Le Tibet en bref

Il faut aller au Tibet. Les raisons qui y poussent sont plus fortes que les autres. Le voyageur ne cautionne que l’intérêt qu’il porte aux gens et aux choses. Et qui ne rêve de ce bout du monde en hauteur, de ces vastes plateaux, de ces montagnes énormes, du Potala ! Il y a un parking devant ? Il y en a un aussi devant le château de Versailles. Un palais résiste à ça. Ü-Tsang, Amdo, Kham, voilà les régions historiques, c’est dans tous les guides du Tibet. C’est le pays lent. Dans leur migration, les antilopes tchirou croisent la ligne de chemin de fer Qinghai-Tibet. Une composition nouvelle prend forme, mais ça passe quand même. On débarque à Lhassa. Ce monde autre qui ne l’est plus tout à fait a gardé intact son pouvoir d’emprise.
Le palais des dalaï-lamas se dresse là, complexe, majestueux. Son inscription au patrimoine mondial de l’Unesco était une évidence. Celle du temple du Jokhang ou des jardins du Norbulingka l’était tout autant. Grands témoins d’une grande civilisation. Les pèlerins attestent eux aussi de cette culture, nombreux, persévérants, fidèles. Ils appartiennent au Tibet d’aujourd’hui comme ils étaient de celui d’hier. Puis on s’en va découvrir les villes historiques de Gyantsé et Shigatsé, avec leur dzong exhaussé et leurs monastères où vivent des moines en chougu rouge, qui méditent, peignent des tankas, disputent de points de doctrine, communiquent par portable. Ils donneront, avec les inflexions acidulées de la pop chinoise, le ton de votre voyage.

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