Transfert privé et installation pour trois nuits dans le centre. Votre home occupe une belle maison de pierres du XIXe. À l’intérieur, celles-ci donnent d’ailleurs beaucoup de cachet (caucasien) aux parties communes et aux principales chambres. Lesquelles sont sérieusement équipées et confortables, le bois ciré et les tapis arméniens ajoutant leur touche élégante au minéral. Buffets et bibliothèques accentuent un caractère "demeure de famille" sensible. Le petit déjeuner est servi sur place.
Pour commencer, on peut, non loin de là, s’enfoncer dans Kond, l’un des plus vieux quartiers d’Erevan : ruelles sinueuses et étranglées, maisons de pierre gris-bleu, crépis en lambeaux, une atmosphère old time et des habitants qui tapent le carton au soleil ou boivent le café en potinant véhémentement. C'est quelque chose.
Déjà prévu - Erevan à pied, avec un guide francophone privé. La capitale arménienne étonne par son air moderne. Un ambitieux projet d’urbanisme engagé dans les années 1920 s’est conclu soixante ans plus tard par la Cascade, volée de gradins-jardins encore soviétique, mais qui devait faire office de rendez-vous festif postsocialiste (avant de se voir convertie en centre d’art contemporain). Le pilote initial de cette entreprise de longue haleine s’appelait Alexandre Tamanian, 1878-1936, architecte dont le style néo-arménien a profondément marqué la ville. Incluse au plan, la place de la République, autour de laquelle s’organise votre promenade. Esquissée en 1930, son aménagement a duré quarante ans. Au sud-ouest, dans le parc Shahumyan, 2750 fontaines animent cinq grands bassins que bordent de nombreux estaminets. La mosquée Bleue fait un contrepoint XVIIIe à ces ensembles XXe.
Au programme - Visite d’Etchmiadzin, où réside le Patriarche suprême et catholicos de tous les Arméniens, à une vingtaine de kilomètres à l’ouest d’Erevan. Les plus anciennes églises de ce Saint-Siège caucasien datent des IVe, Ve et VIe siècles ; l’église Sourp Hripsimé (vierge martyre du IVe siècle) est un joyau de l’architecture arménienne du VIIe siècle. À Garni, dans la réserve de la forêt de Khosrov, on trouve de belles orgues basaltiques et un temple du dieu solaire Mithra (édifié par le roi d’Arménie Tiridate 1er au 1er siècle). Un peu à l’est, le monastère de Geghard a été bâti au XIIIe siècle sur un monastère rupestre (et scriptorium fameux) antérieur. Un guide francophone privé et un chauffeur vous accompagnent pour la journée.
En option - Soirée jazz au Mezzo.
Transfert privé à Dilijan, au nord du lac Sevan. En chemin, visite des monastères Sevanavank et Harghartsin. Le premier est établi sur une péninsule, à la pointe nord du lac. Fondation royale bagratide du IXe siècle, les vicissitudes de l’histoire ne lui ont laissé que deux églises. Exemplaires de sobriété. Le monastère sylvestre d’Harghartsin, un peu au nord de Dilijan, a trois églises des XIIe et XIIIe siècles, dédiées à saint Grégoire, saint Etienne et à la Vierge. On se trouve dans le périmètre du parc national de Dilijan : relief accentué, feuillus, rhododendrons, chevreuils, écureuils, gypaète barbu. Religion et nature font ici bon ménage. L’hôtel, légèrement à l’écart, donne de sa grande terrasse couverte une jolie vue sur la ville. La maison de pierre est de format classique, avec des huisseries bleu ciel. Chambres claires, simples et confortables. Le petit déjeuner arménien est soigné et plantureux. Un matin ensoleillé, c’est le premier bonheur du jour de le prendre dans le jardin.
Transfert privé à la frontière géorgienne par la route « à la toison verte ». Les monastères de Haghbat et de Sanahin se font face de part et d’autre d’un ravin. Ils datent tous les deux des Xe et XIIIe siècles. Le premier a offert l’asile au grand poète arménien Sayat-Nova, 1712-1795, chassé de la cour du roi géorgien Irakli II. Dans le second, on est attentif aux katchkars (stèles christologiques) et au joli matenadaran, la bibliothèque. Puis, c’est le passage de frontière. Et la route pour Tbilissi.
Installation dans le centre, sur la rive gauche de la Koura. L’hôtel se dresse sur le bord rocheux du fleuve. Les chambres de ce côté permettent de profiter d’une belle situation. De quelque bord qu’elles soient, elles sont modernes et confortables. Équipement conforme au standard international. Les tons dominants étant orangé, bleu roi et blanc. Une touche design donne du pimpant. Le petit déjeuner est servi sur place. Les autres repas se prennent aisément aux environs.
