Idée voyage 100% personnalisable
Suggestion 100% personnalisable selon vos envies
À peine arrivé à Édimbourg, prise en main de la voiture de location et cap vers l'ouest pour gagner le Loch Lomond. La capitale et sa ferveur s'évanouissent dans le rétroviseur pour laisser place à un déchaînement bucolique. On salue au passage Glasgow, fière de son titre de plus grande ville d'Écosse, avant de rejoindre son refuge aux eaux bleues. Installation pour la nuit à quelques pas de la rive du lac. L'adresse se pose en parfaite ambassadrice de l'hospitalité écossaise : dans le salon, un feu crépite doucement. On s'y love, un plaid imprimé tartan négligemment jeté sur les genoux, son premier verre de whisky à la main.
La Reine des Hébrides ne se rejoint pas d'un simple coup d'auto. Route pour Kennacraig, tout d'abord, via Inveraray qui affiche fièrement son château. Parvenu dans le port, embarquement à bord d'un ferry à destination de Port Askaig, blotti dans l'ombre de l'île voisine de Jura. Les derniers kilomètres se parcourent au volant, dévalant la côte vers le sud-ouest. Installation pour la nuit dans une adresse intimiste qui reflète le meilleur de l'hôtellerie – et de l'hospitalité – locale. De la qualité de la literie aux clins d'œil à l'héritage écossais glissés dans le décor, des délicieuses effluves de gâteaux faits maison au feu qui ronronne dans le lounge : rien n'a été laissé au hasard. Le même soin a été apporté à la sélection des ingrédients pour les repas ; on s'attable alors gaiement, prêt à se laisse convaincre.
Réputée pour ses collines doucement rebondies et ses côtes tapissées de plages dorées, Islay arbore des panoramas plus dramatiques à sa pointe sud, sur la péninsule d'Oa. Là-bas, des falaises taillées à coup de hache dissimulent des criques où craves, busards et autres aigles royaux aiment nicher. Phares, cascades et ruines complètent ce tableau envoûtant.
Au programme - Visite et dégustation d'une distillerie écossaise. Islay est indissociable de la réputation de ses whiskies au goût tourbé si caractéristique. Et si certaines distilleries sont implantées sur le territoire depuis quelques siècles déjà, on s'intéresse ici à une "jeunette" de la scène locale qui présente l'avantage de gérer toutes les étapes du processus de fabrication, de la culture de l'orge à l'embouteillage. Démonstration – et dégustation, bien entendu.
D'une île à l'autre, le trajet relève presque de la balade de santé : voisines, Islay et Jura s'effleurent. Embarquement à Port Askaig et débarquement à Feonlin, après une traversée éclair. Les quelques kilomètres pour rallier l'hôtel permettent de voir si l'air insulaire a une saveur différente ici. Installation pour la nuit dans une auberge qui s'est fondue dans la colorimétrie de la ville. En face, la mer ; à côté, la distillerie de whisky ; au rez-de-chaussée, un pub. On fait difficilement plus écossais. Le restaurant bénéficie de ce que les pêcheurs tirent de l'eau ; les ingrédients terrestres ne venant pas de loin non plus.
À Jura, on monte d'un cran dans l’isolement et le naturel. Ce sont les cerfs qui entretiennent le paysage. Les oiseaux s’y retrouvent. Le mégalithe de Tarbert patiente quelque part. Le reste est affaire d’air marin et de balades à travers la lande vers les Paps, les cimes locales. Bien sûr on ne manque pas Barnhill, ce cottage perdu au nord où l'écrivain Georges Orwell a vécu reclus deux années durant – un temps mis à profit pour écrire son chef-d'œuvre 1984. La visite a des airs de pèlerinage, l'abri n'étant accessible qu'à pied, en entreprenant une marche de 12 kilomètres aller-retour.
Demi-tour : retour à Port Askaig puis Kennagraig, en ferry toujours. Une fois sur le continent, route vers Oban en s'accordant une halte dans le petit (mais ô combien riche) hameau de Kilmartin. L'itinéraire continue ensuite de filer vers le nord jusqu'à atteindre la Capitale des Îles de l'Ouest. Installation pour la nuit sur le front de mer, au sein d'une vieille maison classée. Dans l'entrée, un imposant escalier de bois sombre sur lequel cascade un tissu écarlate semble mener aux chambres. Chacune arbore un style distinct, les maîtres-mots demeurant toutefois goût et originalité. Les papilles sont aussi sollicitées, avec un petit déjeuner qui laisse un souvenir mémorable aux hôtes et un restaurant plébiscité sur la scène culinaire locale, prolongé par une terrasse extérieure.
