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Suggestion 100% personnalisable selon vos envies
Accueil en français à l’aéroport et transfert à l’hôtel. Dans la soirée, promenade sur la place Rouge illuminée : le Kremlin, le mausolée de Lénine (où le fondateur de l’Union soviétique, ré-embaumé tous les deux ans, se maintient en bon état), la cathédrale Saint-Basile-le-Bienheureux (1555-1561), qui semble avoir été construite par un confiseur mystique. Descente dans le célèbre métro moscovite. Visite de deux de ses plus impressionnantes stations. La patrie des travailleurs offrait aux trajets quotidiens de ceux qui se levaient tôt pour construire le socialisme un cadre époustouflant.
Déjà prévu au programme - Le Kremlin et le palais des Armures. Avec un guide privé francophone, on entre dans le saint des saints du pouvoir en Russie. Pour constater que politique et religion, palais et églisent cohabitent. La cathédrale de la Dormition, chef d’œuvre d’Aristolele Fioravanti (1475-1479), est emblématique de cette alliance de la couronne et de la mitre. Sur l’iconostase de la cathédrale de l’Annonciation (1485-1489), des peintures d’Andreï Roublev. Le palais des Armures (Konstantin Thon, 1851), établi sur un ancien arsenal, abrite aujourd’hui les collections d’art décoratif réunies par les tsars. Œufs de Fabergé, bien sûr, mais aussi regalia, orfèvrerie, carrosses, etc. Moscou like a friend. L’amie, c’est Natalya, qui vit dans la capitale depuis dix ans et parle français. Rendez-vous pris, on échange quelques idées, on exprime ses goûts, on fait part de ses attentes et on bâtit la balade à partir de ça. Rien de préconçu, mais un principe : faire comme les Russes, dans toute la mesure du possible. Trois heures au rythme moscovite.
A 17h00, gare de Kazan, embarquement à bord de l’Or des tsars. L’aventure est lancée.
Arrêt à Kazan, capitale du Tatarstan, sur la Volga. Visite de l’un des plus beaux kremlins de Russie, construit sous Ivan IV le Terrible (1530-1584) et aujourd’hui inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Dans l’enceinte, se dressent non loin l’une de l’autre la cathédrale de l’Annonciation (1554-1562) et la mosquée Qolsharif, inaugurée l’année où l’icône de Notre-Dame de Kazan, offerte par Jean-Paul II à l’Eglise russe, fut installée dans la cathédrale (2005). Entre les deux, la tour Söyembikä, construite sous Pierre le Grand (1682-1725), penche un peu. Avec la résidence du gouverneur (1843-1853), on retrouve l’architecture de Konstantin Thon. Nuit dans le train.
Arrêt à Ekaterinbourg au pied du versant asiatique de l’Oural. L’immense plaine de la Sibérie occidentale commence là. Indéfinies forêts de bouleaux, champs sans limites. La ville est marquée par le souvenir du tsar Nicolas II, qui y fut tué avec sa famille par les bolcheviks le 17 juillet 1918 (alors que les trains de la Légion tchécoslovaque approchaient). Sur le lieu de l’exécution, la villa Ipatiev, démantelée en 1977, se dresse l’église sur le Sang (2000-2003) consacrée aux victimes, que l’Eglise russe tient désormais pour saintes. Visite de ce lieu de mémoire et de vénération. Nuit dans le train.
A Novossibirsk, l’ancienne Novonikolaïevsk - l’itinéraire révèle le mille-feuille de l’Histoire - accueil traditionnel avec le pain et le sel. C’est le chemin de fer transsibérien qui a donné naissance en 1893 à la ville installée sur les rives de l’Ob, grand fleuve descendu de l’Altaï. La gare, qui date de la fondation, en est d’ailleurs le monument principal. D’intéressants immeubles des années trente, comme l’Immeuble aux cent appartements, ont été classés par la Fédération de Russie. L’architecture « stalinienne » n’est pas sans mérite ni qualités. Tour de la ville et rives de l’Ob. Nuit dans le train.
Krasnoïarsk fut d’abord (1628) un poste militaire. Puis, la ville naquit de l’intensification des échanges, d’une ruée vers l’or et du chemin de fer. D’une certaine pratique de la déportation politique aussi. La période soviétique l’a puissamment industrialisée. De nos jours, on y trouve, par exemple, la cathédrale orthodoxe de l’Intercession (1804-1855) et l’église catholique de la Transfiguration (1908-1910), des maisons en bois rescapées du XXe siècle, dont celle du grand peintre d’histoire Vassili Sourikov. Pour traverser l’Ienisseï, le train emprunte un pont métallique construit de 1893 à 1896, candidat à l’inscription au patrimoine mondial. Les bouleaux font place aux conifères de la taïga - mélèzes, épicéas, pins et sapins. On voit passer les hordes tatares mais aussi, glaciales, les ombres du goulag. Cependant, les isbas colorées donnent du pimpant au paysage et dissipent la mélancolie du voyageur. A la table du bord, caviar rouge et vodka. Comme chaque jour, les montres sont avancées, dissipant un peu plus les repères. Nuit dans le train.