Est-ce dimanche ? On ne manque pas de pousser la porte des églises où, pendant les offices, résonnent les chants polyphoniques classés au patrimoine mondial de l’humanité. Et, dans tous les cas, une promenade dans le populaire quartier Chugureti s’impose.
Déjà prévu - Tbilissi like a friend. Pendant une demi-journée, en compagnie d’un Géorgien francophone, vous explorez la ville au rythme de ses habitants. Rien de préconçu mais, rendez-vous pris, on exprime désirs et curiosités et on esquisse ensemble la promenade (qui permet aussi de collecter bien des tuyaux utiles pour la suite). La ville d’ailleurs invite à la flânerie. Des balcons de bois aux couleurs patinées s’avancent au-dessus des chaussées. Synagogues, églises, mosquées, mais aussi café branchés, jouent des coudes dans les vieux quartiers fleuris. Allant de soi, le cosmopolitisme est serein. Vous pouvez, par exemple, entrer dans la cathédrale orthodoxe de Sion, XIIe siècle, qui abrite une relique vénérée, la croix de sainte Nino de Géorgie ; monter à la forteresse, dont les remparts actuels datent des XVIe et XVIIe siècles, mais qui domine le fleuve Koura depuis le IVe ; fureter dans le quartier arménien, ou remonter l’emblématique avenue Roustavéli.
Prise de contact avec votre chauffeur privé et route pour Stepantsminda. Nuit en vue du mont Kazbek (dans le Haut Caucase). L’hôtel, mis à jour par les architectes Nata Janberidze et Keti Toloraia, a belle allure. Le bâtiment bien découplé et son cadre de montagnes séduisent d’emblée. À l’intérieur, alliance chaleureuse du cuir et du bois. Teintes fauve, beige, bise. Un apaisant équilibre chromatique. Les chambres en tirent profit, mais aussi d’un excellent niveau d’équipement et d’un balcon sur la nature. En cuisine, le chef a la spatule talentueuse et géorgienne, mais pas que. Les lampes donnent une touche industrielle chic à la salle à manger. La grande terrasse se fait de la rusticité une esthétique pointue. Quant à la piscine with a view, elle a peu d’équivalents.
En option - Le patrimoine de Mtskheta.
Route pour Telavi, en Kakhétie. Sur la vieille route militaire géorgienne, on rencontre la forteresse d’Ananouri, XVIIe siècle, clef de la Pchavie et de la Khevsourétie, au bord du réservoir de Jinvali. Les ducs batailleurs de la province l’estimaient une position favorable.
Installation pour deux nuits dans les vignes. Visite des chais, dégustation, vinothérapie, ni l’hôtel ni le spa ne laissent dans l’ignorance des bienfaits de la viniculture. Les bâtiments sont modernes, amples. Dans son particulier, on jouit d’une opulence de formes simples et solides, de matériaux rassurants, d’un confort franc. Le restaurant, bien entendu, est au diapason et associe plats de terroir et bouteilles du domaine. Pour parfaire le délassement, on a recours aux piscines - une intérieure, une extérieure - ou aux bains nordiques.
La tradition de la vigne est ici très ancienne ; on vinifie encore souvent comme pendant l’Antiquité, dans des jarres de terre cuite, dites gvevri. Cette façon de procéder a été inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Unesco. On recense en Géorgie plus de cinq cents cépages, dont le fameux saperavi, qui donne des rouges solides et aromatiques, ou les blancs mtsvane et khatisteli. L’occasion est belle, bien entendu, de déguster ces vins de gvevri qui intriguent tant les amateurs. À Telavi d’abord, ville que distingue par ailleurs un bel héritage artistique. À Sighnaghi, on visite les remparts du XVIIIe siècle et le musée d’histoire et d’ethnographie, ainsi que la vieille ville aux balcons évocateurs de tout un art de vivre. À Tsinandali, c’est l’impressionnante figure du prince Alexander Chavchavadze, hussard, poète et introducteur du romantisme français en Géorgie.
En option - Balade en Kakhétie.
Transfert privé à Tbilissi. Nuit dans une maison ancienne, joliment restaurée. Les galeries de bois sur la cour notamment sont sculptées avec art. À l’intérieur, un certain classicisme arty, qu’animent les peintures de Musya Qeburia. Atmosphère voyage Belle Époque. La sensibilité au design se manifeste un peu partout. Votre chambre est bien équipée et confortable. On y bénéficie d’une atmosphère. Le restaurant maison modernise la tradition géorgienne avec beaucoup de savoir-faire. Le résultat convainc et peut établir les canons culinaires de Tbilissi aujourd’hui. Au bar, on sait préparer des cocktails dignes de ce nom. Lorsque le temps est propice, on profite de la cour.
En option - Bains sulfureux.
Transfert privé à l’aéroport. Vol retour.
