Accueil en anglais et assistance aux formalités. Transfert. Installation pour deux nuits dans un édifice Bauhaus de Shlomo Liaskovsky, 1934. Ce style architectural a trouvé à Tel Aviv une terre d’adoption. C’est à Karim Rashid que l’on doit la décoration intérieure, pleine de réminiscences pop et de formes organiques. Les chambres sont tout à fait confortables, relevées de couleurs acidulées ou de gris-bleu électrique. Pas de restaurant à proprement parler, mais il suffit de sortir un peu. Un snack-bar et un café permettent toutefois de prendre des collations. Le spa propose une large palette de soins, administrés avec un professionnalisme exemplaire. Le toit est un espace de sociabilité, avec vue sur Tel Aviv. Là, piscine à débordement et cocktail-bar accueillent adeptes du crawl et noctambules branchés. La plage est à deux pas.
Au sud de Tel Aviv, Jaffa est l’un des plus anciens ports du Levant. Ce qui veut dire plusieurs millénaires d’une histoire mouvementée. Cependant, on a le sentiment qu’aujourd’hui Old Jaffa est lasse des tensions et des horions. Elle s’en remet au charme de ses vieilles rues, dont l’héritage architectural est évalué à la hausse, et à une certaine tolérance. Une activité artistique et festive soutenue se déploie autour du port et de Yefet Street. Galeries, théâtres, boutiques, restaurants justifient que l’on réponde positivement à leurs cartes et programmes. Entre la tour de l’horloge ottomane et le phare, construit par les Français dans les années 1860, c’est un petit monde plein d’énergie et de détermination qui cherche des solutions d’avenir. En étant attentif, vous devriez trouver ici le meilleur houmous du pays. Ce qui n’est pas peu dire. Et le port - pas complètement de plaisance - fournit encore aux tables du quartier la fish school Jaffa, la marée.
Prise en main de la voiture. Route pour la Galilée. Installation pour deux nuits au sud de Chorazim, dans les monts au-dessus du lac de Tibériade (dont on voit la nappe bleue - ou étain - et sa brève bordure de champs cultivés). Le domaine entretient des chevaux de monte et des poney. Les sorties équestres sont donc à l’ordre du jour. On s’installe dans deux bungalows en pierre et bois, simples et confortables. Fonctionnels avec une note de rusticité tranquille. Le jardin se prolonge naturellement dans la campagne. Il y a une piscine extérieure. Le restaurant de la maison s’est taillé une réputation de bonne table sur un assez grand rayon. Comme sous tous les aspects de l’hôtel, les enfants sont pris à table pour ce qu’ils sont : des hôtes que l’on cherche à satisfaire et séduire. Bonne atmosphère.
Déjà prévu au programme - Nazareth, en privé. Avec un accompagnateur francophone, promenade dans la ville où Joseph exerçait son métier de charpentier. La tradition situe sa maison-atelier à l’emplacement de l’église Saint Joseph. La basilique de l’Annonciation, édifiée au-dessus d’une grotte où aurait vécu la Vierge Marie, est la plus vaste église du Proche-Orient. Ces édifices du XXe siècle sont les derniers venus d’un empilement de bâtis dont la base remonte à l’époque de la vie de Jésus. On se trouve donc là concrètement au centre du mystère chrétien de l’Incarnation. D’ailleurs, si la basilique salésienne de Jésus Adolescent n’évoque pas un messie en hoodie, elle invite à l’envisager en son âge critique. Nazareth est aussi une ville arabe importante, où les chrétiens sont majoritaires.
En option - La Galilée dans les assiettes.
Route pour la Judée. Déjà prévu - Un billet pour une plage de la mer Morte. Cette eau célèbre où l’on fait bouchon engage bien entendu à un plouf collectif.
A Jérusalem, installation pour trois nuits en vue du jardin de l’Indépendance (et du musée de la Tolérance). L’hôtel occupe un bâtiment XIXe vigoureusement mis au goût du jour. Rénovation et décoration sont dus à l’architecte Yossi Friedman. Le résultat ajuste style international et touches hiérosolymitaines. Des canapés en vieux cuir du lounge à la belle literie de coton égyptien des chambres, et jusqu’au produits de bain made in England, l’indice de confort est élevé. Le spa est entre les mains bienfaisante d’un personnel qualifié. Là, on a accès à un jacuzzi et à un autre jacuzzi, plus un bassin de nage, sur le toit. En prime, vue splendide sur Jérusalem. Le restaurant-bar est sous la houlette d’un chef renommé, Uriel Kimchi, et cela se sent agréablement. La maison s’enorgueillit de cocktails virtuoses. Le quartier pittoresque de Nahalat Shiv’a est à deux pas.
