Jour 1
Vol pour Singapour
Nuit à bord, arrivée le lendemain.
Jour 2
Singapour
Transfert privé et installation pour deux nuits dans un établissement central, qui se veut aussi un hommage aux immigrants chinois du Fujian, animateurs du commerce singapourien. Sur place, un petit musée, installé dans un ancien temple des communautés hakka et cantonaise, évoque cette histoire. Aménagement et décoration rappellent, dans un contexte tout contemporain, la tradition chinoise. C’est soigné et harmonieux. Les chambres sont très bien équipées, confortables, agréables. Le petit déjeuner est servi sur place. Pour les autres repas, une brève promenade dans Chinatown suffit à dénicher une table appropriée. Afin de se mettre au diapason de la folie Singapour, on peut aller voir le spectacle son et lumière donné tous les soirs aux Gardens by the Bay, autour des Supertrees. Un quart d’heure de féérie végétale et futuriste.
Déjà prévus - Vos billets pour le Flower Dome et la Cloud Forest. Ensorcelé par la soirée d’hier, on poursuit son exploration des Gardens par deux spots majeurs. Ces serres géantes abritent l’une une encyclopédie botanique en acte : fleurs et plantes du monde entier ; l’autre une forêt tropicale ! Des réalisations époustouflantes, qui confondent par la luxuriance, la beauté et la prouesse technique.
À se promener en ville - car c’est bien ce qu’il faut faire à Singapour, une fois sacrifié au Singapore sling du Raffles - on repère aisément que le marché de l’art bouillonne. Les galeries sont nombreuses, qui proposent antiquités ou artistes contemporains d’Asie et d’ailleurs. Les musées contribuent désormais par des collections importantes à un rayonnement culturel autant que business. Ainsi, l’Asian Civilisations Museum, dont l’approche est panasiatique, ou le musée Peranakan, qui se concentre lui sur le monde des Chinois des Détroits. Le Singapore Art Museum collabore avec des institutions comme le Centre Pompidou ou le musée d’art contemporain de Tokyo en vue d’affirmer son standing sur la scène internationale.
Transfert privé à Malacca, en Malaisie. Nuit au bord de la Malacca River. L’hôtel occupe un ancien entrepôt de farine. La façade de style européen suggère le commerce au long cours et les inflexions chinoises, le rôle-clé qu’y ont joué les immigrants du Céleste Empire. La décoration ajoute beaucoup de plantes et de références à la vocation internationale du détroit. Les chambres sont d’un classicisme léché, bien équipées, confortables. Le restaurant sert une cuisine chinoise pro, dans sa version malaisienne. Les tables sortent de la salle à manger pour coloniser le jardin. Ce qui est particulièrement agréable le soir.
Déjà prévu - Malacca, à pied et en privé. La position de Malacca explique son aspect patchwork. Un prince indonésien l’aurait fondée en 1400. Les Chinois s’y intéressent tôt, puis arrivent Portugais, Hollandais, Anglais. Les uns et les autres laissent des traces, les Portugais surtout. Et la Malaisie moderne bâtit là-dessus. Pour dénouer l’écheveau des influences et des façons d’agir, les connaissances que vous apporte votre guide anglophone ne sont pas de trop !
Transfert privé à Kuala Lumpur. Installation pour deux nuits en face de la célèbre gare Indo-Saracenic. Votre hôtel n’est pas en reste de prestige. Construit en 1932, sa façade immaculée raconte bien des histoires de glamour tropical. Et l’on en retrouve l’esprit élégant dans les salons. La décoration jouant très agréablement des codes vintage chic. Le confort est supérieur, tant dans l’aile historique que dans la nouvelle. Les restaurants savent tout faire, cuisines chinoise, malaise, internationale, coloniale revisitée. Avec brio. On sait aussi vous servir l’afternoon tea dans les règles. Spa et piscines sont pour le délassement et la vie du meilleur côté.
Au programme - Kuala Lumpur, l’inépuisable. En compagnie d’un guide anglophone privé, on se lance à travers rues, avenues, venelles. Les amateurs s’aperçoivent vite que l’architecture est l’un des charmes de Kuala. Il en va ainsi dès le seuil de l’hôtel, qui donne donc sur l’ancienne railway station (1910). Et, passant par la mosquée Jamek (1911), le Central Market (1888), le temple chinois Sze Yah (1864), on peut aller jusqu’à la Menara Kuala Lumpur (1991-96), aux tours Petronas (1992-98) ou au PNB 118 (2023, 680 m). Les parcs urbains - Titiwangsa Lake Garden ou Perdana Botanical Gardens - procurent une surprenante impression de paix. Les cuisines, disponibles dans d’innombrables restaurants de catégories variées, reflètent fidèlement les interactions complexes qui jouent ici. La vie culturelle a des ressources insoupçonnées. Et le commerce les dimensions espérées.
