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Suggestion 100% personnalisable selon vos envies
Transfert et installation pour trois nuits à Pest, dans le quartier central de Terézvaros. Le bâtiment XVIIIe a une cour intérieure tapissée de vigne vierge. Des galeries courent d’étage en étage. Cela dit, l’esprit de l’hôtel est complètement contemporain, de la gestion green à la déco ultra graphique. Les chambres se partagent selon quatre thèmes : Classic, Cool, Natural et Heaven. De plus en plus impalpable, mais toujours très confortable. On prend le petit déjeuner sur place, et on s’en trouve bien : savoureux, dans un cadre bistro. Le bar, qui interprète de façon glamour le concept ruine, draine une clientèle assidue de jeunes actifs, question d’art optique et de cocktails bien faits. Le sauna et la salle de remise en forme confèrent aux caves une dignité bien-être inattendue.
Déjà prévu au programme - Le quartier juif. Le judaïsme en Hongrie a une implantation ancienne ; de nos jours, la communauté hongroise est, après la Shoa et malgré un déclin démographique régulier, la plus importante d’Europe centrale. En compagnie d’un guide privé francophone, promenade dans les rues qui entourent la Grande Synagogue (1854-1859). Celle-ci, de style mauresque, a une capacité significative de 3500 places. Le catholicisme de son architecte, Ludwig Förster, explique sans doute quelques aménagements originaux, comme les chaires et la place de la bimah. Le judaïsme libéral hongrois - néologue - a ici son centre. On visite aussi le parc de la mémoire, où sont commémorés les 600 000 victimes juives de la Shoa et les Justes parmi les nations, dont Raoul Wallenberg. La maison natale de Theodor Herzl se trouve à quelques rues de là. A la pâtisserie Fröhlich, on goûte à une sucrerie délicieuse, le flodni, où entrent noix, grains de pavot, confiture et pomme.
Déjà prévu au programme - Budapest tendance. Il y a la Budapest des catalogues ; la Budapest en voie d’institutionnalisation, celle des ruin bars, tout de même bien sympa ; la Budapest créative. C’est cette dernière que vous arpentez aujourd’hui. On en descelle la géographie cryptique avec un guide privé, francophone et informé. La boutique FlatLAB perche au 3e étage : stylistes pointus. Le cinéma Puskin innovait en 1929, avec le parlant ; aujourd’hui, toujours sur la brèche, il programme sans concessions mainstream. Pour une batterie de cuisine et des tissus durables, fabriqués par de petits ateliers indépendants : Printa. A Telep, on rencontre autour du bar la jeune garde design, mode, musique, graphisme, photo, etc. Et le street art du Danube ne manque ni d’intérêt, ni de vigueur.
Une sortie turbulente, qui invite à chercher autre chose à côté des grands incontournables. Le joli turbé de Gül Baba, par exemple, derviche et poète contemporain de Soliman le Magnifique ; ou les bains Kiraly, encore dans leur vapeur ottomane.
En option - Les bains Széchenyi.
Prise en compte de la voiture de location et route le long du Danube pour Györ. A la sortie de Budapest, on peut s’arrêter au très évocateur écomusée de Szentendre, qui réunit des bâtiments des XVIIIe-XIXe siècles et restitue la vie rurale traditionnelle avec le respect romantique voulu. Le château fort de Visegrad (XIIIe-XVIe siècles) offre sur le Danube un point de vue fantastique. Et il existe des monuments dont les dimensions marquent que leur influence s’étend bien au-delà de leur lieu d’établissement, ainsi la cathédrale Saint-Adalbert d’Esztergom (1822-1869) : un dôme de 100 m de haut et un rayonnement national. Nuit dans le centre historique de Györ. L’hôtel occupe un ancien monastère bâti au début du XVIIIe siècle. La décoration a conservé de beaux éléments baroques - les boiseries de la bibliothèque notamment. Longs couloirs, typiques de l’architecture monacale et chambres simples, mais confortables. Le bar propose de la bière tchèque. On emporte sa pinte sous les arbres de la cour intérieure pour un petit moment de paix apéritive. Au restaurant, cuisine hongroise traditionnelle.
