Chaque pays du monde a ses subtilités. Des informations souvent implicites et pourtant bien utiles pour voyager en toute sérénité, éviter les impairs et gagner un temps précieux lors de votre voyage en Namibie.

 

Gigantisme et splendeur. Voilà une destination XXL qui a de quoi surprendre, déboussoler, mais surtout promettre un voyage hors du temps et du commun. Car parcourir la Namibie, vaste territoire d’environ 825 000 kilomètres carrés, c’est voir défiler une multitude de paysages et être prêt à rouler sur quelque 3 000 kilomètres au cours d’un séjour (comptez cinq à six heures de route au plus entre chaque étape). Mieux vaut être plusieurs à conduire.

Pour rappel, comme dans toute l’Afrique australe, on roule à gauche. La circulation est loin d’être dense, sauf aux heures de pointe à Windhoek, la capitale. Vous constaterez rapidement que 70% des routes sont des pistes, donc non goudronnées, où la vitesse est limitée à 80 km/h. À respecter impérativement (d’autant que les véhicules sont équipés de mouchards) ! En cas de dépassement, vous veillerez à ne pas vous rabattre immédiatement pour ne pas envoyer de graviers sur le pare-brise du véhicule dépassé. Et, en règle générale, à fermer vos vitres histoire de ne pas respirer la poussière soulevée.

Même en 4x4, nous vous déconseillons absolument d’aller dans les dunes ou sur le sable hors-piste. Le sable est traître. Autre précaution : sur la route, superbe, entre Swakopmund et Walvis Bay, gare aux vents de sable. Réduisez alors votre vitesse à 60 km/h. Autant de conditions qui doivent vous faire anticiper vos temps de parcours de sorte de toujours arriver à votre hôtel avant le coucher du soleil, invariablement somptueux.

En dehors de la voiture, le pays peut également se découvrir en avion. Une merveille vue d’en haut. Dans ces petits engins, le poids total des bagages ne doit pas excéder 20 kilos, sac à main inclus (uniquement des sacs souples, pas de valises à roulettes).

Revenu sur terre, vous observerez que d’un lieu à l’autre les prestations sont inégales. Vous pourrez aussi bien loger dans des lodges sublimes perdus dans le désert que dans des guesthouses de style “germano-sudaf” en ville.

Pour régler vos différents frais, vous trouverez des distributeurs de billets partout, jusque dans la plus petite station-service du bush. Si vous atterrissez à l’aéroport de Windhoek, sachez qu’il y a un bureau de change dans le hall. La monnaie officielle est le dollar namibien qui, surprise, a le même cours que le rand sud-africain. N’hésitez pas à acheter du rand avant votre départ : il sera utilisable en toutes circonstances (la monnaie vous sera rendue en dollar namibien).

Autrement, tout se paie facilement en cartes de crédit Visa et Mastercard, même le pourboire au restaurant – le cash reste tout de même plus apprécié. L’usage veut que l’on laisse 10% de la note si l’on est satisfait du service. Les rangers et les guides ont l’habitude de recevoir des pourboires de l’ordre de 100 à 200 dollars namibiens/nuit/adulte. Dans les lodges, où l’on mange par ailleurs très bien désormais, une boîte à pourboires est mise à disposition pour le service en général, hors rangers (comptez 100 dollars/nuit/adulte). Dans les villes, le “car watch” qui surveillera votre voiture lors de vos arrêts, recevra 5 dollars…

Côté shopping, s’il est possible de négocier un peu les prix sur les marchés, pas de marchandage dans les boutiques. Pas de tentative (bakchich) avec la police non plus !

Bon voyage !

 

Prendre la route – Conduire en Namibie

  • Pour le retrait du véhicule de location, il est préférable de présenter le permis national établi sous le “modèle des Communautés Européennes“. Le permis de conduire international n’est pas obligatoire, cependant il est recommandé de l’avoir en sa possession pour d’éventuels contrôles de police. Présenter une carte bancaire internationale acceptée par les loueurs (pas de carte Electron, Maestro ou Kyriel) et au nom du conducteur est obligatoire.
  • Afin de garantir une adhérence optimale en cas de freinage d’urgence, limiter votre vitesse à 80 km/h sur les pistes “ondulées”, et 90 km/h sur les autres. Les pneus sont généralement gonflés pour une conduite sur route goudronnée (2.4 bars). Portez attention au moindre caillou, trou ou minuscule objet. Pour votre sécurité, restez vigilant et respectez absolument ces consignes. 
  • Sur piste, si vous disposez d’un 4x4, le mettre en position 4H. Sur du sable mou, il est préférable de vous arrêter et de passer en position 4L et d’appuyer sur la touche à droite du volant bloquant le différentiel, de dégonfler les pneus entre 1.5 et 1.8 bars et d’accélérer doucement.
  • Crever un pneu est chose courante. Les véhicules sont équipés pour cette éventualité. Le loueur saura vous assister à distance. En cas de réparation et d’achat d’un nouveau pneu, les frais sont remboursés par le loueur sur présentation d’une facture.
  • Au milieu du désert, vous croiserez peu de monde sur la route, et les distances sont longues entre chaque étape. C’est pourquoi il est important de bien anticiper votre plein de carburant et de venir en aide aux gens en panne. Il est d’ailleurs d’usage de saluer les véhicules croisés par des appels de phare ou un geste de la main.
  • Ne conduisez pas de nuit : les animaux sauvages, éblouis par les phares, réagissent de manière imprévisible ! Anticipez vos trajets pour éviter d’avoir à rouler de nuit. 
  • Sur un croisement à 4 stops, le premier arrivé est le premier à passer, qu’il vienne de la gauche ou de la droite…
  • Ne suivez pas aveuglément votre GPS. Bien qu’il soit pratique, il n’est pas toujours exact. Référez-vous au plan fourni par Voyageurs du Monde.
  • Une astuce pour limiter l’adhérence de la poussière sur vos valises si vous disposez d’un 4x4 équipé d’un canopy arrière vitré : ouvrir sur un centimètre les deux petites vitres à l’arrière.

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