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Rencontrer une belle Américaine

Rencontrer une belle Américaine. Pendant la première moitié du XXe siècle, les Ford et les Chevrolet se répandirent dans les rues et sur les routes cubaines. En 1959, plus de quatre-vingt-treize pour cent des voitures qui circulaient dans l’île étaient fabriquées aux Etats-Unis… Lorsque, dans les années 60, les Lada, Volga, Skoda, Moscovitch et autres Fiat Polski débarquèrent d’URSS, les Chevrolet Bel-Air, les Mercury Turnpike Cruiser continuèrent à hanter les rêves des Cubains. Collectionneurs malgré eux, beaucoup ont réussi à conserver leur précieuse auto, à coup d’amour et de rafistolages. Pas trop le choix de toutes façons ! Peut-on imaginer aujourd’hui La Havane sans ses belles carrosseries déglinguées 50 sillonnant la ville au rythme de leurs roues usées et du craquement de leurs articulations ? On peut les admirer mais aussi en louer une, histoire de se croire, pendant quelques heures, revenu un siècle en arrière…
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Flaner sur le Malecon

Flâner sur le Malecón, légendaire avenue du bord de mer où se concentrent tous les paradoxes et les insondables contradictions de La Havane, splendeur et délabrement, mélange d'iconographie révolutionnaire et d’ambiance de folie débridée. Se promener au son des moteurs, des chaînes hi-fi, des aboiements de chiens, des apostrophes des bonimenteurs et surtout des discussions enflammées. Boire un verre à l’Hôtel Nacional, joyau architectural édifié en 1930 en plein quartier du Vedado, symbole de l’histoire, de la culture et de l’identité cubaine. Jeter un œil à l’hôtel Habana libre, autre vestige de l’époque où la ville était capitale du plaisir et de l’oisiveté, rendez-vous de Winston Churchill ou de Frank Sinatra. Puis retourner à l’essentiel cubain : la rue, avec sa musique à fond et ses autobus aux cabines décorées comme des arbres de Noël…
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Apprendre la salsa

Apprendre la salsa. La version cubaine est si simple ! I-2-3 et 4, le pas de base s’apprend en trois minutes chrono. Il n’y a plus qu’à se lancer sur la piste de danse et à se laisser guider par les mains expertes de son cavalier ou d’entraîner sa cavalière dans quelques variantes, au rythme de cette fusion d'harmonies et d'instruments d'Afrique et d'Europe. "Salsa" signifie "sauce". Adalberto Alvarez, Albita, Grupo Batazo, Willy Chirino ont mélangé leurs portées et porté à son paroxysme cette sauce musicale. Leurs phrases rythmiques et mélodiques sont dans toutes les têtes. A Cuba, il n’y a qu’à oser pour pratiquer cette danse de la rue populaire.
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Partir a la campagne

Partir à la campagne. Dans la région de Vinales, par exemple et dans la Sierra de los Organos qui composent sans doute les plus beaux paysages ruraux de Cuba. Entre champs de tabac et Mogotes, les paysages sont incroyables. Ces drôles de monticules, trésors de l’humanité, flottent au-dessus du sol comme des personnages préhistoriques…. A leurs pieds pousse l’un des meilleurs tabacs du monde, celui dont on fait les « puros », les havanes. La plante est cultivée par des guajiros dont certains poussent toujours la charrue derrière une paire de bœufs attelés. Dans les fabriques, les mains volent et roulent les feuilles odorantes. En tirer une bouffée c’est inhaler le pays tout entier.
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Déguster les plages

Déguster les plages. Immenses le plus souvent et si diverses. Pas une ne ressemble à une autre ! Cuba est entourée de 900 « cayos », ces îlots où les pirates avaient l’habitude d’enterrer leurs trésors. Cayo Ensenachos, l’un des plus petits, situé sur la côte nord-ouest, possède une plage enchanteresse : une longue bande courbe, quasi déserte, de sable blanc fin comme du talc. On s’y baigne à l’aube avec les pélicans pour seuls voisins. A 120kms de La Havane, Varadero est la cité balnéaire cubaine. On y court le matin, on s’y promène paresseusement l’après midi et on y déguste un cocktail le soir sous les cocotiers en regardant le soleil plonger. Sans compter les vieux hôtels de la station balnéaire, souvenirs du mouvement moderne cubain des années 50 et furieusement tendance aujourd’hui…

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