Il n’y a pas de doute: votre voyage sera superbe. Le Cambodge est un pays fabuleux, il suffit juste de connaître quelques règles, us et coutumes. C’est le seul but de ce petit vade-mecum volontairement exagéré et légèrement taquin…
Les Khmers sont un peuple pudique, on ne s’embrasse pas en public. Les croyances prennent beaucoup de place : on se déchausse à l’entrée d’un temple (comme à l’entrée d’une maison d’ailleurs), on reste silencieux sauf à prier, on ne se moque pas des fantômes ou des revenants, les Cambodgiens y croient dur comme fer. Pour visiter les temples d’Angkor prévoir un petit sac à dos pour y mettre de l’eau, de la crème solaire, un brumisateur, de l’anti-moustique. Penser au couvre-chef indispensable et aux chaussures confortables, les pierres sont souvent disjointes et parfois mal aisées. Ne pas mettre de shorts et se couvrir les épaules, respect du site religieux oblige. Le bermuda, pourvu qu’il couvre les genoux, est accepté.
Les Cambodgiens sont respectueux, du moins dans leurs rapports formels avec les autres. Pas toujours pour ce qui est de l’environnement, malheureusement. On se salue en joignant les mains sur la poitrine et en courbant légèrement le haut du corps. Facile : les apsaras des bas-reliefs d’Angkor font la même chose. Ce pays qui fut autrefois francophone ne l’est quasiment plus. Seuls les anciens parlent notre langue. Les jeunes parlent anglais. Manger dans une maison privée sous-entend qu’on ne commencera son repas qu’après l’hôte. Évidemment on ne photographie personne sans autorisation. Dernière rafale de restrictions : une femme prendra garde de ne pas toucher un moine. La tête est le point haut et donc noble du corps : on ne la touche pas même chez les petits enfants. Les pieds étant le plus bas donc impurs, on ne pointe pas ses pieds en direction de quelqu’un, encore moins d’un moine. Accessoirement on ne les met pas sur un meuble non plus, façon sheriff texan. Et dernière interdiction en date : la cigarette électronique.
Côté argent, la monnaie locale est le riel doublé du dollar américain. Les prix sont souvent exprimés dans les deux monnaies. On peut retirer de l’argent depuis les distributeurs de billets dans tous les endroits où passent des visiteurs étrangers.
Le pourboire est bienvenu chez les guides : compter l’équivalent de 5 € par jour et par personne pour les guides, 2 € pour les chauffeurs Tous les autres petits métiers s’attendent à un dollar de pourboire. Astuce facilitant la vie : avoir toujours sur soi des billets de 1 Usd. C’est aussi le prix du tuktuk ou d’un massage des pieds pour 10 minutes… Le paiement par carte de crédit entraîne quasi systématiquement une surcharge de 2 à 3 %. On marchande évidemment tous les prix dans les boutiques de souvenirs.