A Haifa la métisse, la tolérance est un crédo ; troisième ville d’Israël, elle est célèbre pour son brassage de populations. Juifs, Druzes, Arabes, chrétiens et musulmans cohabitent harmonieusement.
Dans les ruelles de la colonie allemande, les juifs et les Arabes partagent les mêmes terrasses de cafés ; les alphabets hébreu, arabe et cyrillique se disputent les enseignes des magasins. Symbole de cette vie en commun : la ville est la seule du pays à disposer de transports publics le jour du shabbat. Haïfa est également le siège de la foi Baha’i, apparue en Perse au XIXème siècle, fondée sur l’universalisme et comptant six millions d’adeptes dans le monde. Parfois persécutés en raison de leurs croyances religieuses - en Iran notamment - ils sont les bienvenus à Haïfa. La religion Baha’i a façonné le paysage urbain : la ville est dominée par les jardins et le temple, sur les pentes du Carmel.
Fondateurs de la ville, les Templiers, membres d’une secte protestante attention partie de la phrase manquante sur pdf, lui ont insufflé un esprit moderniste dont elle ne s’est jamais départie : autrefois centre industriel, elle est aujourd’hui pôle de recherche et développement des hautes technologies.
Les bonnes raisons d’aimer Haïfa
Boire un verre à la terrasse d’un café de la colonie allemande, où s’étaient installés au XIXème siècle les membres des Templiers, se promener dans la forêt du Carmel, visiter les jardins Baha’ï, faire du kitesurf sur les plages du sud de la ville, visiter Technion, l’équivalent de notre Polytechnique, on admire l’architecture d’Oscar Niemeyer et on croise des étudiants d’origine très diverses.