Transfert privé pour Liverpool. Installation pour deux nuits dans Cavern Quarter. L’hôtel occupe un bel immeuble néoclassique de 1884, dans lequel les Beatles sont at home. Cette décoration monomaniaque montre à quel point les Fab Four étaient à la fois anglais et universels. Un motif évident en tout cas, dans un contexte d’impeccable élégance. Dans les chambres, équipement, design, confort, tout est d’un glamour net et précis. Les parties communes sont au diapason. Dans la salle à manger, œuvres de Peter Blake, l’homme de la pochette de Sgt Pepper. Et, sous les icônes, une cuisine anglaise bien dans son siècle. Au lounge bar, on retrouve devinez qui et une atmosphère particulièrement propice à l’afternoon tea. Bref, les étoiles du Merseybeat font partie des joyaux de la couronne.
Déjà prévu au programme - Liverpool en compagnie d'un guide francophone privé. Lequel vous donne les premières clés pour ouvrir cette music city bouillonnante. Les Beatles en étaient, vous l’aurez compris. Et Frankie Goes to Hollywood ou The Zutons, pour n’évoquer qu'eux. Autre passion - sinon religion - municipale, le football. Avec, bien sûr, le Liverpool FC, The Reds : Kevin Keeagan, Steven Gerrard, Mohamed Salah. Et l’Everton FC, The Blues : Howard Kendall, Graeme Sharp, Gordon West. Les Bleus étant à Goodison Park et les Rouges à Anfield Road. Et puis, il y a les docks, dont la réhabilitation et la conversion en zone culturelle et festive permet à la ville de maintenir un standing international élevé. L’économie ayant changé d’axe, de la logistique aux services. La Seconde Guerre mondiale n’a pas été clémente pour Liverpool, mais elle n’a pas tout rasé et des édifices anciens - comme, par exemple, Speke Hall, l’Hôtel de Ville ou la cathédrale anglicane Church of Christ, terminée en plein Liverpool Blitz - se combinent à ceux du second XXe siècle. Cependant, terminons sur une note blue et recommandons chaudement une soirée au Cavern Club qui, outre les Beatles, a vu passer le gratin du jazz, du rock et de la pop. Etablissement mythique s’il en est.
Prise en main de la voiture et route pour Lake District. Installation pour trois nuits à Windermere. Avec ses pierres grises, ses ardoises, ses huisseries néogothiques et son jardin à massifs, le cottage victorien est empreint d’un grand charme country side. Dedans, la décoration mélange tout ce que vous pouvez imaginer lorsqu'est évoquée une maison anglaise. Le résultat est, bien entendu, cosy. L’atmosphère des chambres délicieuse, le confort enveloppant. Le breakfast est servi sur place. L’afternoon tea aussi (et il faut y succomber au moins une fois). Le soir, on peut avoir une collation. Ce qui est assez épatant lorsque des potted shrimps sont au menu. L’Angleterre est alors quintessenciée. S’il s’agissait d’un repas en bonne et due forme, les environs sont pleins de solutions culinaires.
Vous vous trouvez donc dans le fameux Lake District National Park. On ignore si l’aventure amènera à lire Samuel Coleridge - The Rime of the Ancient Mariner, 1799 - ou William Wordsworth - I Wandered Lonely as a Cloud, 1804 - mais elle aura sûrement provoqué des élans d’enthousiasme pareils à ceux des deux Lake Poets. Lacs, collines, monts, la région est absolument splendide (et inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco). Entre Windermere et Keswick, ce sont les Central Fells, le cœur du District. Pas la partie qui monte le plus haut, mais un paysage bien découplé et varié, plein de séduction champêtre et de couleurs changeantes. Autour de Keswick, Walla Crag et Bleaberry Fells offrent des randonnées abordables. Les entours de Derwentwater aussi. Flore et faune profitent de la protection assurée par l’administration. L’écureuil roux notamment, auquel son cousin gris venu d’Amérique fait ailleurs une concurrence sévère.
En option - Randonnée guidée.
Déjà prévu au programme - Croisière-rando autour de l’Ullswater Lake. A l’est de Keswick, Ullswater est un long lac glaciaire, sur lequel on régate assidument. Aujourd’hui, vous embarquez sur l’un des vieux steamers qui assurent le service sur ces eaux depuis la fin du XIXe siècle. Fins et élégants, les bateaux glissent sur la surface sans beaucoup la remuer : plein les yeux et pas secoués. On se rend ainsi jusqu’à Aira Force, cascade du ruisseau Aira Beck, lequel fait une chute spectaculaire d’une vingtaine de mètres peu avant d’entrer dans le lac parmi les narcisses. De là, on récupère l’Ullswater Way pour une randonnée de retour à Glenridding, le petit port de départ. Une heure et demie de marche aisée.
Route pour le parc national des Yorkshire Dales. Nuit à Bainbridge. L'établissement consiste en une ancienne école, avec la maison du directeur. Tout cela datant du milieu du XIXe siècle. Les environs de campagne sont délicieux. Avec tout près la River Ure et la cascade à trois sauts d'Aysgarth Falls. Cheminées, bois de chêne, dallages, cuirs, les parties communes ont de la tenue. Les chambres aussi, parfaitement équipées et confortables. La décoration ne recule pas devant un brin de décorum et évoque par des détails choisis les voyages des propriétaires : Caraïbes, Maroc, New York, etc. Le restaurant maison est dans le calepin des gourmets. Le chef Dan Shotton n'ayant pas son pareil pour croiser ingrédients du terroir et technique affutée. Alors, agneau du Wensleydale aux navets, ou flétan aux crevettes grises et bisque de langoustine, par exemple. Très jolie cave. Service de spa à la demande.
Route pour York. Nuit à quelques minutes de la cathédrale, dans une townhouse Regency. Pour réussir une hybridation, il faut avoir le sens de la mesure et agir avec précision. C’est ce qui semble avoir guidé la conception de l’hôtel : l’équilibre entre héritage, esprit déco et art de vivre est impeccable, frais, enjôleur. On est là-dedans comme un coq en pâte. Le restaurant sert à la flamme ou sur glace tout ce qui - troupeaux, variétés, moissons, prises - définit la région comme garde-manger. Le spa bénéficie des voûtes de brique du sous-sol et d’un personnel tout à fait qualifié.
Déjà prévu au programme - La cathédrale de York. Le billet donne accès à l’église et permet de monter tout en haut de la tour centrale. Les 274 marches demandent que l’on soit en forme et pas sujet au vertige, mais la vue est fantastic sur la ville et la campagne. L’édifice est d’un gothique à la fois ample et sophistiqué. Parmi d’autres splendeurs, on remarque les verrières : c’est le plus bel ensemble de vitraux anciens de Grande-Bretagne. Un véritable trésor.
Route pour Manchester. Restitution de la voiture et trajet retour en train ou en avion.
En option - Une nuit à Manchester.