Déjà prévu au programme - Györ, les incontournables. A la confluence du Danube, de la Raba et de la Rabca, Györ possède un charme fluviatile malgré son statut industriel. La vieille ville conserve aussi de beaux édifices anciens. Avec un guide francophone privé, on se promène à pied. Et on admire l’intérieur baroque (1635-1650) de la cathédrale de la Sainte-Vierge-Marie ; l’ensemble église, maison de l’ordre et collège des jésuites (XVIIe siècle) ; le néo-roman compact de la Grande Synagogue (1868-1870) ; etc.
Route pour Sopron. Nuit dans un quartier calme du centre historique, à 300 mètres de la tour du feu. Belle maison à cour, avec un jardinet, intérieur coquet. Les chambres sont simples et fonctionnelles, climatisées, les salles de bain très convenables. Le restaurant dresse ses couverts sous de belles voûtes qui, pour les plus profondes, datent du XVIe siècle. A la carte, vins de Sopron et du Burgenland (cépages Blaufränkisch, Traminer / savagnin, Grüner Veltliner), cuisine hongroise terroir : foie gras d’oie à la gelée de figue, soupe de poisson-chat, veau au paprika, poivrons farcis, crêpes, par exemple.
La physionomie de la cité en suggère l’ancienneté (vestiges romains de Scarbantia) et une vieille prospérité (nobles et marchands ayant toujours eu les moyens de construire bien et moderne). On rencontre ici tous les styles européens, adoptés mode après mode par les bâtisseurs. La fameuse tour du feu est emblématique à cet égard, qui empile fondations médiévales, galerie à colonnade Renaissance et bulbe à lanterne baroque. Et se trouve percée d’un passage célébrant la fidélité à la Hongrie - référendum de 1921 - d’une ville presqu’Autrichienne.
Route pour Badacsonytomaj et le lac Balaton. En route, stop à l’abbaye bénédictine de Pannonhalma, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco. Fondée au Xe siècle, elle illustre de façon très complète l’évolution du monachisme européen, à travers les conceptions religieuses, les arts, l’économie. Une grande leçon de mutation fidèle.
Installation pour trois nuits dans un cadre de vignes et de noyers sur la rive nord du lac Balaton. Un jardin touffu entoure la maison, milieu XIXe, qui regarde vers le lac. Dehors, murs gris perle et blanc, toit de tuiles mécaniques rouges. Dedans, l’aménagement combine design et bâti rustique avec un vrai sens de la synthèse. Les chambres sont confortables, bien équipées. On s’y sent très at home. Des repas se préparent l’été sur le barbecue extérieur : légumes, viandes, poissons passent à la braise. Avec le vin des vignerons du secteur et des salades de fruits et de légumes frais, ces grillades font merveille. Pour rallier la plage de Badacsonytomaj, une brève promenade suffit.
Avec le lac, dont la rive nord est plutôt thermale et la rive sud plutôt balnéaire, le vignoble de la région en constitue l’attrait le plus évident. Les ceps raient de lignes régulières les pentes qui descendent doucement vers l’eau. Pinot gris et Welschriesling souvent. Les vins du Badacsony ont du corps et des arômes complexes. Au-dessus du village, l’inselberg Badacsony, avec des orgues basaltiques de 50 mètres, ravit les âmes telluriques. En quelques tours de roue, on rejoint Veszprém, qui compose un traité d’architecture plein de charme et d’équilibre. Plantée au milieu, la cathédrale Szent Mihaly, qu’une restauration du début du XXe siècle a rendue à sa pureté gothique du XIVe. Quelques kilomètres au nord-ouest, les amateurs de choses délicates et cassantes s’enchanteront des porcelaines de la manufacture de Herend. La respectable maison a fourni aux tables de la reine Victoria et de l’empereur François-Joseph, et donc, par voie de conséquence, à celles des grandes familles bourgeoises européenne de l’époque. Pour avoir chez soi en douze couverts ce que Schönbrunn avait en cent-vingt. Ensuite, peut-être, le lac thermal de Héviz : eaux chaudes naturelles, dont les Romains déjà avaient remarqué les effets curatifs. En barbotant dans ce bain de jouvence, on s’enchante des pavillons Belle Epoque et des nénuphars. On relève aussi avec intérêt que le beau monastère bénédictin de Tihany au bord du lac Balaton - quel bleu là-haut ! - a pour dédicataire saint Aignan d’Orléans, qui défendit la ville contre les Huns en 451.
