5 bonnes raisons de partir en Colombie

Oubliés les FARC, finie la guérilla… Le pays que l’on surnommait « Locombia » (Colombie la folle) a remis de l’ordre, récupéré les 700 objets d'art précolombien jadis confisqués par les autorités espagnoles et s’ouvre de nouveau chaleureusement au tourisme. Le pays de l’El Dorado, des rivières d’émeraudes et des fleuves de cocaïne a renoué avec sa joie de vivre et avec son authenticité. La couleur est partout : sur les façades des maisons et dans les têtes. Racines pré-colombiennes, ancêtres espagnols et esclaves africains : tous les sangs se mêlent aujourd'hui pour offrir aux visiteurs un incroyable melting pot culturel. Soucieux de donner une nouvelle image de leur pays, les Colombiens sont d’une gentillesse rare et d’une gaité contagieuse. Désormais, le seul risque de venir en Colombie, c’est de vouloir y rester !

L’Amazonie est toute proche, les bidonvilles existent toujours… Mais Bogota peaufine son image émergente. De vrais gratte-ciel futuristes s’élèvent désormais dans le centre de la trépidante capitale, ne rivalisant pas encore avec les sommets andins qui la cernent, mais au moins en perspective. Partout, boutiques chics voisinent avec petits marchés de rues. Sur la place Santander, les musiciens ambulants se produisent toute la journée, le quartier de la Candeleria, avec ses maisons coloniales et ses rues pavées, a gardé tout son charme historique tandis que l’ancien faubourg des fermes, Usaquem est devenu le rendez-vous branché de la scène artistique. La journée se passe à flâner entre musée de l’or et musée Botero, les soirées se partagent avec un peuple festif qui saisit tous les prétextes pour danser jusqu’à plus d’heures. A Bogota, vos nuits seront aussi belles que vos jours !

Ne confondez pas avec son homonyme espagnole. la douce Carthagène. Encore que... Née avec la colonisation espagnole, cette « Cartagena de Indias » qui idolâtre le rose et arbore des balcons arabo andalous couverts de bougainvillées, est une cousine de Séville… Et une petite sœur de Cuba : A voir toutes ces maisons coloniales aux façades couleur de bonbons acidulés, on pourrait parfois se croire à La Havane. Cette ville portuaire enceinte de remparts est une vaillante : elle fut la première à se libérer du joug espagnol. Pas rancunière, elle a jalousement préservé ses maisons historiques et savoure sa liberté en attirant entre leurs murs la jet set sud américaine et européenne. De patios en jardins secrets, de petits hôtels de charme en restaurants de plage, de concert de salsa en festival littéraire, douce est la vie à Carthagène.

Quel genre d’eau préférez-vous ? Celle, un peu boueuse, de l’Amazone, ou celle, iodée, du Pacifique ? Côté « eau douce », vous slalomerez entre les racines des arbres géants, vous glisserez sur le fleuve à la rencontre des Indiens huitotos et vous découvrirez des cascades et des sources d’eaux chaudes où vous pourrez vous reposer le temps d’une petite cure thermale. Versant Océan, voici des plages de sable blanc bordées d’eau cristalline, voici des baleines et des tortues, des spots de plongée, de surf et de kitesurf. Les enfants adoreront les jeux nautiques, bouées et bananes gonflables, dont les Colombiens raffolent.

La Colombie est sans doute LE pays où s’initier au café ! Visiter les haciendas est un régal dans tous les sens du terme puisque la balade vous entraîne en jeep à travers les vallées les plus spectaculaires pour admirer les plus beaux panoramas du pays du café, ceux où poussent les vertigineux palmiers qui culminent à 70m de haut. C’est aussi un plaisir d’aller à la rencontre des fermiers dans leurs fincas, de tout apprendre avec eux sur la culture du noir breuvage puis de déguster ensemble ce nectar qui n'aura plus de secret pour vous. Pas encore rassasié ? Alors mettez-vous à la salsa ! Après une ou deux heures de cours avec un prof, vous serez armé pour faire le tour des boîtes et peaufiner votre technique. Le meilleur moyen pour rencontrer les Colombiens !