Pour quels voyageurs ?
Pour les amoureux fous du Maroc ! Pour ceux et celles qui, comme nous, tiennent ce pays pour l’un des plus beaux du monde. Pour les voyageurs qui aiment tout autant cultiver un esprit d’aventure que d’aller à la chaleureuse rencontre d’une autre culture. Pour ceux et celles qui veulent retrouver l’esprit nomade, et répondre à l’appel du désert. Pour les voyageurs qui veulent découvrir la plus agréable ville du Maroc : Taroudannt. Pour celles et ceux qui veulent flâner dans des souks qui sont de véritables marché pour les marocains et pas seulement des pièges à touristes. Pour celles et ceux qui veulent assister, au cœur de villages perdus, à de véritables et très simples fantasias. Pour ceux et celles enfin qui veulent voir la rencontre du Maghreb et de l’Afrique.
Ce que l’on y trouve, et nulle part ailleurs.
Le charme unique de Taroudannt. Les cornes de gazelles de la patisserie Oumnia. La terrasse du Café des Arcades sur la Place Al Alouyine pour observer la vie roudani. Les femmes entre elles qui sortent du Hammam Shifa. Les hommes qui se tiennent par la main, le temps d’une conversation. Une carriole menée par un âne déterminé à se frayer un chemin au milieu de la foule. Le souk berbère où les odeurs d’épices –qui sont le vrai parfum des voyages- vous assaillent. Flâner parmi les gris-gris, pattes de lapins, peaux de hérisson censées chasser le mauvais œil. La gentillesse véritable et profonde de la population . Et cette lumière somptueuse, un dégradé d’ocre et de rouge, de parme et de mauve. La si parfaite harmonie.
Vivre un moment unique los d’un voyage dans le grand sud marocain
Distinguer au loin les tentes des nomades protégées par des murets de pierres, les toiles brunes qui ondulent sous la lumière. Le soir approche déjà, les troupeaux rentrent lentement, menés par une vieille femme au profil d’enfant. Elle lance de petits cris stridents pour héler ses bêtes. Assister au retour des hommes. Ils ont fait le voyage de Dades, deux jours de marche pour vendre une chèvre, un mouton. A l’abri des murets, s’installer avec eux pour boire le thé. Les flammes, le breuvage réchauffent. Une odeur de cuisine flotte dans l’air. La nuit vient en longues volutes de crêpe sombre, bouteille d’encre renversée. Les braises grésillent. Elles éclairent les visages penchés sur le plat de graines et de viande. Malaxer les morceaux de mouton, les mélanger à la semoule, au lait suri, aux légumes. Cette sensation âpre, tactile, douce enfin. Un plaisir ajouté aux sens. Litanie des gestes, confrérie des hommes, le groupe se referme sur vous. Une nuit sur le Djebel Saaghro…