Déjà prévu au programme - Balade gourmande. Il s’agit, entre autres choses, de vérifier chez les vignerons ce que le paragraphe précédent dit de leurs vins. Un guide privé francophone étant de la partie. Suit un marché bio : les potagers du coin produisent des légumes rebondis et colorés, paprikas en tête, dont on a pu apprécier les qualités gustatives dans les salades, les ragoûts et autour des grillades. Des vergers, arrivent abricots, cerises, pêches, prunes, etc. Suivent un moutardier et un fromager - à ce stade du voyage, on a sans doute déjà rencontré le balaton, fromage de vache à pâte pressée, douce, avec une pointe d’acidité plaisante. Suit encore la palinka. En Hongrie, l’heure convient presque toujours à une petite palinka, l’alcool de fruit. Abricot (barackpalinka) et cerise (meggypalinka) se révèlent tout particulièrement parfumées.
Route pour Pécs. Installation pour deux nuits dans un jeune hôtel du vieux centre. La netteté des aménagements doit beaucoup au parti pris contemporain. Les chambres sont claires et nominales, bon niveau d’équipement. Le matin, on fait le plein de calories au buffet du petit déjeuner. Les visites commencent quasiment sur le pas de la porte. Pour étendre son rayon d’action, on peut louer des vélos sur place. Le moment venu, la proximité de tout permet de trouver rapidement l’auberge proportionnée à la faim ressentie.
L’ancienne Sopianae des Romains possède un patrimoine artistique d’une étourdissante richesse. Les quartiers historiques rendent un compte soigné de ce à quoi ressemblait une ville austro-hongroise. Les reliefs ottomans ont été intégrés ; les vestiges antiques et médiévaux dégagés. Les promenades apportent toujours de nouveaux sujets d’ébaudissement.
Déjà prévu au programme - Pécs, les incontournables. Avec un guide privé francophone, on passe en revue les principaux monuments de Pécs, en commençant par la place Széchenyi, où se trouvent l’hôtel de ville, éclectique et baroquisant (1907) ; l’hôtel Nador, inauguré en 1846 ; la colonne de la Trinité (1740). Et, surtout, l’église Notre-Dame-de-la-Chandeleur, mosquée édifiée entre 1543 et 1546 par Qasim Pacha, avec les pierres d’une église gothique, puis transformée en église catholique en 1702, après la reconquête habsbourgeoise. C’est le plus important monument ottoman encore visible en Hongrie. L’Unesco a inscrit au patrimoine mondial la nécropole paléochrétienne, dont les éléments primitifs remontent au IVe siècle. La chambre mortuaire des saints Pierre et Paul - d’après une fresque qui la décore - de la Cella Septichora vous fait remonter le temps de façon express et émouvante. Et puis, Pécs compte Victor Vasarely parmi ses fils ; un musée le rappelle ; une sculpture optique aussi, devant l’église des pères paulins. Vasarely ? Le logo Renault de 1972 à 1981, par exemple.
Route pour Szeged, au bord de la rivière Tisza. Le château de Siklos mérite un arrêt. Pour d’imposantes proportions et pour le souvenir d’une héroïne nationale : Dorottya Kanizsai (1490-1532) fit enterrer les morts hongrois de la bataille de Mohács - victoire éclair qui ouvrit à Soliman le Magnifique la route de Buda.
Nuit dans le centre historique. Une très belle maison de ville de la fin des années 1850 abrite l’hôtel. La conception des espaces, la décoration sont résolument contemporaines. Voyez le parement de verre et d’acier de la cour intérieure. Les chambres répondent aux critères urbains chic internationaux. Tons gris, tabac, bronze ; fusion de la salle de bain - la baignoire, un meuble au même titre que le lit ; connexions diverses ; mobilier design. Un restaurant et un café réunissent les hôtes. Le premier pratique, dans l’esprit de la déco, une cuisine qui passe la tradition hongroise au tamis international, ce que les critiques internationaux apprécient. A l’usage, on acquiesce. Le second fait coffee shop avec bonheur. L'espace réservé au bien-être tient le niveau dans sa partie.
