Vaccins obligatoires
La vaccination contre la fièvre jaune est exigée à l'arrivée. Elle doit être faite dans un centre agréé de vaccinations internationales, au moins 10 jours avant le départ. Pour des raisons de réponse immunitaire et donc d'efficacité, mais sans obligation, une revaccination pourra être proposée si une vaccination initiale a été faite à un enfant de moins de 2 ans, ou pendant une grossesse, ou au cours d'un épisode d'immunodéficience.
Vaccins conseillés
Vaccinations habituelles contre diphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite, rougeole pour les enfants, hépatites A et B, typhoïde.
Paludisme
Présence d'un paludisme sévère, surtout le long des régions frontalières avec le Surinam et le Brésil (fleuves Maroni et Oyapock) : traitement préventif par atovaquone-proguanil (Malarone ou générique) ou Doxycycline (compte tenu du risque d'effets indésirables, la prescription de méfloquine (Lariam) ne sera proposée aux voyageurs qu'en cas de bonne tolérance lors de voyages antérieurs ou de contre-indication aux autres médicaments actifs) + protection contre les piqûres de moustiques (risque de dengue, de chikungunya ou de virus Zika). Pas de nécessité de traitement à Cayenne ni à Kourou.
Autres risques
Comme en France métropolitaine, la qualité de l'eau et celle de l'alimentation obéissent à des règles et sont l'objet de contrôles au titre de la santé publique. Partout sur le littoral, mais aussi à Maripasoula, Saint-Georges et Régina, l'eau du robinet est propre à la consommation. Dans l'intérieur, dans les petits bourgs et en « Guyane profonde », il est recommandé de boire de l'eau en bouteille ou traitée. Pour l'alimentation, il vous suffira (comme partout) de veiller à la conservation (date de péremption) et à la qualité des produits.
Virus Zika : transmise par le même moustique que la dengue et le chikungunya, la maladie n'était pas considérée comme grave (fièvre, éruption cutanée, douleurs articulaires, guérissant en une huitaine de jours) jusqu'à l'apparition, lors de l'épidémie sévissant au Brésil, de lourdes complications neurologiques chez des nouveau-nés de mères ayant été en contact avec le virus Zika. Le risque de microcéphalies, source de lourds handicaps pour l'enfant, nous conduit, en accord avec les recommandations que vient de publier le Haut Conseil de Santé Publique, à conseiller aux femmes enceintes, en particulier en début de grossesse, de consulter leur médecin pour valider le projet de voyage.