Idée voyage 100% personnalisable
Suggestion 100% personnalisable selon vos envies
Nuit dans le train, en compartiment particulier.
Arrivée le matin, vers dix heures. Transfert. Installation pour deux nuits à trois minutes de la cathédrale Saint-Etienne. L’hôtel se présente comme "un mélange de Wiener Jungendstil, de charme français et d’élégance italienne". Installé dans un petit immeuble XIXe, on y est tout à fait au calme. La façade a un chic discret bien viennois. A l’intérieur, décoration réformatrice plutôt que révolutionnaire. Elle introduit avec tact des éléments modernes dans un ensemble tout d’équilibre classique. Les tons gris léger, les bleus à peine marqués, les blancs immaculés mettent joliment en valeur le mobilier et ont un effet apaisant. Outre cela, le confort des chambres tient à un excellent équipement et à une literie splendide. Il ne pouvait y avoir de rupture de charme entre vos jours et vos nuits. Pour attaquer les premiers du bon pied, le petit-déjeuner maison accumule les bonnes choses, dans tous les sens du terme : délicieuses et healthy.
Déjà prévu au programme - Les trésors du Ring. Ce boulevard circulaire est l’une des grandes réalisations viennoises du règne de François-Joseph et demeure un ouvrage-référence. Il faut dire qu’on y trouve, en vrac, le Staatsoper, le parlement, la Hofburg, l’université, la Votivkirche, le Kunsthistorisches Museum, l’hôtel de ville, le Burgtheater, etc., tous les organes vitaux de la Vienne fin de siècle. La visite, qui comprend aussi la cathédrale Saint-Etienne, se fait à pied, en compagnie d’un guide francophone privé. Au terme de celle-ci, la ville vous a un peu adopté et l’on en saisit mieux l’ordre de marche.
Déjà prévu au programme - Vienne Jugendstil. Le Jugendstil, c’est l’Art nouveau dans les pays de langue allemande. Avec un guide francophone privé, on part à la découverte des édifices emblématiques de la Belle Epoque viennoise : la Majolikahaus d’Otto Wagner (1898-1899) et ses fleurs ondulantes, les stations de métro de l’architecte également ; l’Artaria-Haus de Max Fabiani (1900-1902) ; la Looshaus d’Adolf Loos (vers 1910) à deux plans distincts. On visite aussi, bien sûr, le palais de la Sécession, de Joseph Maria Olbrich (1897). Ce bâtiment, à la fameuse sphère dorée, a voulu indiquer aux Viennois que le monde avait changé. Il abrite la célèbre Frise Beethoven de Gustav Klimt. Bref, on prend un bon bol de modernité.
Transfert à la gare et train pour Budapest - deux heures et demie. Transfert. Installation pour deux nuits à Pest, la ville basse, dans le quartier central de Terézvaros, entre la basilique Saint-Etienne (Jozsef Hild et Miklos Ybl, 1851-1906) et l’opéra (Miklos Ybl, 1884). Le bâtiment XVIIIe a une cour intérieure tapissée de vigne vierge. Des galeries courent d’étage en étage. Cela dit, l’esprit de l’hôtel est complètement contemporain, de la gestion green à la déco ultra graphique. Les chambres se partagent selon quatre thèmes : Classic, Cool, Natural et Heaven. De plus en plus impalpable, mais toujours très confortable. On prend le petit-déjeuner sur place, et on s’en trouve bien : savoureux, dans un cadre bistro. Le bar, qui interprète de façon glamour le concept ruine, draine une clientèle assidue de jeunes actifs, question d’art optique et de cocktails bien faits. Le sauna et la salle de gym confèrent aux caves une dignité bien-être imprévue.
Déjà prévu au programme - Un billet pour le Parlement. Le parlement hongrois (Imre Steindl, 1885-1904), avec sa façade néogothique flamboyant sur la rive est du Danube, vient à l’esprit de quiconque évoque Budapest. En vrai, l’effet produit par l’édifice est majestueux. On visite halls et salles d’apparat, qui étonnent par l’ampleur de leur conception. Le grand artiste verrier Miksa Roth (1865-1944) a réalisé de nombreux vitraux Art nouveau pour le bâtiment.
Egalement prévu - Un billet pour les bains Széchenyi. Les bains thermaux sont des piliers de l’art de vivre budapestois. On s’y côtoie dépouillé, sans complexe ni extravagance, comme dans la Rome antique. Si les Kiraly ont une sobriété "cistercienne", les thermes Széchenyi déploient eux tout un décorum. Lorsqu’on pense à Budapest, on pense à eux et à leurs eaux bleues presqu’autant qu’au Parlement. Vous ne passez donc pas par la capitale hongroise sans sacrifier à ce rituel social et bien-être, auquel un cadre fastueux (Gyözö Czigler, 1913) ajoute quelque chose de kaiserlich und königlich.
Déjà prévu au programme - La colline et le château de Buda. La colline de Buda se trouve sur la rive ouest du Danube. Le roi Béla IV y construit un premier palais forteresse au XIIIe siècle, autour duquel s’agrège un petit bourg. Au cours des périodes suivant, le château royal et ses entours urbains se développent. Le premier est néanmoins ravalé au rang de caserne et d’écurie sous la domination ottomane. A la fin du XVIIe siècle, la poliorcétique a eu raison de lui. On le reconstruit complètement au cours des deux siècles suivants. Une nouvelle restauration, soumise aux critères idéologiques de l’époque, a lieu dans les années 1960. Qui donne au château son aspect actuel. On voit cela avec un guide francophone privé, ainsi que les rues anciennes du quartier ; le pittoresque bastion des Pêcheurs, promenade troubadour de Frigyes Schulek (1895-1902) ; l’église Notre-Dame-de-l’Assomption, restaurée entre 1873 et 1896 par le même architecte - le 8 juin 1867, François-Joseph 1er et son épouse Elisabeth y reçurent le sacre de roi et reine de Hongrie aux accents d’une messe de Liszt.
