Chaque pays du monde a ses subtilités. Des informations souvent implicites et pourtant bien utiles pour voyager en toute sérénité, éviter les impairs et gagner un temps précieux lors de votre voyage au Portugal.

 

Contempler les azulejos des façades lisboètes, vibrer au son du fado dans les rues de Coimbra ou des chants traditionnels de l’Alentejo, célébrer le saint Pierre à Porto (en juin), surfer à Madère (ou à Nazaré pour les plus téméraires, où l’on peut tout à fait se contenter d’observer les grandes vagues, en février), se faire plaisir d’une pièce en céramique d’un jeune créateur ou bien d’un classique signé Bordallo Pinheiro, voire d’un tapis fait-main en laine de mouton… : le Portugal, généreux, offre largement de quoi se créer de jolis souvenirs.

 

D’autant qu’il n’y a aucune difficulté particulière sur place. Lisbonne (à condition, par exemple, d’éviter de prendre, entre 18 heures et 20 heures, l’attraction touristique qu’est devenu le tram 28) et Porto (dont les trams valent aussi le coup d’œil) sont des villes où il fait bon vivre. La région de Comporta déroule de très belles plages (prévoyez tout de même un spray anti-moustiques). Et Madère, au climat versatile, dispose d’un site qui permet d’anticiper ses activités selon la météo, observable sur différentes zones de l’île (Webcams - Portal NetMadeira).

 

Même la circulation automobile, bien que dense dans les grandes villes (elle est beaucoup plus fluide hors agglomération), y est douce. Quant aux Portugais, souvent francophiles et francophones, ils vous aideront avec plaisir si besoin.

 

Pour couronner le tout, la gastronomie locale, revalorisée depuis quelque temps grâce à une nouvelle garde de chefs ultra talentueux, enchante les papilles. Néotavernes, bars à vins et comptoirs gourmands pullulent, réinventant la cuisine du terroir et proposant des mets toujours plus audacieux. Cependant, la tradition reste la tradition : ici, le poisson est roi. L’indétrônable bacalhau (la morue) est toujours le plat préféré des Portugais. À brás, émiettée dans un œuf battu et mixée avec des pommes paille, des oignons et des olives ; com natas, à la crème, assado (rôtie), frito (frite), etc. Elle se décline à l’envi, tant et tant qu’elle se raréfie et qu’elle est aujourd’hui pêchée au large de la Norvège, de l’Islande, du Royaume-Uni et de la Bretagne. Une (sur)pêche qui interroge et pousse à être des consommateurs éclairés et responsables…

 

Dégustation de la poncha à Madère (un cocktail alcoolisé à base d'eau-de-vie de canne à sucre, de miel, de jus de citron ou d'orange), de plats locaux à Porto (le francesinha, un sandwich à la viande fort copieux, par exemple, arrosé du fameux vin), de pastéis de Belém à Lisbonne ou d’un bolo do caco à Funchal (un pain à base de farine de blé et de patates douces, agrémenté de jambon, de fromage, de chorizo), la cuisine portugaise n’est pas une mince affaire…

Mais quel que soit le choix de votre plat et de votre restaurant, notez que l’on commence à dîner vers 20 heures au Portugal et à Madère. Dans les grandes villes, possible à 22 heures, mais c’est surtout vrai le week-end ou en été (et les réjouissances s’y prolongent jusque tard dans la nuit : certains bars ouvrent au plus tôt à 22h30 et les discothèques à 23 heures).

 

En période estivale, l’afflux de touristes nécessitera de réserver bien en amont votre table (ce qui n’est d’ailleurs pas toujours possible selon les établissements) et également d’être patient une fois installé. Les amuse-bouches, dits entradas ou aperitivos, composés de pâté, sardines, olives, etc., qui vous seront servis vous y aideront. Sachez qu’ils sont souvent payants (même si vous ne les avez pas commandés). Le pain et le couvert le sont toujours. Et il est parfois difficile de régler en carte de crédit, surtout en dehors des grandes villes. Il est donc recommandé de conserver des espèces sur soi.

 

Notamment pour le pourboire qui, même s’il n’est pas imposé, est toujours bienvenu. Au restaurant, vous pourrez laisser 1 ou 2 € (0.50 € par personne pour une grande tablée). Pour le chauffeur de taxi, vous arrondirez à l’euro supérieur. Pour un guide à la journée, compter entre 10 et 15 €. Vous pouvez également donner quelques euros pour les autres services (bagagiste, femme de ménage, masseur, voiturier). Les montants restent bien sûr à votre discrétion.

 

Nota bene :

  • certains hôtels encaisseront sur place les taxes de séjour, dont le montant varie selon la ville et le nombre de nuitées. C’est pourquoi il nous est impossible de les inclure en amont
  • la plupart des musées sont fermés le lundi.

 

Conduire au Portugal

À propos des autoroutes :

  • le réseau peut sembler surdimensionné : on roule souvent seul sur une trois-voies
  • souvent, les barrières de péage ont été remplacées par un dispositif électronique permettant  de passer sous le portique sans s’arrêter (à 120km/h maximum)
  • Les voitures de location sont en général équipées d’un boîtier qui comptabilise vos passages au péage. Les frais vous seront facturés directement sur votre carte de crédit laissée en garantie au loueur
  • Si vous vous déplacez avec votre propre véhicule, il vous faudra acheter une carte de télépéage prépayée, en vente dans les boutiques d’autoroute Via Verde, les bureaux de Poste ou encore la plupart des stations-service. Pour plus d’informations sur le fonctionnement de la carte et les points de vente, consultez le site www.tollcard.pt.


Notre conciergerie locale peut s’occuper de l’achat de ce service.

 

À propos de l’essence :

Dans les stations-service, la mention Gasoleo signifie Diesel et la mention Gasolina (95 / 98) signifie Sans plomb.

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