Vaccins obligatoires
La vaccination contre la fièvre jaune n'est pas obligatoire pour les voyageurs arrivant directement d'Europe ou des Etats-Unis. Bien que les cas de fièvre jaune ne soient localisés que dans la région voisine des chutes d'Iguaçu, le pays est considéré, « administrativement », comme un pays d'endémie amarile.
Même si le risque (modéré) n'existe que pour ceux (à qui on doit recommander la vaccination) qui se rendent dans cette région, ceux qui projettent de prolonger leur voyage dans d'autres pays d'Amérique du Sud, d'Amérique centrale ou dans les Caraïbes, se verront réclamer, au risque de ne pouvoir embarquer, un certificat de vaccination, même s'ils n'ont pas été à Iguaçu !
La mention de validité « à vie » du vaccin doit être notifiée sur le carnet jaune par un Centre de vaccinations internationales, y compris pour les vaccins faits avant que ne soit prolongée la durée de validité.
Vaccins conseillés
Comme toujours et partout, il est important d'être immunisé contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche et la poliomyélite, les hépatites A et B et, selon les conditions de voyage la typhoïde et la rage.
Paludisme
L'OMS a déclaré (mai 2019) l'ensemble du pays exempt du risque de paludisme. Cela ne doit pas dispenser les voyageurs dans les régions basses (< 1500 m) de se protéger (répulsifs corps et vêtements, moustiquaires) de moustiques vecteurs potentiels d'autres affections telles que dengue, chikungunya, virus Zika, fièvre jaune.
Autres risques
Vous y échapperez en observant les conseils prodigués dans nos recommandations générales sur les risques environnementaux et comportementaux. Sans les majorer (mais sans non plus les occulter) il faut signaler, dans le nord essentiellement, les risques, rares mais redoutables, de morsures de serpents (crotales et cobras). Les treks andins et, a fortiori, l´ascension de sommets (l´Aconcagua culmine à 6 960 mètres) exposent aux risques de l' « andinisme », version locale de l'alpinisme, mêmes précautions donc que celles détaillées dans « Santé des voyageurs ».
Le syndrome pulmonaire à hantavirus (maladie respiratoire sévère transmise par contact avec les déjections de rongeurs petits ou gros, rats, souris voire capibaras), est endémique, sans risque majeur de transmission, dans de nombreuses régions, depuis la Patagonie jusqu'au nord du pays. Cependant il peut évoluer sur un mode épidémique local avec risque de transmission y compris interhumaine. Le risque concerne alors plus les populations locales, averties de l'épidémie, et les soignants que les voyageurs.
Infos pratiques
Les infrastructures sanitaires sont satisfaisantes dans les grandes villes et, en particulier, à Buenos-Aires, où les problèmes médicaux et chirurgicaux pourront être pris en charge, après avis auprès de la compagnie d'assistance et, éventuellement, des services de l'ambassade de France.