À l'arrivée, transfert privé pour la ville d'Alajuela, à une dizaine de kilomètres de la capitale, dans la Vallée Centrale. Installation pour la nuit au sein d'un charmant ensemble contemporain bâti dans un style colonial, perché sur une colline. Les chambres y sont spacieuses et confortables. Depuis les hauteurs, jolie vue sur le volcan Poas, la vallée et la ville de San José. En prime, le réveil s'effectue au cœur des plantations de café, qu'il est d'ailleurs possible d'arpenter grâce à un sentier agréable au départ de l'hôtel.
Prise en charge de la voiture de location et route vers le parc national du volcan Arenal. Si le véhicule flirte un temps avec la civilisation, il s'aventure finalement dans les panoramas sauvages du nord-ouest.
En option, sur le chemin - Le parc national du volcan Poas.
Installation pour deux nuits dans un glamping blotti au pied du volcan Arenal. Organisée en demi-lune autour de la piscine, la poignée de tentes est en partie dissimulée par les arbres. Les petits déjeuners sont une affaire sérieuse tandis que, pour les autres repas, on s'élance à la découverte des adresses de la ville, situées à quelques minutes de route seulement.
Le "colosse Arenal", comme il est surnommé par les locaux, a pendant longtemps trompé son monde en se présentant comme une simple montagne. Son réveil n’en fut que plus spectaculaire lors de l'éruption dévastatrice de 1968. Il n’a depuis jamais cessé son activité volcanique mais s'est quelque peu assagi. Aujourd'hui, il offre, outre son magnifique volcan et la richesse écologique de sa flore, des sources d’eau chaude à 38°C et un lac de 85 km², idéal pour les sports nautiques.
Au programme - Balade au fil des ponts suspendus. Le niveau supérieur des cimes de la forêt dense et humide du Costa Rica est la partie la plus exposée au rayonnement solaire et abrite, par conséquent, une très riche biodiversité. Vous l'explorez depuis les sentiers de la réserve privée et les ponts pénétrant au sein de la forêt tropicale, profitant de vues imprenables sur le volcan-vedette des environs.
À la carte - Parcours de tyroliennes au cœur de la canopée.
Route pour Playa Avellana. L'itinéraire quitte la région des volcans pour rejoindre le littoral Pacifique. Installation pour la nuit un peu à l'écart des plages dans un petit hôtel confidentiel avec piscine à débordement. Six bungalows seulement s'épanouissent au cœur de la dizaine d'hectares de jungle. Les chambres ouvrent sur cet environnement rêvé grâce à de grandes fenêtres prolongées par de larges terrasses. Les plus chanceux seront sans attendre introduits au voisinage, composé de singes hurleurs et de nombreux oiseaux colorés.
Déjà prévue - Visite d'une association de protection des tortues. L'organisation a installé son quartier général sur la plage. Elle est ainsi à pied d'œuvre pour secourir les tortues et leurs progénitures en difficulté. Les différentes espèces et leurs caractéristiques sont exposées avant de poursuivre la visite du côté de l'enclos à œufs. Si la chance est au rendez-vous, peut-être arriverez-vous à point nommé pour voir les petits éclore et être libérés sur la plage – c'est depuis la rive qu'ils gagnent les eaux pour leur premier grand voyage.
D'une Playa à l'autre, départ de la côte Pacifique pour descendre, via la Ruta Nacional Primaria 21, le long de la péninsule de Nicoya. Installation pour deux nuits dans une adresse familiale au bord d'une jolie plage de sable blond. Discrètement nichée parmi les arbres et la végétation luxuriante, chacune des quatorze chambres est imprégnée de charme tropical rustique. Çà et là, des havres de détente invitent à la relaxation, de l'immense jardin à la piscine.
Au programme - La bioluminescence en kayak. En jargon scientifique, il est expliqué que certains micro-organismes du phytoplancton réagissent avec l'oxygène lors des courants marins pour se convertir en énergie lumineuse. Plus simplement, cela signifie que tout mouvement dans l'eau génère l'apparition d'une lumière bleue envoûtante. Mené par un guide sous la voûte étoilée, on s'élance en kayak, surpris et émerveillé de voir la pagaie qui s'enfonce sous la surface se parer d'une lueur phosphorescente.
