Accueil en français et assistance aux formalités. Rencontre avec votre chauffeur-accompagnateur et transfert privé jusqu'à Palmarin. Installation pour trois nuits au bord de la lagune. Le calme est général, qu’animent parfois les pélicans : grand flac-flac et grognements. Votre logement est adossé à un bel arbre, surélevé, à deux corps et une terrasse particulière. Bois partout, atmosphère chalet. Et vue. Plaisir aussi de la cabane retrouvée, mais confortable. En plus, le souci de la plus légère empreinte possible. Pas de climatisation, par exemple, mais des ventilateurs. Pour autant, le confort n’est en rien diminué. Il est simple, mais réel. La décoration distribue des touches africaines de manière harmonieuse. Au restaurant, cuisine sénégalaise et française, faite maison. Un service de massage est proposé aux hôtes. Et une jolie piscine leur est ouverte pour le délassement.
Au programme - Journée pêche. Sait-on ce que signifie réellement poissonneux ? En premier lieu, qu’on ne rentre pas bredouille. Les mangroves y sont pour quelque chose, qui servent de nurserie à de nombreuses espèces. Dans les bolongs, les chenaux qui les parcourent, on attrape le barracuda, le mérou thiof, des carpes et des capitaines, des carangues. Ce sont les gros. Le fretin, comme le cobo, sardinelle jaune, n’est pas non plus sans vertu. Vous êtes accompagnés par des experts sérères. Au retour, la pêche est cuite à la braise et on se régale. Ensuite, sortie en charrette brousse. La famille grimpe dans le véhicule hippomobile et clop-clop clop-clop s’en va explorer les environs. Dans les tons dorés de la fin d’après-midi, la balade est prenante. C’est l’heure des hyènes. Elles sortent de leurs refuges pour assumer leur fonction de nettoyeuses : animaux morts, poissons abandonnés font leur pitance. Si la nature n’est pas une infection, on le leur doit en partie. Voilà de quoi rétablir une sale réputation. Bien embusqués, on les regarde partir au boulot. Comme le milieu lui est propice, on peut aussi voir passer un varan du Nil, le plus grand lézard africain, jusqu’à deux mètres !
Déjà prévue - Visite du musée Mahicao. Le musée d’Art et d’Histoire des Cultures d’Afrique de l’ouest se trouve à Djilor-Djidiack, berceau de la famille de Léopold Sédar Senghor. Il documente l’histoire et les civilisations de l’Afrique de l’Ouest, de la préhistoire à nos jours. Vaste programme, que soutient une importante collection d’objets : masques, bijoux, statues, instruments de musique, marionnettes, textiles, serrures, etc. Par la qualité des artefacts et une muséographie claire, le musée est accessible à tous. Et il se montre à la hauteur de l’ambition qui est la sienne de restituer la richesse et la beauté d’un monde malmené. Déjeuner sur place. De retour, on ne se lasse pas d’observer les oiseaux, qui peuplent si nombreux le delta : sterne royale, barge à queue noire, courlis cendré, chevalier gambette, spatule blanche, etc.
Au programme - Route pour Joal-Fadiouth, berceau de Léopold Sédar Senghor. Fadiouth, établi sur un vaste amoncellement de coquillages, est relié à Joal par une longue passerelle de bois. C’est un site-clé de la Petite Côte.
Après la visite, poursuite de la route vers Saly. Installation pour trois nuits dans un hôtel donnant un accès direct à la plage. Il s’agit d’un établissement moderne, qui répond très bien aux critères du genre. Le niveau d’équipement – parties communes et particulier – est tout à fait satisfaisant. Le sable et l’eau sont la grande affaire. L’ensemble est donc organisé en fonction. On se livre à des activités nautiques ; on se laisse vivre. Des piscines, pour les grands et les petits, complètent agréablement le dispositif. Les chambres sont bien aménagées, nettes, d’esprit africain moderne. Au restaurant, cuisine sénégalaise et internationale. Le spa propose une belle gamme de services.
Déjà prévu - Safari dans la réserve de Bandia. Laissons un peu tomber les oiseaux – encore qu’il y en ait beaucoup – pour nous intéresser aux grands mammifères. Sous les baobabs de la forêt de Bandia, ils ont été réintroduits, dans le cadre d’un programme de régénération. Ainsi y approche-t-on dans d’excellentes conditions des girafes, des buffles, l’éland de Derby, des hippotragues, des rhinocéros, des nyalas, des phacochères. On peut même y voir la très élégante et menacée gazelle dama. Les singes pleureurs et les vervets sont en nombre. Les crocodiles ne se font pas prier pour exploiter les zones humides. Et puis (un oiseau quand même) il y a des autruches. Déjeuner sur place.
Le sable doré et l’eau bleu-vert opalescent constituent l’horizon de la journée. D’ailleurs, Saly a la mer pour vocation. Et, de plus en plus, le loisir. Néanmoins, on peut encore suivre les sorties et les retours des barques de pêche à Saly Portudal. Envers et contre tout, les Sénégalais prennent du poisson. On profite donc des agréments de l’hôtel. Ils sont nombreux et invitent à profiter de la vie. Ils sont aussi adaptés à la jeune classe. Laquelle est l’objet d’attentions particulières. Ce qui est, disons-le, tout à l’avantage des parents. Bref, chacun peut y trouver un agréable compte.
À la carte - Balade en brousse ; accro-baobab.
Transfert à l’aéroport de Dakar. Vol retour direct.
