Il n’y a pas de doute : votre voyage sera superbe. Le Panama est un pays fabuleux, il suffit juste de connaître quelques règles, us et coutumes. C’est le seul but de ce petit vade-mecum volontairement exagéré et légèrement taquin…

 

Le Panama est aujourd’hui un pays riche, le plus riche, ou le moins pauvre, d’Amérique centrale. Depuis la récupération du canal par l’état panaméen (autrefois il était exploité par les Américains), le pays se développe à vitesse grand V. C’est d’ailleurs d’une fulgurance parfois surprenante. Le pays est riche touristiquement : imaginer qu’en un seul voyage on trouve Dubaï, l’Amazonie, les Maldives et le Mexique semble prétentieux. C’est pourtant le cas dans ce territoire grand comme un sixième de la France.

Côté Dubaï vous allez tout de suite comprendre : le centre-ville de Panama City est un nouveau Manhattan où les plus grands architectes mondiaux se défient à coups de constructions hardies et parfois de couleurs étonnantes, merci Frank Gehry. Panama City et son aéroport de Tocumen sera votre point d’entrée.

Il n’y a pas de problèmes majeurs de sécurité en ville, sauf la conduite sportive (c’est un euphémisme) des locaux. Les taxis sont jaunes. En tous cas ce seront les seuls que vous prendrez. On négocie le prix avant de monter. Demandez auparavant au concierge de l’hôtel le prix de la course, histoire de remettre les pendules à l’heure. Sachez également qu’Uber fonctionne au Panama. Le pays a adopté le système des pourboires comme aux États-Unis. Les taxes ne sont jamais incluses dans les prix des restaurants (7%) et on laisse entre 10 et 20 % de service bien que celui-ci puisse être lent. Prévoyez du temps.

On mange de tout à Panama City. La vie n’est pas chère pour un Européen néanmoins les prix ont tendance à se rapprocher des nôtres dans la capitale. Sitôt sorti du centre-ville et des quartiers touristiques on retrouve des niveaux de prix bas. Un repas coûtera entre 5 et 10 dollars dans une gargote appelée ici “fonda”. Le plat du jour est la “comida corriente” et le menu “del ejecutivo” est le business lunch local, toujours copieux et bon marché.

La monnaie officielle est le balboa, nom du premier président du pays. Il n’y a pas de billets “balboa“, uniquement des pièces. Le dollar américain assure la version papier. On trouve des dollars aux distributeurs des banques ou mieux : on vient avec. Il est important d’avoir du liquide, si possible en billets de 10 ou 20 USD car une fois sorti des villes oubliez les distributeurs. Par exemple dans les îles où vous irez sans nul doute (Version Maldives de notre argumentaire).

Pensez à voyager léger à cet égard car les bagages sur les vols intérieurs sont limités à 13 ou 14kg. Le kilo supplémentaire à payer est d’environ 3 USD. Pour information il y a plus de 1 500 îles au Panama et 3000kms de côtes. De quoi trouver la plage de rêve absolue.

Le Panama est un pays tropical. Il y pleut de mi-avril à novembre. Soleil aidant on y trouve une végétation exceptionnelle. Vous naviguerez sur des canaux dans une jungle luxuriante, (version Amazonie), crocodiles sur les rives, splendide. N’oubliez pas de prendre des répulsifs contre les moustiques, et d’avoir des manches et des pantalons longs.

Les Panaméens, bien que place forte financière (le nombre de banques est juste incroyable !) ne sont pas des Suisses. Un retard de 2 heures à un rendez-vous est acceptable. En effet le dit rendez-vous aurait pu tout simplement être annulé sans prévenir. Intéressant à savoir : le pays a mis en place une politique en faveur des retraités. Il faut dire que le Costa Rica voisin est déjà un havre de pensionnés américains.

Une cordillère partage le pays dans sa partie Nord avec des sommets au-dessus de 3000m, dont le fameux volcan Baru, 3475m, immense cratère heureusement éteint. Des hauts plateaux à 1500m d’altitude offrent le printemps éternel : 23° toute l’année et des jardins d’Éden. (version Mexique). C’est là que des villes entières sont devenues des refuges de retraités venus du monde entier profiter du climat, des paysages exceptionnels et de prix modérés.

Vous quitterez à regret ce petit pays étonnant, tellement divers, fort d’une longue histoire coloniale et forcément sympathique puisqu’il a abandonné toute idée d’avoir une armée au profit de la protection de l’environnement.

Une dernière information et vous saurez tout : le panama, malgré son nom, est un chapeau équatorien. Mais vous trouverez d’autres chapeaux typiques du Panama, notamment dans la région d’Azueros.

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