En option - Visite du kibboutz Sdé Eliahou.
Déjà prévu au programme - Jérusalem, l’ancienne. Derrière ses murs ottomans, la vieille-ville de Jérusalem est un concentré d’art moyen-oriental, de sentiment religieux, de passion politique, de mythes divers et de problèmes logistiques aigus. On la découvre à pied, avec un guide francophone privé. C’est la meilleure façon d’en éprouver l’atmosphère, le charme biscornu et les bulles inattendues de sérénité. Le commerce, boutique et marché, a gardé une bonne part de son pittoresque, de ses couleurs, de sa rhétorique fleurie. Le dôme du Rocher domine le périmètre de sa coupole dorée ; construit au VIIe siècle, constamment remanié, il raconte l’histoire des puissances et des impuissances musulmanes. Depuis sa fondation au IVe siècle sur les lieux du supplice et de la tombe de Jésus, jusqu’aux restaurations des années 1990, l’église du Saint-Sépulcre elle aussi a enregistré, dans la permanence de la foi, les aléas de l’aventure chrétienne. Et lorsque la synagogue Hourva est inaugurée, en mars 2010, les fidèles peuvent y lire à même les murs le récit tumultueux du retour des juifs de la diaspora à Jérusalem.
Déjà prévu au programme - Un chauffeur pour Bethléem. Demi-journée en Cisjordanie, avec un chauffeur anglophone privé. Construite sur l’emplacement présumé de la naissance de Jésus, la basilique de la Nativité de Bethléem, dans laquelle on entre par une porte basse, la porte de l’Humilité, date des IVe et VIe siècles. La grotte où la Vierge aurait mis au monde son fils est située sous l’église. Celle-ci est administrée conjointement par l’Eglise orthodoxe de Jérusalem, l’Eglise apostolique arménienne et le Patriarcat latin de Jérusalem (catholique). La répartition des périmètres et des responsabilités a été fixée par un décret ottoman en 1852. On peut aussi se rendre dans cette grande institution orientale qu’est le souk. Car le commerce n’est pas un simple accessoire de l’existence, c’est une façon d’aborder celle-ci. Il y a la marchandise, bien entendu, mais elle importe sans doute moins que les relations qu’elle suscite. Faire l’article ou marchander, c’est communiquer.
Route pour le Néguev central. En chemin, arrêt possible à Massada (avec réservation d’un créneau d’accès), haut lieu de la résistance juive aux Romains : mesa fortifiée par Hérode le Grand, qui vit les Sicaires tenir tête à la Legio X Fretensis avant de se suicider collectivement. Lieu symbole, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. A Ein Gedi, oasis au bord de la mer Morte, autre site archéologique majeur (synagogue du IIIe siècle), parc naturel (où observer le bouquetin de Nubie) et station balnéaire. A Mitzpe Ramon, installation pour deux nuits au bord du cratère. Dans l’une des unités d’habitation en pierre qui constituent l’hôtel. Avec ses baies et ses terrasses, l’établissement fait du désert un spectacle majestueux. Avec son classicisme moderne, ses piscines, son spa, sa salle de gym, son restaurant, son bar, sa salle de cinéma, il fait du voyageur un hôte de marque. Parmi les activités, vélo, tir à l’arc, équitation, avec laquelle on peut donc renouer.
Mitzpe Ramon est installée sur le bord nord du cirque karstique de Ramon (Makhtesh Ramon). Et on réalise là que le Néguev n’est pas un désert pour rire. La ville appuie désormais son développement sur l’écotourisme. La petite réserve naturelle Bio Ramon, présente de façon claire et ludique l’étonnant écosystème du désert. Pas très loin au nord, près du kibboutz Sdé Boker, les grandes ruines d’Avdat, relais nabatéen sur une route de l’encens ayant traversé l’extrémité occidentale du Néguev (elle reliait l’Inde à l’Egypte), sont inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco.
En option - Le chemin des bergers.
Route pour Eilat. Rendu de la voiture. Transfert à l’aéroport et vol retour.