En option - Street food version Kuala Lumpur.
Transfert privé vers le Taman Negara National Park. Installation pour deux nuits au bord de la rivière Tembeling, dans un bungalow du lodge. Le bois et les fibres végétales donnent à la construction le naturel qui sied. Votre chambre est simple et confortable. Au restaurant, cuisine malaise et internationale. Un service de massages est proposé aux hôtes, ce qui peut se révéler souverain après une journée de crapahut dans la jungle. Taman Negara est le doyen et le plus vaste des parcs péninsulaires. Il protège une forêt tropicale relique, dont l’âge estimé est 130 millions d’années. Et cette archi-vieille formation est d’une époustouflante vitalité. La nature, pourvu qu’on la laisse faire, prospère. Encourageant. Le rhinocéros de Sumatra s’y trouve encore. Ainsi que le tapir malais et le saro. Parmi les oiseaux, les phasianidés se distinguent : argus géant, faisan noble ou l’iridescent éperonnier malais.
Au programme - Activités privées dans le parc. Avec des guides spécialisés anglophones, on fait une sortie nocturne, qui invite à aborder ce milieu si particulier sous un angle inhabituel. Et à y voir peut-être (et entendre sans doute) ceux qui se cachent le jour, comme le sambar ou le chevrotain, le porc-épic. Une randonnée diurne est également prévue jusqu’à Teresek Hill, où l’on emprunte le plus long pont suspendu au monde : 600 mètres de long à 40 de hauteur. Vertige et traversée de la canopée. Un point de vue unique. Naviguer sur la rivière, sous l’emprise majestueuse de la jungle, permet de rejoindre le jacuzzi naturel de Lata Berkoh, mais aussi de plonger avec masque et tuba au milieu des poissons du Kelah Fish Sanctuary. Ces nageurs d’eau douce n’étant pas moins intrigants que leurs cousins d’eau salée.
Transfert privé à l’embarcadère de Mersing et traversée pour Tengah, dans la mer de Chine méridionale. Installation pour trois nuits dans la forêt, sur une pente, au-dessus de la plage. Votre bungalow est monté sur pilotis, ce qui, du balcon, permet de profiter d’une vue mixte végétation/mer. D’une vue, et d’un mélange profond de sonorités. L’esthétique épurée des lieux est propice au retour à soi. Tout est confortable, à plusieurs titres. Vous prenez vos repas au restaurant du domaine. On s’étonnera sans doute de la qualité de la cuisine dans ce lointain maritime, mais c’est ainsi : la table est excellente. Si besoin (ou envie) était, vous aurez recours au services du spa. Les massages combinent techniques locales, ayurvédiques et occidentales dans une synthèse holistique.
Tengah appartient au Johor Marine Park. L’établissement étant engagé dans la conservation des sites et des milieux naturels, les hôtes sont incités aux bonnes pratiques. Il s’agit en général (et en toute logique) de s’abstenir de prendre, de toucher, de bousculer, etc. Moyennant quoi, l’Éden dure. Vous y entrez - selon vos envies - par les eaux ou par les arbres. On randonne parmi ceux-ci. En chemin, vous épiez le ravissant colombard giouanne, ou le beaucoup moins séduisant varan nébuleux. Sur celles-là, on va près sur paddle board, plus loin en kayak. Le snorkeling permet de se faire une idée nette de la profusion des coraux et de leur apparat de poissons multicolores. On est vite suffisamment au point pour cela. Les plongeurs iront plus profond, à la rencontre de la raie pastenague, du poisson-perroquet à bosse ou de l’élusif requin à pointes noires. Et vous pouvez aussi bien ne rien faire, profiter de la situation sur le sable blanc, ou au bord de la piscine. Se laisser vivre, c’est encore voyager.
Traversée pour l’embarcadère de Mersing, puis transfert privé à l’aéroport de Singapour et vol retour. Nuit à bord, arrivée le lendemain.
