À l’arrivée, vous êtes accueillis personnellement par notre représentant local qui vous assiste pour les quelques formalités d’entrée. Puis transfert privé vers votre première adresse, où les valises sont posées pour deux nuits. L'hôtel est installé au bord de la baie de Praia Lagarto, au sein d'une grande cocoteraie. Les chambres adoptent un design épuré que des objets d'art africain viennent égayer. Le chef concocte des plats colorés à base d’ingrédients locaux, à savourer sur la terrasse face à l’océan ou près de la charmante piscine. Le service particulièrement prévenant adoucit encore l’arrivée.
Capitale éponyme de l’île et du pays, São Tomé est, de loin, la plus grande cité de l’archipel. Le long de la promenade de bord de mer jusque dans les ruelles, de grands palmiers vacillent à un rythme indolent. Au carrefour, un taxi collectif peint en jaune attend patiemment d’être plein pour s’en aller déposer ses passagers. Installés dans la benne d’un pick-up, d’autres les doublent à vive allure en s’esclaffant. L’air exhale l’énergie mêlée de décontraction typique des îles perdues au cœur de l’océan.
Au programme - Les incontournables de la ville, en privé. Découverte par les Portugais le 21 décembre 1470 (jour de la Saint-Thomas, d’où son appellation), l’île accueille rapidement des milliers d’âmes. La plupart sont destinées au défrichage des terres volcaniques locales, d’autres transitent simplement entre Europe et Afrique continentale. Au fil des arrivées et des décennies, la capitale se développe autour d’une cathédrale érigée au XVIe siècle, puis d’un fort édifié un siècle plus tard. Ce passé colonial s’inscrit encore dans les nombreuses bâtisses d’inspiration créole de la ville tandis que la vie se manifeste de façon bruyante et colorée au fil des étals des marchés. Vous appréhendez tout ceci (et bien davantage encore) en compagnie d’un guide francophone privé.
Livraison de votre 4x4 de location directement à votre hôtel. Pour ces premiers kilomètres sur les routes santoméennes, vous mettez le cap au nord. La route s’enfonce dans les terres. Là, la silhouette de quelques roças invite déjà à faire halte. Parvenu sur le flanc septentrional de l’île, d’alléchantes pauses farniente se profilent. L’occasion d’un déjeuner où l’océan s’invite à l’assiette. Avant de reprendre la route, on s’accorde quelques instants de fraîcheur au Lagoa Azul avant d’attaquer des pistes moins dociles. On se sent l’âme d’un aventurier en cahotant entre mer et forêt. Ce même cadre caractérise, à l’arrivée, les lignes de votre nouvelle adresse : installation pour deux nuits dans un bungalow qui s’ouvre sur la mer, tout en étant lové dans un écrin de verdure. Un petit sentier mène à une plage secrète. Un autre s’en va par la forêt.
Chef-lieu du district de Lembá, Neves constitue, avec ses 10 000 âmes, l'une des villes d'importance de la côte ouest – et de l'île dans son ensemble. Posée sur la rive, elle s'épanouit entre une houle capricieuse et une forêt dense dont quelques palmiers s'échappent pour ponctuer le paysage. Les pirogues temporairement abandonnées sur le sable trahissent la vocation de pêche de la bourgade. Dans les restaurants de la ville, on savoure les spécialités locales : maja squinado, l'araignée de mer, arrosée d'une Rosema ou Crioula – les bières nationales qu’on décapsule à la va-vite sont brassées ici.
Au programme - La route du Cacao, au fil de la côte ouest, en privé. Découverte avant l'Amérique à la fin du XVe siècle par les navigateurs portugais, São Tomé fut la première île africaine à accueillir les cacaoyers du Nouveau Monde. "L'île Chocolat" et sa voisine Príncipe produisaient encore l'essentiel du cacao mondial en 1910. En compagnie d’un guide francophone privé, vous vous enfoncez à travers les villages et au cœur des plantations de fèves de cacao pour vous laisser conter leur histoire. Cette dernière, à l’instar du chocolat, a un goût tantôt doux, tantôt amer.
