Arrivée à Milan, d'où part votre train pour Parme. Installation pour trois nuits dans un hôtel de charme qui a investi les murs d'une historique demeure parmesane faisant face à la Piazza Duomo. Certes, il ne reste pas grand-chose de l'ancienne maison datant de 1222. Quelques vieux murs, un arc. Mais le palais actuel du XVIIIe siècle demeure un bel exemple de style néo-classique. Magnifiquement restauré et transformé en résidence de luxe, il appartient à une grande famille parmesane, les Rosa Prati, qui le gèrent toujours. Dans la chambre, tout est d'époque, sauf, évidemment, le lit et la salle de bains. Le mobilier est superbe, de véritables antiquités que la famille n'a eu qu'à puiser dans les réserves ancestrales. Les plafonds sont hauts, les étages aussi. Le restaurant est récompensé d'une étoile par le guide Michelin. On s'y délecte de spécialités locales : fromages et charcuteries, arrosés de vins délicats. Une ode aux traditions culinaires de l'Émilie-Romagne.
Ville natale du grand peintre Parmigianino, de Jean-Baptiste Bodoni et de Giuseppe Verdi, ville des Bourbons et de Marie-Louise d'Autriche, mais aussi celle du Prosciutto di Parma et du Parmigiano Reggiano, Parme fascine. On déambule dans ses ruelles sinueuses aux façades colorées, appréciant l'architecture médiévale du Baptistère et celle du Duomo roman. On visite le palais du Giardino, et on ne manque surtout pas de déjeuner dans l'une de ses nombreuses trattorie, ni de s'installer en terrasse du côté de la via Farini pour savourer un verre de lambrusco. C'est un peu cela la dolce vita, n'est-ce pas ?
Au programme - Parme en privé. Parme, la discrète, mérite de sortir de l'ombre, allant au-delà de la renommée de son jambon, de son fromage et de la chartreuse. La balade commence par la cathédrale de Santa Maria Assunta, dont la façade, ornée de marbre, dissimule des salles décorées de fresques, et se poursuit par un aperçu du Palazzo Pilotta. Une pause s'impose ensuite dans l'un des plus grands théâtres italiens, le théâtre Farnese, dont la salle est un modèle de raffinement et de style, avant de continuer vers un autre théâtre prestigieux, le Regio, puis la basilique Santa Maria della Steccata, représentative de la Renaissance parmesane, jusqu'à la place Giuseppe Garibaldi, centre névralgique de la ville.
Nouveau trajet en train pour rejoindre Bologne. Installation pour quatre nuits dans le centre historique, dans le quartier universitaire. Votre maison d’hôtes est une véritable institution. Au sein de cette même maison, les grands-parents de l’actuel propriétaire proposaient déjà des chambres aux visiteurs venus découvrir la ville. C’est donc tout logiquement que Guido, le petit-fils, a repris le flambeau. La demeure dispose de trois belles chambres, un brin baroques. Dans chacune d’entre elles, une pièce unique issue de la collection d’art privée de la famille vient sublimer les lieux : miroir antique, arbre de vie design ou baignoire baroque. Partout, la maison a su mêler pièces anciennes et éléments de design et d’art contemporain.
Au programme - Bologne à vélo. La ville possède un centre-ville semi-piéton, ce qui permet le choix d'itinéraires adaptés, tranquilles et sécurisés. On sillonne la ville sans trop d'efforts en passant sous ses arcades ; on entre dans les perspectives allongées de ses rues monumentales. On découvre un angle secret, un jardin. On peut aussi faire trois fois le tour de la grande place pour le plaisir des yeux. De nombreux arrêts culturels jalonnent le parcours, en compagnie d'un guide privé francophone.
La capitale de l'Émilie-Romagne dévoile une multitude de trésors architecturaux et culturels. Surnommée la Dotta (la savante) en raison de son université, la plus ancienne du monde occidental, elle a hérité d'autres sobriquets tels que la Rossa (la rouge), attribué à la couleur de ses édifices, et la Grassa (la grasse), en référence à sa richesse quelque peu ostentatoire. En explorant les rues à arcades, les célèbres portici, en découvrant les tours médiévales, les palais, les charmantes maisons en briques et l'architecture gothique de la somptueuse basilique San Petronio sur la Piazza Maggiore, on saisit la diversité de ses charmes. À l'instar de sa consœur Parme, Bologne est l'un des hauts lieux de la gastronomie italienne, regorgeant de trattorie où l'on peut savourer le fameux ragù alla bolognese (accompagné de tagliatelles, toujours), ainsi que des tortelloni, des lasagnes ou du friggione...
En option - Bologne gastronome.
À ne pas manquer - Ravenne, ville qui fut jadis la capitale de l’Empire romain d’Occident, du Royaume des Ostrogoths, puis de l’Empire byzantin, est renommée pour ses vestiges remarquables : les décorations en marbre et les mosaïques de l’abside de la basilique San Vitale ; le mausolée de Galla Placidia, dont l’aspect extérieur contraste avec la richesse des mosaïques intérieures, aux teintes azuréennes, vert électrique et orange ; la basilique Sant’Apollinare in Classe, un magnifique exemple d’architecture paléochrétienne ; la chapelle San’t Andrea ; la sépulture de Dante Alighieri...
En option - Ravenne en privé.
À ne pas manquer - Ferrare, cité inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco en tant qu'exemple exceptionnel d’urbanisme de la Renaissance. Les plans et les structures architecturales de cette époque subsistent encore de nos jours. En parcourant ses ruelles pavées aux couleurs chatoyantes, du château d’Este à l’ancien ghetto juif, en passant par la cathédrale Saint-Georges, la visite prend des allures de véritable voyage à travers le temps.
En option - Ferrare, les incontournables, en privé.