Départ depuis le sable pour rallier Manuel Antonio. La traversée en ferry parmi les pélicans et les frégates offre un moment d’une grande sérénité et, après 1h-1h30 de cabotage sous le soleil, vous débarquez à Puntarenas où des noix de coco fraîchement découpées étancheront votre soif. Puis, cap au sud pour rejoindre votre destination, aux portes de l'incontournable parc national Manuel Antonio.
Installation pour deux nuits dans une adresse simple enveloppée par les collines et la forêt tropicale. Des étages supérieurs, le regard plonge dans la canopée où toucans, aras et singes hurleurs s'en donnent à cœur joie. Plus bas, deux piscines et un restaurant où déguster d'agréables ceviches arrosés de jus naturels.
Déjà prévu - Le parc national Manuel Antonio (vous avez les billets en poche), l'un des plus petits parcs du pays, mais aussi l'un des plus éblouissants. Véritable condensé de Costa Rica, il protège des plages de sable blanc, des récifs coralliens, des montagnes, des îles, des forêts secondaires, une mangrove… Protagonistes de ces décors, une faune et une flore d'une abondance surprenante. Qui sera le premier à repérer singe-hurleur, capucin, raton laveur ou paresseux ? Les paris sont lancés.
Manuel Antonio et son parc national disparaissent dans le rétroviseur tandis que le véhicule fait route vers Dominical via la Costanera Sur, sympathique axe routier qui flirte avec la côte parsemée de plages.
Installation pour deux nuits dans une villa nichée entre jungle et océan. La décoration intérieure a été méticuleusement pensée ; les matériaux naturels (bois, marbre, pierre) y prédominent et les tons neutres s'y associent agréablement. Quant aux 12 000 m² de jardins, ils promettent de belles aventures : la piscine collective garantit de beaux instants de fraîcheur, de même que la cascade privée, coincée entre les rochers. Du haut de l'observatoire, on peut admirer le ballet des baleines et dauphins en saison, avant de se rendre compte qu'on est soi-même dévisagé par un toucan curieux.
Arborant les meilleures vagues du Costa Rica et une plage longue de quatre kilomètres, Dominical se présente comme un vrai coin de paradis pour amateurs de surf et de nature. Les montagnes de l’arrière-pays renferment de nombreux trésors, dont une faune et une flore abondantes. Quant à la côte dentelée de nombreuses baies, elle promet des vues à couper le souffle et un contraste saisissant entre le vert profond de la forêt tropicale et le bleu intense de l’océan Pacifique.
À ne pas manquer - Randonner jusqu'aux cascades de Nauyaca. 4 kilomètres, 2h : c'est le temps qu'il faut en général aux visiteurs pour emprunter le chemin large et ombragé ponctué de quelques passages de rivière jusqu'à destination. Au sommet, deux sentiers desservent le réseau de cascades. Camouflée dans un canyon de la rivière Barucito, Nauyaca se divise en deux avant de se jeter dans une profonde piscine naturelle. On s'y jette avec délectation, savourant la récompense.
À ajouter à votre agenda - Visite guidée du parc national du Corcovado ; cours privé de surf.
Exit la côte Pacifique : route pour San Gerardo, au cœur de la vallée du río Savegre, sanctuaire pour de nombreuses espèces d’oiseaux dont le mythique quetzal resplendissant. Un petit coin de paradis cerné par la cordillère de Talamanca qui s’habille d’un dégradé de verts sur lequel vient souvent se déposer un épais brouillard.
Installation pour la nuit dans un lodge perché à 2600 mètres d'altitude. Tous les espaces étant ouverts sur l'extérieur et les bungalows équipés de murs de verre, on peut de partout et à tout moment profiter d'une vue privilégiée sur la vallée et les montagnes environnantes : depuis son lit, son canapé, sa terrasse privée ou sa table au restaurant.
