Découvrez en image les 5 chefs-d’œuvre qui interrogent frontalement les fondements de la société japonaise. Embarquez pour un voyage cinématographique au Japon
Voyage à Tokyo, Yasujirô Ozu (1953)
Ozu filme la déliquescence du système familial traditionnel dans un Japon d’après-guerre, où la modernité fait brutalement irruption – une analyse fine des relations entre les générations, et de la perversité de la société industrielle qui génère l’égotisme.
Contes cruels de la jeunesse, Oshima (1960)
Makoto et Kiyoshi, Bonnie et Clyde japonais rançonnent les automobilistes : un film bouillonnant aux partis pris esthétiques radicaux, cri d’alarme d’une jeunesse sans espoir.
Ran, Akira Kurosawa (1985)
Le Roi Lear transposé dans le Japon féodal du XVIème siècle : une fresque éblouissante de beauté, une réflexion sur la folie du pouvoir et le poids de la tradition.
Hana-bi, Takeshi Kitano (1997)
Un film contemplatif et violent, d’une folle beauté formelle, qui met en scène des adultes au bout du rouleau, qui se réfugient dans l’enfance.
Le conte de la princesse Kaguya Isao Takahata, studio Ghibli (2013)
Le vert paradis de l’enfance opposé à la rigueur du mode de vie impérial. Takahata livre son ultime et plus beau film : une estampe animée, qui prône le libre arbitre à l’encontre des valeurs traditionnelles nippones.