Le soir, transfert à la gare et trajet de nuit pour Bucarest.
Arrivée vers midi. Transfert. Installation pour deux nuits dans le centre de Bucarest. L’hôtel a deux ailes, l’une contemporaine, l’autre éclectique. Entre elles, un joli jardin-terrasse. A l’intérieur, un design net et moderne met à l’aise les voyageurs. Les chambres sont claires, bien équipées, dotées d’une literie coton soie très agréable ; les salles de bain ne déparent pas. Canapés et fauteuils de cuir donnent de la tenue et du craquant aux parties communes. Au piano, le chef passe avec aisance du répertoire roumain aux classiques internationaux. Petit-déjeuner à l’américaine : pancakes, céréales, fruits, etc. Pour se délasser et entretenir son tonus, on a accès à un sauna, à un spa et à une salle de gym.
Déjà prévu au programme - Visite privée de Bucarest. En compagnie d’un guide francophone, on part à pied à la découverte des principaux monuments d’une ville bien plus attrayante que prévu. Les édifices de période socialiste paient aujourd’hui leur conception hâtive, mais leur reconversion bat son plein. Et ils n’ont pas tout recouvert, loin s’en faut. On trouve encore des quartiers réchappés aux pelleteuses de l’Histoire, Lipscani par exemple. Sur Calea Victoriei, à l’angle sud-ouest de la place de la Révolution, se dresse l’église Cretulescu, qui date du XVIIIe siècle - comme aussi l’église du monastère Stavropoleos, chatoyant exemple de style Renaissance valaque. La cathédrale gréco-catholique Saint-Basile-le-Grand, construite en 1909, doit son existence à des Bucarestois d’origine transylvaine. Les collections du musée national d’art illustrent brillamment l’ancrage européen de la culture roumaine. Ce que confirme de façon passionnante le musée d’histoire. Chemin faisant, on croque un bretzel ou un beignet, comme le font les habitants de la capitale lorsqu’ils ont un petit creux.
Transfert à la gare pour embarquer à onze heures du matin à bord du Bosphorus Express. Une voiture en fait, qui sera attelée à plusieurs trains jusqu’à Istanbul. Cette partie du trajet ne va pas sans un certain folklore ferroviaire rétro. Les conditions de confort rétrogradent d’un siècle. C’est un peu ajouter un voyage dans le temps au voyage dans l’espace. Ce qui donne une dimension nouvelle à l’aventure. Le passage du Danube sur le pont de l’Amitié (V. Andreev, N. Rudomazin, G. Ovcharov, 1952-1954), entre la ville roumaine de Giurgiu et la bulgare Roussé, est un épisode tout à fait impressionnant de la progression. On ravitaille en Bulgarie.
En option - Sofia.
Arrivée vers six heures du matin. Transfert. Installation pour deux nuits côté Europe. A l’origine, il y avait ici la banque impériale. Ce qui se sent encore à l’élégance altière du bâtiment. En tout cas, le luxe des aménagements y a trouvé un cadre à sa mesure. La décoration repose sur un savant dosage de classicisme contemporain et de motifs Belle Epoque. Les chambres sont spacieuses et confortables, doublées de salles de bain où domine le marbre vert. On relève une marque patente de savoir recevoir : les oreillers en plumes d’oie. Le spa a hérité d’une riche tradition de soins du corps et de l’humeur ; hammam de rigueur - mais la chaleur existe aussi en version sèche. En cuisine, la brigade passe avec aisance des finesses de la gastronomie turque au répertoire international. Des toiles contemporaines appartenant à la collection de la maison décorent la salle à manger. Comme d’ailleurs toutes les parties communes.
Déjà prévu au programme - Sultanahmet, musée à ciel ouvert. Avec Sainte-Sophie, la mosquée Bleue et le palais de Topkapi, Sultanahmet est un quartier clé. A ces monuments emblématiques, il faut joindre l’hippodrome, construit au début du IIIe siècle, et le Grand Bazar, fondé au XVe. Fondamentaux romains, byzantins, ottomans, qu’un guide francophone privé vous fait découvrir par le menu. Il vous sensibilise aussi au contexte, aux à-côtés de ces édifices célèbres, à ce qui les lie encore à la vie des Stambouliotes. Si le sens esthétique, celui du sacré ou de l’histoire, s’assouvissent par la vue dans les hauts lieux, l’ouïe, l’odorat, le toucher trouvent dans les rues, les boutiques, les auberges, les jardins, des occasions de plaisir sans cesse renouvelées. Au cours de cette journée, Istanbul s’installe en vous.
Egalement prévu - Un billet pour le Kiliç Ali Pasa Hamami. Ce hammam a été construit au XVIe siècle par le grand architecte Sinan. On va donc se toiletter à Tophane, ancien quartier de l’Arsenal, dans un monument historique fameux.
Transfert à l’aéroport et vol international retour.
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