SantéNigéria

La vaccination contre la fièvre jaune n’est exigée, à l’arrivée - par voie aérienne, maritime ou terrestre - sur le territoire nigérian, que pour les voyageurs ayant transité par un pays d’Afrique subsaharienne ou d’Amérique latine où la maladie est présente, même si la vaccination n’y est pas obligatoire (voir cartes de l’OMS dans nos « news santé »). La fréquence des épidémies au Nigeria justifie absolument notre recommandation de vaccination, désormais valide à vie (à faire dans un centre de vaccinations internationales).

Comme toujours et partout, DTCPolio, ROR pour les enfants, hépatite A (transmission alimentaire), hépatite B (transmission sanguine ou sexuelle). Les vaccinations contre la typhoïde et la rage concernent plus les voyageurs « en brousse » ou les résidents.
Les risques de méningite sont importants dans le nord du pays, en zone sahélienne pendant la saison sèche (de décembre à mars). Le vaccin A/C/Y/W (Menveo ou Nimenrix) est recommandé en cas de contacts rapprochés avec la population malade (humanitaires, soignants).

Il est omniprésent du sud au nord du pays, même en saison sèche, même en ville.
Outre l’indispensable protection vectorielle (répulsifs peau et vêtements, moustiquaires imprégnées où il n’y aurait pas l’air conditionné) qui gardera d’autres affections (dengue, chikungunya, fièvre jaune, etc.), la prise d’un traitement préventif quotidien est indispensable. La prise d’atovaquone-proguanil (Malarone ou un de ses génériques) pendant le voyage + 7 jours, ou celle de doxycycline (Doxypalu) pendant le voyage + 3 semaines, sont les mieux adaptées à un voyage court, moins de 3 mois. La prise hebdomadaire de méfloquine (Lariam) est réservée aux contrindications ou aux intolérances aux autres traitements.

Outre les recommandations élémentaires et alimentaires - peel, wash, cook or throw - pas toujours faciles à respecter, insistons à nouveau sur l’importance de la vigilance sécuritaire que doivent observer les voyageurs, en ville au sud, en brousse au nord.

Les infrastructures sanitaires privées et publiques sont de bonne qualité. En cas de problème médico-chirurgical, il sera indispensable de contacter la compagnie auprès de laquelle a été souscrit, avant le départ, le contrat d’assurance-assistance.

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