Sur le quai, une dame aux pommettes hautes et à toque de zibeline donne le ton. En pays bouriate, on a longtemps fait le commerce des fourrures et le trappeur de l’Angara vaut bien Davy Crockett. On a aussi cherché l’or et trafiqué en gros et en détail. Déportés politiques et aventuriers ont créé ici un mélange particulier de culture raffinée et de canaillerie. En ville, on voit la cathédrale orthodoxe de l’Epiphanie (1718-1846), exemplaire du baroque sibérien, et l’église catholique polonaise Notre-Dame de l’Assomption (1881-1883), néogothique. Pour l’essentiel, les bâtiments de la gare datent de 1906-1907, ils évoquent une Belle Epoque de la taïga. Visite, à une trentaine de km au sud d’Irkoutsk, de l’écomusée de Talzy, qui présente en plein air de beaux exemples d’architecture vernaculaire sibérienne - tchoum Evenk, yourtes bouriates, isbas, bâtiments administratifs et religieux russes (XVIIe-XIXe siècles). Nuit à l’hôtel.
La Perle de Sibérie fournit à la Russie 80% de l’eau douce dont elle a besoin. Elle est aussi un lieu sacré pour le chamanisme bouriate, encore très vivant. On va au marché au poisson de Listvianka déguster l’omoul fumé. L’omoul (Coregonus migratorius) est un salmonidé présent en abondance dans le lac, lequel nourrit aussi des esturgeons et même le seul phoque vivant exclusivement en eau douce, le nerpa (Pusa sibirica). Ensuite, traversée sur l’eau bleue vers Port Baïkal. Retour au train. Le trajet suit alors l’ancien itinéraire sur les bords du lac. Haltes aux points de vue les plus beaux. Nuit dans le train.
Oulan-Oude est la porte d’un monde nouveau : une steppe rase va remplacer la forêt, les bulbes orthodoxes céder la place aux stûpas bouddhiques. La ville est typique de la colonisation russe en Sibérie. Elle fut d’abord un poste cosaque (1666), puis une perception et un marché, l’église fournissant un quatrième pilier à l’édifice. Son plan en damier est lui aussi caractéristique des fronts pionniers. Le Transsibérien l’atteint en 1900. Promenade jalonnée de maisons de marchand anciennes et de beaux exemples de classicisme russe. Sur la grand’ place, une tête de Lénine monumentale semble défier le post-soviétisme. Œuvre de Georgi V. Neroda et de son fils Iouri (1970), elle pèse 42 tonnes. Puis le train repart et roule à travers un paysage onduleux en direction de la frontière mongole. Nuit dans le train.
Etrange capitale de la Mongolie où, sous la statue géante de Gengis Khan, le portable a remplacé l’uurga, le lasso des éleveurs mongols. On visite le célèbre monastère de Gandan (1809), qui fut le siège du Bogd Khan, chef spirituel des Mongols et troisième personnage de la hiérarchie du bouddhisme tibétain. Le temple du Choijin Lama (1903-1906) a lui aussi échappé aux destructions staliniennes ; il était la résidence du frère du Bogd Khan. Le soir, spectacle de danse et de musique traditionnelle. Le chant diphonique, qui permet à un chanteur d’émettre en même temps des notes de fréquences différentes, est une particularité remarquable de l’art mongol. Nuit à l’hôtel.
On imagine la steppe mongole comme une longue houle herbeuse, mais elle est généralement assez rase et parfois pelée. L’armoise odoriférante y vient beaucoup, ce qui réjouira les buveurs d’absinthe. Là-dessus, une yourte de loin en loin et un cavalier qui rassemble son troupeau. La journée passée dans le parc national Gorkhi-Terelj, monts Khentii, permet d’apprécier cela de près, de pénétrer, du pied droit toujours, dans l’habitation emblématique des nomades de Mongolie et d’admirer leur adresse au tir à l’arc - il s’agit d’un arc composite dont la portée peut atteindre quatre cents mètres. Le bruant à calotte blanche, le rossignol calliope, la mouette relique, la chouette de l’Oural, le pic noir se rencontrent ici, parmi d’autres. Nuit à l’hôtel.
Terres brûlantes ou alternent le jaune et le noir. Soudain, un troupeau de chameaux et une yourte auprès d’un puits. Et la minéralité reprend ses droits, peu contestés par la végétation xérophile. A l’approche de la frontière chinoise, des lignes de peupliers. On change de train à Erenhot / Erlian. L’écartement des rails n’est pas le même en Russie et en Chine : le chemin de fer est aussi stratégique. Pékin n’est plus qu’à sept cents km. Passées les prairies de Mongolie intérieure, l’agriculture donne leur visage aux paysages du Hebei. Arrivée à Pékin dans la matinée et installation pour trois nuits à l’hôtel.
Déjà prévu au programme - Pékin est un terminus d’exception. Avec des racines profondément enfoncées dans l’histoire, la ville ne cesse de transformer le présent en futur. Accompagné par un guide privé francophone, on en visite les sites et monuments emblématiques. En commençant par la place Tiananmen ; la République populaire s’y est donnée en spectacle depuis la proclamation de sa fondation, le 1er octobre 1949. Ensuite, les vestiges subjuguant de la Chine impériale : la Cité interdite, dont les millions de visiteurs n’épuisent pas le mystère, et le temple du Ciel qui, de la salle des prières pour la Récolte à l’autel du Ciel, était l’un des ateliers où l’empereur travaillait à l’harmonie du monde (XVe-XVIIIe siècle). Le palais d’Eté actuel, dont la construction a été engagée en 1884-1885 par l’impératrice douairière Cixi, avec des fonds destinés à la modernisation de la marine chinoise, témoigne du crépuscule des Qing. La Grande Muraille. 70 km au nord-ouest de Pékin, le tronçon de Mutianyu est l’un des mieux bâtis et des mieux conservés de la formidable barrière opposée par la Chine aux barbares. Dans sa forme actuelle, il date du XVIe siècle - dynastie Ming. Le voyage se termine par l'un des meilleurs canards laqués de la ville dans un restaurant qui en a fait sa spécialité : un délice !
Vol retour.
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