Ancien port phénicien, puis ville forteresse des Croisés, où les grands ordres Templiers possédaient leurs quartiers, reconquise par les musulmans en 1291, la cité est aujourd’hui la ville à l’aspect le plus oriental du pays.
Au pied des collines de Galilée et du mont Carmel, la cité de Saint-Jean-d’Acre est un véritable mille-feuilles archéologique. Si, de tout temps, les occupants successifs ont construit sur les vestiges de leurs prédécesseurs, sa physionomie actuelle remonte au XVIIIème siècle et aux travaux de Pacha El-Jazzar, le « Boucher ». Les Ottomans n’ont d’ailleurs pas hésité à réemployer des blocs romains pour construire le bel ensemble de la mosquée El-Jazzar et des imposants caravansérails qui la jouxtent. Aujourd’hui, l’ancien grand port stratégique des Croisades est devenu un charmant petit port de plaisance.
Les bonnes raisons d’aimer Saint-Jean-d’Acre
Flâner dans la vieille ville, où les femmes discutent aux portes des maisons, et les enfants jouent au foot dans les ruelles , frissonner dans les vestiges souterrains des chevaliers du Temple, et emprunter le tunnel qui permit leur fuite face aux Mamelouks , boire une orange fraîchement pressée dans une échoppe.