Chaque pays du monde a ses subtilités. Des informations souvent implicites et pourtant bien utiles pour voyager en toute sérénité, éviter les impairs et gagner un temps précieux lors de votre voyage au Costa Rica.
Petit paradis à l’image écoresponsable très forte, multiples parcs naturels, pays tranquille, le Costa Rica est sans conteste une destination apaisante. Et plus encore en ayant connaissance de quelques usages locaux.
L’aéroport, par exemple. En constante rénovation, il n’est pas aisé de se repérer. En sortant, prenez à droite, votre chauffeur vous attendra avec un panneau noir Voyageurs du Monde. Ne passez pas par la case bureau de change : le taux y est très peu avantageux.
S’il est plus intéressant de faire du change en ville, sachez tout de même que les banques ne convertissent pas de grands montants, que leurs horaires sont assez réduits et qu’il faut en général faire une longue file d’attente. Si vous n’êtes pas découragé, munissez-vous de votre passeport, obligatoire. Autre solution, les ATM, nombreux dans les villes, mais pas dans les endroits plus reculés tels Puerto Humo, San Bernardo de Bagaces, San Gerardo de Dota, Tortuguero, etc.
Au chauffeur qui vous aura accueilli, pensez à laisser quelques dollars. Pour celui qui vous accompagnera lors de vos activités, par groupe pour une demi-journée, vous donnerez environ 10 $. Pour le guide, ça sera plutôt autour de 20 $. Pour le bagagiste, environ 2 $ au total.
Au restaurant, 10% de service étant automatiquement inclus dans votre addition, il ne sera pas obligatoire de laisser un pourboire supplémentaire, mais il sera évidemment toujours bienvenu.
Une fois à votre hôtel, vous constaterez que les lits “queen bed” font en général 140 centimètres de large. Ainsi, sur le modèle des hôtels américains, vous aurez souvent deux lits doubles dans une chambre double !
Pour le règlement de vos frais d’hôtel et de restaurant, rien de plus simple avec une carte bancaire, mais ayez toujours un peu de cash (les distributeurs ont une limite de 150 000 colóns costariciens, soit 300 dollars par retrait, et il est possible d’en faire plusieurs par jour) pour certaines entrées dans les réserves, acheter des fruits frais aux petites échoppes sur le bord de la route ou les péages routiers si vous louez un véhicule.
Dans ce dernier cas, soyez vigilant avec vos affaires. Déposez-les à l’hôtel avant de faire une activité ou d’aller à la plage. Les vols dans les voitures sont fréquents. Ne laissez donc rien traîner et privilégiez les parkings privés dans la mesure du possible.
Le réseau routier n’est pas non plus extraordinaire : routes tortueuses (nids-de-poule nombreux), circulation anarchique, embouteillages quasi perpétuels. Comptez large (en temps de parcours et non en kilomètres) pour vous rendre d’un point A à un point B. Pour cela, l’appli Waze est très fiable, et WhatsApp est indispensable pour échanger avec notre service de conciergerie. Si vous êtes perdu, contactez-le ! Bien que très aimables, les Costariciens auxquels vous vous serez adressé préféreront vous envoyer dans la mauvaise direction plutôt que d’avouer qu’ils ne connaissent pas le chemin.
Côté météo, pas de site ou d’application fiables en revanche. Il y a beaucoup trop de microclimats. Partant, vous n’êtes sans doute pas sans savoir qu’il pleut souvent au Costa Rica. C’est une constante. Mais même sous la pluie, toutes les activités sont réalisables. Pour les Ticos, la pluie c’est la vie ! Et pour les moustiques aussi. Ils prolifèrent à leur guise et les répulsifs européens n’ont pas grand effet sur eux, privilégiez les produits spécifiques locaux.
Enfin, le Costa Rica, destination healthy par excellence, affiche une position claire envers le tabac.
Fumer est mal vu et non toléré dans les lieux publics (abris de bus, hôtels…). Officiellement, vous êtes invités à sortir de l’enceinte de l’hôtel pour fumer. Officieusement, les gérants hôteliers sont plus souples : pas vu pas pris !
Toujours côté santé, sachez que l’eau est potable dans tout le pays. Si cela n’était pas le cas dans un endroit particulier, une note l’indiquerait clairement près du robinet.
La pura vida est à vous !
Bon voyage !
Prendre la route
- Seul l’original du permis de conduire (français) sera accepté pour louer une voiture.
- Les principaux axes routiers sont constamment en travaux. Prévoyez une marge confortable pour vous rendre à l’aéroport, car il n’existe pas d’accès alternatifs. Ceci s’applique particulièrement aux jours fériés et aux dimanches où se rajoutent au trafic les locaux.
- Nous déconseillons la conduite de nuit. Le balisage et la signalisation sont parfois intermittents.
- À San José et sur les autoroutes qui la bordent, ça roule vite et systématiquement sur la voie de gauche. Il est donc courant de devoir doubler à droite et d’utiliser son klaxon. Assez déroutant au début.
- Attention aux excès de vitesse. De nombreux radars mobiles sont là pour rappeler les exigences de la loi. Ne payez jamais une amende séance tenante en espèces, c’est une pratique frauduleuse et malheureusement très répandue au Costa Rica. Le policier doit vous remettre une contravention papier que vous réglerez au loueur lors de la restitution du véhicule. Il faut savoir que les loueurs peuvent rajouter un pourcentage au montant de l’amende pour “frais administratifs“, ce pourcentage varie en fonction du loueur et de l’amende.
- Ayez toujours votre passeport sur vous, en cas de contrôle de police.
- Il faut savoir qu’à San José, n’ont pas le droit de circuler entre 6h et 8h30 et entre 16h30 et 19h : lundi, les véhicules dont la plaque d’immatriculation se termine par 1 ou 2 ; mardi, ceux dont la plaque se termine par 3 ou 4 ; mercredi, 5 ou 6 ; jeudi, 7 ou 8 ; vendredi, 9 ou 0. Mais cette règle n’est pas applicable aux véhicules de location, ayez donc votre contrat de location sur vous et présentez-le en cas de contrôle, cela suffira.
- Si le pays est sûr, on ne tentera toutefois pas le diable. Ne laissez rien dans votre véhicule, surtout si vous le garez en bord de route.