Deux monuments. La cathédrale d’abord, construite de 1913 à 1930, grande église néo-romane et concentré patriotique : la Vierge portant la couronne de Hongrie, la Vierge portant le costume traditionnel hongrois, etc. Le goulasch de Szeged ensuite : porc, paprika, choucroute, ce qu’il faut de crème. Quand la cuiller tient, toute seule, la verticale dans le plat, il est bon !
Route pour Kecskemét. En passant par Opusztaszer, on ne saurait manquer L’arrivée des Hongrois (en Pannonie), d’Arpad Feszty, panorama de 1894. La toile mesure 15 mètres de haut et 120 de long, les personnages pullulent, le mouvement d’ensemble est proprement océanique. Derniers feux de la peinture-spectacle : le panoramique cinéma va bientôt tuer le panorama.
Nuit dans la Puszta, au nord-ouest de Kecskemét. Des bâtiments blancs, régulièrement répartis autour d’une maison mère, dans un parc bien entretenu. Au passage, on repère avec plaisir une piscine extérieure. A l’intérieur, ça oscille entre références équestres, rusticité pop, design cossu. Chambres et parties communes sont confortables en tout cas. Le restaurant prépare la cuisine easy going que l’atmosphère laissait présager. Et le quartier bien-être, avec massages, sauna, jacuzzi, ne manque pas d’atouts.
Kecskemét offre aux visiteurs un bel ensemble d’immeubles XIXe, dans lequel on distingue l’hôtel de ville (Ödön Lechner et Gyula Partos, 1893-1896) et le palais Cifra (Markus Géza, 1902), paré de céramique Jugendstil.
Route pour Eger. La Puszta, la plaine, est le domaine des csikosok, les gauchos hongrois. Ils font, à l’occasion de spectacles équestres, la démonstration de leur virtuosité. La poste hongroise, qui consiste à monter debout une paire de chevaux, a généralement marqué les esprits. L’élevage national a un aspect farouche. Le bœuf gris, avec ses longues cornes courbes, par exemple, ou le mouton racka, qui porte sur la tête un V torsadé et sur le dos un manteau laineux très flower power. De loin en loin, un faucon kobez fait le saint esprit ; des oies naines surveillent leur duveteuse progéniture. On canote sur le lac Tisza, ou on en visite le centre d’information écologique.
Installation pour deux nuits un peu au nord du centre historique d’Eger. L’hôtel, entouré d’un vaste jardin méditerranéen, se signale par son agréable profil chalet. Les chambres marquent un souci de distinction. La salle à manger aussi. Ce qui résulte en couleurs chaudes, belles étoffes et un mobilier qui penche vers le XVIIIe siècle. On n’en jouit pas moins d’un contexte technique très au point. Au bar (intéressante sélection de vins hongrois), un billard. Le service de spa, la piscine intérieure, le sauna, le jacuzzi complètent admirablement le soin apporté au cadre de vie des hôtes.
Heurs et malheurs ont marqué l’histoire de la ville. Elle en garde un paysage complexe et profond, où fortifications, réseau de caves, palais baroques, églises rococo, immeubles Art nouveau jouent des coudes. De l’église des cordeliers - plan de l’architecte pragois Kilian Ignaz Dientzenhofer (1689-1751) - au Beatles Muzeum, il y a de quoi faire ! Sans compter l’indispensable séance thermale et la dégustation d’Egri Bikavér.
Déjà prévu au programme - Eger, les incontournables. Le château, le minaret et la basilique font un résumé schématique, mais possible, de l’histoire d’Eger. Le premier a vu s’affronter Hongrois et Turcs à plusieurs reprises au XVIe siècle, Ottomans et Habsbourg au XVIIe, Autrichiens et Hongrois au XVIIIe. Le minaret est celui de la mosquée Kethüda (XVIIe siècle), aujourd’hui disparue ; rare ouvrage de ce type encore visible en Hongrie, il s’élève longiligne devant l’église Szent Sebestyen. La basilique de Saint-Jean-Apôtre, construite par Jozsef Hilda entre 1831 et 1837, ne peut laisser indifférent, ni par l’ampleur de ses volumes, ni par celle de ses décors peints. Un guide privé francophone vous accompagne de l’un à l’autre monument.
Route pour Budapest et rendu de la voiture. Trajet retour.
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