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Un bijou entre sable et océan
Un petit bijou glissé entre mer de sable et Océan Indien, mélange de déserts rouges, de montagnes, de fjords et de wadis luxuriants : Oman joue le trait d’union entre l’Inde et l’Afrique. Ce pays de marins, à la croisée des routes maritimes des épices, a su garder l’identité et les valeurs de sa civilisation millénaire. La légende raconte les aventures de Sinbad le marin qui aurait vécu au Xème siècle à Sohar, au nord du pays. Elle parle aussi des ruines d’un palais imaginaire, celui de la Reine de Sabah, quant aux rois mages, ils venaient du Dofar, une côte tropicale aussi mythique que magique, où l’on cultive l’arbre à encens… Ce sultanat singulier, pays des Mille et une Nuits aussi attachant que spectaculaire, est aussi un formidable terrain de jeux avec des enfants.
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l’extraordinaire gentillesse du peuple omanais
Le développement touristique du sultanat est récent, il ne date que du début des années 90. Autant dire que le peuple omanais n’a pas le tourisme dans le sang et qu’il n’est jamais plus heureux que lorsqu’il rencontre un visiteur et qu’il peut lui parler de son pays, de son histoire si présente et de sa culture bien enracinée. Un chevrier sur une piste, un pêcheur dans un port, un vendeur dans un souk, un gardien de fort, votre chauffeur: les sourires sont sincères et le sens de l’hospitalité ancestral. Un bonjour de la main suffit pour engager la conversation. A Oman, la vraie élégance est celle du cœur.
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Des fjords comme en norvege
Enclavée dans les Emirats Arabes Unis, virgule de terre isolée et postée comme une sentinelle au bord du détroit d’Ormuz, la péninsule du Mussandam fait la jonction entre le Golfe persique et celui d’Oman. Une terre en équilibre, creusée de longues et profondes entailles, à l’image des fjords norvégiens. Ici règnent la pierre et le sable. On y fait de magiques balades sur les bateaux des pêcheurs, fiers héritiers de longues lignées de marins, toujours heureux de dénicher les eaux où bondissent les dauphins. Ils vous racontent sans se lasser la légende de leurs ancêtres, naviguant à l’aube du XVIe siècle sur leurs modestes « dhows » et croisant la route des caravelles portugaises de Vasco de Gama à la recherche de la route des Indes (Et devinez qui la leur a indiquée ?). La nuit se love dans l’un des refuges les plus chics du pays, l’hôtel Zighy Bay, village de villas au luxe indicible, niché au creux d‘une falaise.
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Plonger dans des eaux toujours chaudes
D’un côté, l’Océan Indien, de l’autre, le Golfe persique : on plonge dans des eaux invariablement tièdes, au ras des falaises, sur des tombants exceptionnels. A cette latitude, l’océan formidablement poissonneux est truffé de baleines et de dauphins. Il est aussi peuplé de tortues. La réserve naturelle de Ras Al Hadd les observe et les préserve, on peut y dormir dans des éco-tentes et observer les géantes vertes nager, se promener sur la plage et pondre.
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Vivre l'expérience du desert
En s’éloignant de la mer sur une route poussiéreuse, le désert apparaît, avec ses dunes orange. Ponctué de forteresses laissées par les Perses et les Portugais, de wadis et de maisonnettes de pisé, il est toujours le royaume des bédouins. Surnommé « Empty Quarter », le désert de Roub al-Khali, ponctué de djebels escarpés, occupe les trois quarts du pays. Dans le Dhofar, le désert aride butte autour de Salalah sur une enclave dotée d’un insolent climat tropical et d’une folle végétation de cocotiers, de bananeraies et de champs d’ananas. Parcourir ces terres déconnectées du monde, dormir sous la tente (très confortable et très équipée), se noyer sous l’immensité du ciel étoilé constitue une aventure initiatique. A chaque lever de soleil, la même lumière, la même magie. C’est l’Arabie heureuse, celle que les Romains surnommaient la « felix arabia ».