Chaque pays du monde a ses subtilités. Des informations souvent implicites et pourtant bien utiles pour voyager en toute sérénité, éviter les impairs et gagner un temps précieux lors de votre voyage en Turquie.

 

À cheval entre deux continents (à gauche l’Europe, à droite l’Asie), quelle merveille que ce pays d’une richesse inépuisable, aux influences mêlées, à l’incroyable diversité de paysages, de cultures et de traditions. Une diversité qui impose d’être au fait de quelques tips.

Que vous visiez Istanbul et le remarquable Bosphore, la capitale Ankara en Anatolie centrale, la Cappadoce – la Riviera turque – ou encore Bodrum, bordée par la mer Égée, le voyage en Turquie reste facile.

L’arrivée par l’aéroport d’Istanbul donne le ton. À l’image du pays, tourné vers le futur, il sera à terme le plus grand aéroport du monde. Les réseaux aériens, mais également autoroutiers, sont très bien développés.

 

Tout comme les distributeurs, présents même dans le plus petit village de Cappadoce. Vous trouverez donc des livres turques (TL) partout. Et s’il est très aisé de régler ses achats par carte bancaire, vous veillerez à toujours avoir de la monnaie sur vous, car le pourboire est une pratique courante.

Ainsi, les guides locaux s’attendent à une gratification allant de 200 à 250 TL (en billets) par jour et par personne. Pour le chauffeur, entre 100 et 130 TL. Les chauffeurs de taxis arrondiront toujours le montant de la course ou ne rendront pas forcément la monnaie, d’où l’importance de demander à ce que le compteur soit allumé. Pour le bagagiste de l’hôtel, prévoir 20 à 30 TL.

 

S’agissant des hôtels, vous remarquerez systématiquement le portrait de Mustafa Kemal, dit Atatürk, premier président de la République de Turquie de 1923 à 1938, fondateur de la Turquie moderne. Chaque 10 octobre, à 09h05, une minute de silence est respectée dans tout le pays pour commémorer sa mort. Dans les grandes villes, bus et taxis sont stoppés net. Les conducteurs sortent de leur véhicule pour se tenir debout. Tout est alors à l’arrêt.

Au restaurant, vous laisserez au moins 10% de la note. Avant cela, vous aurez goûté à la gastronomie locale, délicieuse : mezzés, kebabs, cuisine méditerranéenne à l’huile d’olive, au beurre quand elle tient ses influences de la mer Noire… 

À moins de tester toutes ces saveurs dans la rue : à Istanbul, la street-food est prisée de tous les gourmands. À noter : pas de restrictions sur les fruits et légumes, à condition qu’ils soient lavés. L’eau du robinet n’étant pas potable, car trop chlorée, ayez toujours une bouteille d’eau dans votre chambre ou lors de vos différentes sorties.

Côté alcool, secteur en pleine expansion, la Turquie, étonnamment, produit de nombreuses spécialités locales. Il est néanmoins cher car très taxé. À boire, avec modération, le raki, l’ouzo turc, à marier avec un salgam suyu, une boisson fermentée à base de carottes violettes, de blé, de sel et de levure (existe en version épicée ou douce).

Autres curiosités : l’ayran, nectar très rafraîchissant mêlant yaourt, eau et sel (existe en version fermée, industrielle, “kapali”, ou en version ouverte, fait maison avec un goût plus prononcé, “açik”). En hiver, testez le sahlep, une boisson chaude que l’on peut acheter à des vendeurs ambulants. Il s’agit d’un “lait d’orchidée” à saupoudrer de cannelle.

D'ailleurs, boissons ou nourriture, sur les marchés ou dans les bazars, n’hésitez pas à goûter avant d’acheter. Ici c’est habituel et cela vous permettra de tester la qualité avant de vous lancer !

Une fois dans un bazar, l’envie vous prendra sûrement de ramener quelques cadeaux en souvenir. Explorer l’artisanat du pays relève de la mission incontournable. C’est en Cappadoce qu’il est à son apogée. Et les bazars d’Istanbul et d’Izmir recèlent les plus belles pièces (tapis à double nœuds, poteries, objets en onyx, textiles, cuir, cuivre…).

Acheter un tapis n’est pas difficile. Il suffit de donner un acompte. Vous paierez le reste à la livraison. Attention néanmoins aux frais de douane et de TVA. Sachez également que si l’on ne marchande pas dans les magasins du quotidien (on paie le prix indiqué sur l’étiquette), la négociation a bel et bien cours dans les bazars et chez les antiquaires. Une baisse de 30% est une bonne base. Pour autant, certains commerces du Grand Bazar ou du Bazar égyptien, souvent les plus luxueux, ont des prix fixes.

Concernant les cadeaux : il est commun de s’en offrir en Turquie, et très malpoli d’en refuser un. Si quelqu’un vous tend quelque chose, acceptez de manière courtoise. Les Turques sont en général très accueillants, n’hésitez pas à aller à leur contact et à échanger avec eux, tout en évitant les sujets qui fâchent (le génocide arménien, la division de Chypre, le nationalisme, la politique au sens large).

La place de la religion n’est pas si grande dans les grandes villes. Par exemple, le Ramadan ne change pas grand-chose aux habitudes. Les restaurants sont ouverts pour le déjeuner. Si vous êtes en voiture avec un chauffeur pendant l’appel à la prière, vous pourrez peut-être constater qu’il baisse le volume de la musique. Et concernant la tenue vestimentaire, pas de restrictions sauf à prévoir un foulard pour les visites de certaines mosquées.

À Istanbul, si vous choisissez de vous déplacer de façon autonome, sachez que cela est très simple en métro ou en tramway. Vous aurez également la possibilité d’utiliser les bateaux-taxis. Au fil de vos pérégrinations dans les grandes villes, vous croiserez de nombreux chiens et chats errants. Tous identifiés et vaccinés, ils sont reconnaissables à l’étiquette jaune qu’ils portent à l’oreille. Nourris et habitués à la présence humaine, ils ne sont pas malheureux et trouvent facilement refuge dans les mosquées ou des boutiques pour se réchauffer en hiver ou rester au frais en été quand ces dernières sont climatisées.

Bon voyage !

 

Conduire en Turquie

  • Le réseau routier est globalement bon et les radars nombreux. Ils ont permis de calmer la conduite kamikaze de certains, en particulier des camionneurs.
  • Éviter de conduire de nuit (les routiers ne sont pas toujours sympas).
  • Faire attention sur certaines routes de campagne : des chiens et même des humains peuvent traverser sur une voie rapide.
  • Les véhicules de location sont dotés d’un système de télépéage. Au péage, il faut donc emprunter la file portant le libellé HGS (et non OGS). Les frais seront débités sur votre carte de crédit après la restitution du véhicule.
  • Il existe des routes limitées à 82 km/h.

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