : références internationales et réalisation japonaise. Les tons sont crème, tabac, gris, bleu, anis. On produit ainsi une atmosphère urbaine. Des motifs abstraits animent les murs. Grandes baies sol-plafond. Le petit-déjeuner est servi sur place.
Déjà prévu au programme - Hiroshima like a friend. Le principe est le même qu’à Kyoto : un expatrié francophone et vos idées. Ici, le bombardement atomique polarise les intérêts et les questions. Les grands mémoriaux sont des évidences dont il faut tenir compte. Cependant, ils ne sont pas un frein a la créativité de la ville, au contraire. Il faut en faire preuve pour vivre avec une telle charge ! Ce qui donne à Hiroshima un dynamisme très particulier. Ville japonaise du XXIe siècle, à laquelle l’histoire a confié une mission spéciale.
Shinkansen pour Osaka. Nuit à Shinsaibashi, le pétulant quartier commercial d’Osaka. On poursuit dans le Japon d’aujourd’hui, mondialisé, technologique. Votre hôtel est bien à l’image de cela. Les chambres sont au standard international, avec un peu plus de fonctions automatisées qu’ailleurs. Elles sont confortables et affichent une certaine élégance fonctionnelle. Au restaurant, la cuisine jongle avec les influences européennes et américaines.
En option - Street food à Osaka, by night.
Train pour l’aéroport. Vol international retour.
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