Situation

Quel que soit l’environnement dans lequel le voyageur se déplace, urbain ou naturel, il est de sa responsabilité de respecter l’endroit qu’il traverse. Voici quelques principes de base, applicables partout dans le monde. Un second paragraphe vous présente les problèmes environnementaux spécifiques au Belize. - Eviter de laisser certains déchets sur place et les rapporter avec soi si le pays ne dispose pas d’infrastructure d’élimination des déchets. Par exemple : les piles et batteries, les médicaments périmés, les sacs plastique. - La rareté de l’eau est aujourd’hui un problème mondial. Même si le pays visité n’est pas a priori concerné par le manque, quelques réflexes doivent désormais faire partie du quotidien : préférer les douches aux bains, éviter le gaspillage, signaler les fuites éventuelles des robinets. - Dans la plupart des hôtels vous disposerez d’une climatisation individuelle. Il est vivement recommandé, pour éviter la surconsommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre afférentes, de la couper systématiquement lorsque vous n’êtes pas présent dans la chambre. La climatisation n’est d’ailleurs pas forcément absolument nécessaire sous tous les climats. - En balade, dans certains écosystèmes fragiles, ne pas sortir des sentiers ni conduire hors-piste, limiter le piétinement et ne pas rapporter de « souvenir » : cueillir des fleurs rares, ramasser des fossiles ou des pétrifications, etc. Le Belize possède une extraordinaire biodiversité, plus de 60% de son territoire est couvert de forêts, le long de son littoral s’étend la seconde plus grande barrière de corail de la planète (après la barrière australienne), plus de 500 espèces d’oiseaux et l’on y trouve aussi l’unique réserve de jaguars au monde. Cependant, le développement de cultures agricoles comme la banane ou la canne à sucre tout comme l’augmentation de coupes illégales a pour conséquence la destruction des forêts. Le taux de déforestation est d’environ 2,3% par an, si le phénomène continuait à ce rythme, les forêts du Belize seraient amenées à disparaitre dans leur totalité d’ici 40 ans. En réponse à la déforestation, le Belize a décidé de mettre en place des biotopes dont le plus grand, le Rio Bravo, d’une superficie totale de 1000 km2 recouvre forêt tropicale, fleuves, lacs et sites archéologiques Mayas. En ce qui concerne la barrière de corail, elle abrite plus de 100 espèces de coraux, et 500 espèces de poissons. Des animaux marins menacés d’extinction comme la tortue caouanne, la tortue verte ou encore le lamantin y ont élus domicile. Il est primordial de protéger ces espèces en voie de disparition tout comme les coraux actuellement menacés par le phénomène de blanchissement. Dans la même lignée, de nombreux parcs et des réserves protégées ont vu le jour comme la réserve de Crooked, le Parc de Guanacaste, Le Community Baboon Sanctuary, la réserve naturelle de Shipstem, le Mountain Pine Ridge et la réserve de Cockscomb. La prise de conscience de la richesse environnementale du pays et de sa fragilité est réelle aussi bien au niveau étatique qu’associatif. Un nombre important d’organismes ont pour vocation d’agir dans la protection de l’environnement. Le Forest Department (Agence des Forêts) est une agence gouvernementale en charge de la protection et de l’exploitation des forêts au Belize. Sa mission est de conserver, protéger et gérer de façon durable ces ressources. En effet, elle doit à la fois promouvoir le développement économique et humain de la population du Belize et préserver le milieu naturel des impacts négatifs découlant des activités humaines. Par ailleurs, le "National Conservation Trust Fund", une association qui se consacre à la protection des parcs naturels a vu le jour en 1995 à la suite de multiples rencontres entre ONG, agences gouvernementales, représentants du secteur privé et organisations internationales pour la conservation. Cette association est aujourd’hui reconnue d’utilité publique. Et enfin, l’APAMO (Association of Protected Areas Management Organizations) est un réseau d'ONG gérant des espaces protégés au Belize. Parmi les 30 zones dont s'occupe l'APAMO, on peut citer le Cockscomb Basin Wildlife Sanctuary, la première réserve de jaguar au monde, ou encore le Grand Trou Bleu, une cave sous-marine rendue célèbre par l’océanographe Jacques-Yves Cousteau dans les années 1970.

Sargassum agaçante

La sargasse est une algue brune dérivante que les courants marins, un peu déboussolés par le réchauffement climatique, font échouer sporadiquement sur les rivages de la mer des Caraïbes et du golfe du Mexique. Pour quelques heures, une journée ou plusieurs, les prévisions sont impossibles à établir, une portion de littoral en est couverte, ce qui entrave momentanément le déroulement des activités de plage et la baignade (sans parler de pêche ou de conchyliculture). Dès que les marées ou la bonne volonté des hôteliers ont nettoyé tout ça, la vie reprend son cours régulier. Les algues ne devenant une véritable nuisance que si on les laisse se décomposer sur place. La multiplicité des facteurs en cause ne permet pas d’anticiper ces échouages dont des conditions générales donnent à penser qu’ils seront un phénomène récurent et durable. Dès lors, comme le font les habitants des régions concernées, les voyageurs devront vivre avec cet envahisseur à éclipses.

 

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