Alexandre
Conseillers Islande
Toi, Spécialiste
DE L'ISLANDE
Ton lien avec l’Islande ?
C’est mon pays de cœur. J’ai atterri là pour la première fois un peu par hasard, il y a un peu plus de 10 ans. J’ai travaillé six mois dans une réserve naturelle, à Skaftafell, pour le balisage et la gestion des sentiers de randonnées. Ca a été un gros coup de cœur.
L’Islande en quelques mots ?
C’est une diversité folle de paysages, ce sont des couleurs exubérantes, du vert fluo au bleu profond. C’est aussi un climat dur qui se ressent dans le caractère des Islandais, qui peuvent paraître froids au premier abord – on n’est pas dans la culture latine, dans le sourire immédiat – mais qui sont très francs. Avec eux, pas de faux-semblant, et des relations vraies.
Le moment de la journée que tu préfères ?
Tous ! Il n’y a pas un moment en particulier : entre 14h05 et 14h10, tout peut changer, le temps, la lumière, la perception que l’on a d’un paysage – en fonction d’un passage nuageux ou d’une éclaircie les perceptions sont complètement différentes.
L’Islande pour un grand week-end ?
Deux options : on loue un appart pour un week-end à Reykjavik - belle scène artistique et vraie culture culinaire (et à 30 minutes de route, des geysers et des volcans !), ou on part en randonnée dans le Landmannalaugar.
L’Islande en 15 jours ?
Il faut aller loin et haut, dans les fjords du nord-ouest. C’est la région géologique la plus récente, c’est la seule zone en Islande où il n’y a pas de volcans, mais des hautes falaises qui tombent à pic dans l’océan, avec de tous petits villages de pêcheurs posés en bas des falaises. C’est presque complètement dépeuplé, l’activité humaine est très traditionnelle. Des paysages austères et des impressions fortes !
Les bons plans sur L'Islande
Tu ne pars jamais sans…
Un bon bouquin ! En Islande, la nuit tombe vite, et, sorti de Reykjavik, quand la nuit tombe, la journée est finie ! Et c’est un pays de grande littérature. Parmi mes écrivains préférés, Sjón, l’ancien parolier de Björk, période Gus Gus. Une plume incroyable.
Dormir à la ferme, raconte-nous…
Un village islandais c’est une rue, avec une station-service, une pharmacie une épicerie, et un peu plus loin, quelques fermes, isolées de ce « centre ». Dormir à la ferme est une expérience à vivre !
Tu rapportes dans tes valises ?
Des vêtements. Et, au-delà du pull islandais grosse maille de tricot (que j’ai et que j’apprécie aussi !) il y a des créateurs talentueux à Reykyavik, qui travaillent les matières naturelles, de manière très fine.