Route pour le Pico de São Tomé, au centre de l’île. Le "pic" est le point culminant de l'archipel et l'un des sommets ultra-proéminents d'Afrique. D'une altitude de 2 024 mètres, comme un phare dans la nuit, il est situé au nord du vaste parc du Obô de São Tomé, qui couvre près d’un tiers de la surface de l’île. À l’arrivée, installation dans une accueillante guesthouse nichée dans les tréfonds de la forêt tropicale. Peuplée de bananiers et de caféiers, elle résonne du chants des oiseaux. Le bois se transpose complètement à l’intérieur, omniprésent du sol au plafond. Tissus bariolés et tableaux tout aussi colorés constituent le décor des pièces à vivre, où les (délicieux) repas sont pris en commun. Avec seulement trois chambres, l’atmosphère d’intimité est impeccablement préservée.
Déjà prévue - Randonnée au Lagoa Amelia. L’ascension du Pico de São Tomé étant réservée aux randonneurs aguerris, on rejoint le Lagoa Amélia, un cratère volcanique recouvert de végétation. Ce faisant, on franchit les limites du verdoyant parc naturel Obô, ainsi nommé en hommage aux épaisses forêts primaires. L'eau de pluie s’y est accumulé pendant des siècles. Aujourd'hui, il endosse un épais manteau végétal. Les pas rebondissent sur le sol spongieux alors même qu’une perche pourrait s’enfoncer jusqu’à 65 mètres dans le sol. En compagnie d’un guide privé, on pose les yeux, à la surface, sur maintes plantes et fleurs endémiques.
Route pour Porto Alegre, à l’extrême sud-est de l’île. Ici, comme à Rome, tous les chemins mènent à la capitale, alors on salue São Tomé City au passage avant d’emprunter la route qui longe la côte orientale de l’île jusqu’à son dénouement. À l’arrivée, installation pour deux nuits un peu à l’écart du village, dans un écolodge lové au creux de la forêt, en bord de mer, face à une petite plage bien entretenue. C’est bercé par le bruit du ressac que l’on rejoint les bras de Morphée, au sein de bungalows au confort simple mais très respectable. Le restaurant ouvert sur l’eau est la promesse de belles soirées agrémentées d’une salve de plats du pays.
Porto Alegre incarne, avec sa poignée de maisons, l’archétype du village de bout du monde. Plus au sud ne reste d’ailleurs que le confetti de l’Ilheu das Rolas. Comme São Joao de Angolares un peu plus au nord, Porte Alegre a été fondée autour d’une roça. On évolue ici dans une région de pêcheurs et de palmeraies, où l’on accède à quelques jolies plages.
Déjà prévu - Accoster sur l’Ilheu das Rolas. Depuis le port de Ponta Baleia, on cabote une trentaine de minutes pour gagner "l'île des tourterelles". Située exactement à mi-chemin entre le pôle Nord et le pôle Sud, cette terre se trouve à cheval sur la ligne de l’équateur et le méridien de Greenwich. Une petite marche est prévue jusqu’au promontoire où une borne marque la séparation entre les hémisphères nord et sud. Après avoir déjeuné chez des pêcheurs sur la rive, on savoure la quiétude toute particulière qui habite les lieux en flânant le long de la rive sablonneuse.
Au programme - Découverte de la mangrove et atelier de microdistillation. C’est dans une roça spécialisée dans la culture de fruits et d’arômes (vanille notamment) que vous vous essayez à la microdistillation. L’occasion de produire sa propre bouteille de gin aromatisé aux saveurs de São Tomé – un souvenir comme on en fait peu ! Puis, départ en pirogue aux côtés des pêcheurs locaux pour explorer la mystérieuse mangrove de Malanza. De nombreux animaux sont tapis dans les racines ; à vous de les débusquer.
Retour vers la capitale le long de la côte orientale. En chemin, de nombreuses roças fournissent le prétexte à des haltes culturelles et gourmandes. Au loin, un autre pic, celui du Cão Grande ("grand chien"), monte la garde. De l’autre côté, la mer, joueuse, s’avance sur les plages de la côte est et s’engouffre dans les formes basaltiques de la Boca do Inferno pour rejaillir en gerbes d’écume. Parvenus à São Tomé-City, vous posez vos valises au sein de la même adresse qui vous a accueillis à l’arrivée, avec les cocotiers pour voisins.
Dernière journée au "milieu du monde". L’occasion de s’imprégner une dernière fois de l’atmosphère du pays et de rassembler les souvenirs qui seront distribués – ou jalousement gardés – au retour.
À voir, à faire le dernier jour - Muser dans le musée ; se promener sur la promenade ; marchander au marché ; mirer les muraux ; passer par le palace ; squatter le square.
Dans la soirée, transfert privé pour l’aéroport et vol international retour. Nuit à bord, arrivée le lendemain.