Au programme - Promenade matinale pour observer le quetzal. Si la région est le sanctuaire de cet oiseau légendaire, véritable star à travers l'Amérique Centrale, il n’est pas aisé de le dénicher : de nature craintive, il évolue dissimulé dans la canopée. C’est donc accompagné d’un guide naturaliste que vous partez en quête de la créature. Soudain, votre accompagnateur ajuste ses jumelles et pointe une tâche vert émeraude sur la végétation. Avec sa crête, son ventre rouge et sa queue pouvant mesurer jusqu'à 50 centimètres, le volatile est, une fois localisé, aisément reconnaissable.
Route pour Puerto Viejo de Talamanca. La région du volcan Turrialba disparaît pour laisser place au sud de la côte Caraïbe et ses influences jamaïcaines. À destination, les plages sont immenses, bordées de sable noir ou blanc, et la jungle omniprésente. Installation pour trois nuits à une dizaine de minutes du centre. Les particuliers sont disséminés aux portes de la forêt tropicale et, de tous les espaces semi-ouverts, parvient le murmure de la nature. Avec cela, les intérieurs sont sobres, élégants à tendance bohème, tout en bois brut et en fraîcheur. On aime beaucoup la piscine, baignée de nature, et le coin détente qui la borde.
Puerto Viejo de Talamanca, ancien village de pêcheurs, est l'essence même du métissage des cultures afro-antillaises, latinos et indigènes bribri. On y vit au rythme du reggae, dans des maisons bariolées au charme typiquement caribéen. La cité allie la douceur de vivre et les ingrédients magiques du Costa Rica : faune et flore exceptionnelles à portée de main et plages sauvages de sable tantôt noir, tantôt blanc. Si l'on vous invite à une salsa brava, attention : il ne s'agit pas de la nouvelle danse locale mais de la fameuse vague qui attire les surfeurs du monde entier. La localité est l'endroit idéal pour se perfectionner à ce sport devenu institution au Costa Rica ou pour flâner dans les rues en terre flanquées d’échoppes en tous genres ainsi que de gargotes relax.
Au programme - La visite du Centro de Rescate Jaguar. Ce parc animalier offre un refuge aux animaux malades, blessés et aux orphelins, avec l’objectif de les réintroduire dans leurs habitats naturels. Le centre est en particulier spécialisé dans l'accueil des petits primates, oiseaux, reptiles et amphibiens. On va donc à leur rencontre en compagnie de bénévoles du refuge et la visite est considérablement enrichie par leurs explications passionnées.
En option - Découverte de la culture et de la gastronomie locales, en privé.
Retour du côté du massif de Talamanca pour rejoindre Turrialba. Cernée par le volcan éponyme et le Río Pacuare, la bourgade bénéficie d'un environnement impressionnant. Installation pour deux nuits en bordure du lac Angostura, non loin de la réserve écologique La Marta, dans une ancienne demeure coloniale reconvertie en hôtel de charme. Autour, de magnifiques jardins peuplés de perroquets et de toucans et, plus loin, pâtures et plantations de café. La piscine n'a pas été oubliée. Bref, c'est parfait pour ces dernières nuits en terre costaricienne.
Nichée entre San José et la côte Caraïbe, la vallée de Turrialba se présente comme le paradis des adeptes de rafting grâce aux fleuves Pacuare et Reventazon, tout en sensations fortes et paysages fabuleux. C'est également le point de départ idéal pour des balades sur les flancs du volcan Turrialba et au fil des plantations agricoles de canne à sucre, de café ou de tabac. Les amateurs de vieilles pierres passeront quant à eux quelques heures au monument archéologique de Guayabo, site préhispanique le plus ancien et le plus important du Costa Rica.
En option - Descente en rafting ; balade à cheval ; visite d'une coopérative de café.
Route pour l'aéroport de San José, restitution de la voiture de location et vol international retour. Nuit à bord et arrivée le lendemain.
