Chaque pays du monde a ses subtilités. Des informations souvent implicites et pourtant bien utiles pour voyager en toute sérénité, éviter les impairs et gagner un temps précieux lors de votre voyage au Cap-Vert.

 

Plages superbes, soleil généreux et gentillesse des Cap-Verdiens forment un cocktail gagnant. Ajoutez à cela les couleurs du marché aux fruits et légumes de Santiago, les parfums de la vigne très minérale de Fogo (unique, elle pousse sur d’anciennes coulées de lave), les charmes multiples de São Vicente – que l’on opte pour un plongeon matinal ou un apéro à Laginha (le Copacabana local).

Voyager au Cap-Vert est aisé. Tout d’abord, vous ne vous étonnerez pas de la fouille au corps lors du passage sécurité à l’aéroport. De plus, quelques recommandations sont néanmoins à suivre. À emporter absolument : un coupe-vent (les soirées peuvent être fraîches, voire glaciales), des chaussures de randonnées pour les marcheurs, un chapeau couvrant le cou, une bonne protection anti-UV (si le soleil est généreux, il est aussi redoutable), et un répulsif anti-moustiques spécial zones tropicales. Très important : vous éviterez les fruits crus et non pelés et ne boirez pas l’eau du robinet.

Côté activités, prudence face aux vagues qui peuvent être costaudes. Vous prévoirez d’ailleurs des antivomitifs pour les traversées en ferry. Adeptes de kite-surf, le vent, lui, est parfait mais tourné vers le large, surtout de janvier à mars. Les amateurs d’expérience locale ne manqueront pas une session de running au lever du jour. Discutez-en avec les Cap-Verdiens qui sont de grands sportifs. 

À cette occasion, vous constaterez que tout le monde parle portugais et créole, mais aussi français ! Archipel d’Afrique de l’océan Atlantique, le Cap-Vert fut longtemps dominé – du XVe siècle à l’indépendance, obtenue en 1975 – par les Portugais. D’où l’escudo (ECV), ancienne unité monétaire du Portugal (avant l’euro), mais qui a toujours cours ici.

Nombreux dans les villes, les distributeurs automatiques vous permettront de vous en procurer. Notez tout de même que les retraits sont limités par jour et par carte à 20 000 ECV. Pour régler vos dépenses, euros et dollars sont également bien vus. Carte Visa impérative. L’escudo n’étant pas changeable en euro, vous ne vous chargerez pas sous peine de devoir dévaliser le duty free de l’aéroport. 

Côté pourboire : pour le guide, vous prévoirez 10 à 20€/jour, 5 à 10 € pour un chauffeur à la journée, et compterez 10% de la note dans un restaurant de qualité (bon à savoir : les locaux se mettent sur leur trente-et-un pour s’y rendre). Sachez aussi qu’on ne marchande pas dans les boutiques. Seulement un peu sur les marchés.

La gastronomie locale est riche d’influences africaines et européennes. Si les frites (trop souvent molles et tièdes) accompagnent les plats, le riz, la farine de maïs et les haricots ont leur place. Mais rien ne vaut les soupes de poissons ou le fromage de chèvre passé à la poêle et accompagné d’un filet d’huile d’olive. À agrémenter d’un peu de confiture de papaye : divin. Le pan bagnat cap-verdien (thon, oignons, tomates) se nomme “gâteau avec le diable à l’intérieur” : tout un programme.

 

Vaste territoire aux îles disparates, le Cap-Vert pâtit d’un manque d’avions pour les rallier les unes aux autres. Il n’y en a que deux pour les desservir. Les retards peuvent donc facilement s’accumuler pendant la journée. Il conviendra de se montrer patient, compréhensif et flexible. Évidemment, nos services vous accompagnent en cas de désagrément. 

 

L’état des routes, médiocre, peut s’avérer vite inconfortable, mais Voyageurs du Monde met à votre disposition des véhicules récents et aux amortisseurs efficaces pour limiter la gêne. Le soir, même pour des courts trajets, vous utiliserez les services d’un taxi, surtout en ville.

 

Pour finir, une note “sociale” : afin de ne pas créer de confusion chez les plus jeunes, il est recommandé de ne pas donner d’argent et de ne rien offrir aux enfants que vous rencontrerez. Si vous souhaitez faire des dons, vous privilégierez les choses utiles (cahiers, coloriages, stylos, crayons, chaussures et ballons de foot, dentifrice, brosse à dents, savon) au détriment du futile (sucreries) et les laisserez au guide, au service de conciergerie Voyageurs du Monde ou à des professeurs, qui grouperont les dons jusqu’à pouvoir fournir une école entière. Vous n’hésiterez pas à acheter ces objets sur place, cela vous évitera de vous surcharger et bénéficiera à l’économie locale.

Bon voyage !

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