Vol international pour Vancouver puis vol intérieur pour Whitehorse. À l'arrivée, installation pour deux nuits au sein de l'hôtel le plus cosy de la ville. Les chambres s'inspirent de la nature du Yukon et des chalets traditionnels, mêlant bois et couleurs douces, tout en adoptant un parti pris très moderne. Au rez-de-chaussée, le restaurant dévoile une cuisine simple mais généreuse. Le petit plus ? Le bain à remous, idéal pour remettre le corps d'aplomb après un long voyage en avion.
Jadis un simple camp saisonnier, Whitehorse s'est considérablement développée à l'ère de la ruée vers l'or, puis encore quelque peu avec l'ouverture de la Route de l'Alaska. Elle officie aujourd'hui comme capitale du Yukon. Au cours de cette journée, on prend le temps de s'imprégner de l'atmosphère de la ville, partant en quête des fresques murales, passant les portes d'un bar historique où les peaux de bête ont trouvé leur place au mur. Les musées permettent, eux, de s'éduquer sur l'histoire de la province – une sage idée avant de s'enfoncer plus encore dans ce territoire du nord.
Déjà prévue - La remise de votre équipement "grand froid", adapté à des températures pouvant aller jusqu'à -40°C. Bottes en feutre, moufles, pantalon de neige, parka et doublures : voilà qui vous servira d'uniforme pour les prochains jours.
Votre nouvel hôte vous attend au pied de votre adresse du centre-ville. De là, vous filez droit vers votre première aventure nordique.
Au programme - Sortie en traîneau à chien. Oreilles dressées, les canidés émettent des jappements excités, impatients à la perspective de prendre la route. L'attelage prêt, ils s'élancent dans les paysages à la blancheur immaculée, glissant sur la surface comme dans un rêve. La neige semble étouffer tous les bruits, exception faite du souffle des chiens et du crissement de la luge. Si vous vous sentez d'humeur téméraire, prenez le contrôle de votre propre attelage ; sinon, rejoignez celui du guide.
Après cette première expérience riche en sensations, installation pour cinq nuits dans un lodge posté à l'entrée du Kluane National Park, dans l'ombre des monts Martha Black et Archibald. Le bâtiment principal prend la forme d'un vaste chalet en bois enveloppé d'arbres vertigineux. Côté intérieurs, c'est une décoration simple mais cosy qui prédomine. Un feu réconfortant brûle toujours dans l'âtre du lounge commun. Autour, quelques options insolites parsèment le jardin : une yourte, un pod et même un bus scolaire réaménagé.
Après une nuit délicieuse et un petit déjeuner qui l'est tout autant (avec café d'un producteur local), cap sur les paysages enneigés qui pointent à travers les fenêtres pour une nouvelle journée d'émotions.
Au programme - Pêche sur glace. Oubliez tout ce que vous pensiez savoir sur cette activité récréative. Encadré par un guide en la matière, il faut commencer par percer la surface gelée pour pouvoir atteindre l'eau. Le cercle dessiné, les hameçons sont joints à une corde et lestés pour atteindre le fond. L'attente débute alors – car la pêche, glace ou pas, est affaire de patience. Pas d'inquiétude, tout a été prévu pour le plus grand confort de la troupe : un abri chauffé mais aussi un déjeuner réconfortant. En embrassant du regard les paysages alentour, on voit à peine le temps passer.
Au programme - Le Kluane National Park, en privé. Cimes dramatiques, vallées glaciaires, forêts boréales : un silence ébahi emplit l'habitacle tandis que le guide escorte votre groupe à l'intérieur du parc national. Au fil de la journée, les panoramas s'enchaînent derrière la fenêtre sans se ressembler, tous aussi émouvants les uns que les autres.
De retour au lodge, repos de rigueur avant de passer à table. Le dîner est au lodge une affaire sérieuse avec, chaque soir, un repas en trois services qui laisse un souvenir ému aux hôtes. À titre d'illustration, l'équipe collecte au fil des jardins sauge, baies, pétales et même pointes d'épinette pour parfumer les plats. Une véritable expérience sensorielle en perspective.
Au programme - Randonnée en raquettes. Après avoir éprouvé les étendues sauvages en traîneau puis en voiture, l'heure est venue de s'y engager à pied. Les raquettes fermement fixées sous les chaussures, on se laisse happer par la beauté des panoramas traversés. La progression est lente mais sûre et permet de prendre la pleine mesure de ce que l'on voit, sent et touche : un amoncellement de neige qui glisse d'une branche dans un bruit feutré ; les traces furtives d'un animal qui disparaît au loin ; les couleurs inattendues qui griffent le ciel.
De retour au lodge, après le traditionnel – et succulent dîner – installation sur la terrasse pour un spectacle hors du commun. Les guides ont déclaré cette soirée comme la plus prometteuse pour apercevoir les légendaires aurores boréales. On se love donc autour du feu, enveloppé d'une couverture, et on patiente. Si les traînées n'honorent pas le rendez-vous, on ne s'en formalise pas : il est possible de tenter sa chance tous les autres soirs.
Après ces journées bien remplies à patrouiller les décors alentour, l'heure est au relâchement. Un petit déjeuner au lit ? Une marche contemplative dans les environs ? Une virée dans le village voisin ? Voici autant d'options qui s'offrent aux visiteurs. S'abandonner aux mains expertes du personnel pour un massage est également possible. Puis viennent – trop tôt – le dernier dîner, la dernière soirée au coin du feu à scanner le ciel en quête des aurores et, enfin, la dernière nuit dans ce cocon yukonais.
Après un ultime petit déjeuner au chalet, retour à Whitehorse. En chemin, le regard se pose fréquemment à l'extérieur pour espérer capter l'apparition fugace d'un membre de la faune locale. Une fois dans le centre, installation pour la nuit dans l'hôtel fréquenté à l'arrivée, que l'on retrouve avec un plaisir certain. Son atmosphère est réconfortante, de même que le fait d'avoir d'ores et déjà ses adresses favorites dans la localité.
Trajet jusqu'à l'aéroport. Vol pour Vancouver puis vol international retour. Nuit à bord, arrivée le lendemain.