Nouvelle journée, nouvelle traversée en mer. Installé dans le port d'Oban, vous êtes dans les starting blocks pour gagner l'île de Barra, au sud des Hébrides extérieures. La traversée dure quelques heures ; si l'on ferme les yeux, on est transporté au temps des grandes navigations. Installation pour deux nuits dans le port d'arrivée, Castlebay. Depuis les fenêtres du sympathique hôtel, on embrasse d'un même regard le château de Kisimul, le port et les îles de Vatersay qui s'éveillent au loin. Sols molletonnés et couleurs chaudes confèrent une atmosphère chaleureuse aux intérieurs. Le restaurant se spécialise - logiquement - dans les produits de la mer, alors on en profite.
À l'ouest, de jolies plages de sable blanc ceinturées de prés et pâturages. À l'est, des falaises tourmentées par l'érosion. Quelques lochs. En termes de nature, Barra n'a rien à envier aux autres îles de l'archipel. En termes d'histoire non plus : apprivoisée par les moines, assaillie par les Vikings... Quant au château de Kisimul qui attend sagement les pieds dans l'eau, il est tiré d'une époque plus récente mais difficilement datée.
Déjà prévu - Kayak autour de l'île de Barra. S'élancer sur l'eau le long de la côte déchiquetée permet d'aller à la rencontre de la faune marine de la région : oiseaux, phoques, dauphins et, pour les plus chanceux, orques. Une occasion de (re)prendre le large – en demeurant maître de son embarcation cette fois-ci.
Ainsi commence la douce remontée le long des Hébrides extérieures. De Barra, nouvelle traversée, cette fois pour Eriskay. Cette petite paillette de terre (7 km²) est reliée à South Huist par une chaussée que l'on emprunte sereinement. Installation pour deux nuits dans un hôtel bâti en 1750 à quelques pas de la mer. L'édifice a adopté la façade blanche qui semble caractériser les demeures du séjour ; il dissimule des chambres proprettes. La vue invite à faire le bilan du chemin accompli dans la journée : on repère, depuis la fenêtre, Barra mais également Eriskay.
"Les îles oubliées" : c'est ainsi que l'on surnomme le duo des îles Uist. La taille de South Uist ne se laisse pourtant pas ignorer : il s'agit de la plus grande de la famille des Hébrides extérieures après Lewis & Harris. Pourtant, sur le morceau de terre, la vie semble s'être arrêtée. Aussi loin que porte le regard, il ne rencontre presque pas d'obstacles. Sur la côte occidentale de l'île, une plage élancée est adossée à de petites dunes et le machair – ces rives vertes et fertiles typiques d'Écosse – se couvre de fleurs en saison. À l'est, le paysage est marqué par la silhouette de quelques pics : Beinn Mhor (620 m), Hecla (606 m). Le silence régénérant qui pèse sur l'île n'est interrompu que par le sifflement du vent. On vient ici pour expérimenter l'isolement, l'atmosphère d'une île brute. Loin du monde mais au plus proche de ce qui est beau.
Nouveau voyage en ferry pour rejoindre Mallaig, cernée par la mer et les collines. Une traversée de quelques heures qui permet de faire des adieux mélancoliques aux Hébrides. De retour sur le continent, installation pour deux nuits à quelques pas du port. L'hôtel est simple et fournit sans prétention ce que l'on attend de lui : un bon lit, une salle de bains et un breakfast britannique. Un lieu de passage, en somme ; idéal pour faire la transition vers la suite du périple. Le pub maison ajoute à tout cela une touche pittoresque et réconfortante.
Fondée au milieu du XIXe siècle par un membre du clan Fraser, Mallaig s'est rapidement illustrée dans le fret et la pêche au hareng. Ces deux activités ayant progressivement décliné (bien que la cité conserve de cette période glorieuse deux fumeries de poisson), la cité a ajouté quelques cordes à son arc. Le tourisme, notamment, apporte son lot de passage dans la ville.
Déjà prévus - Vos billets de ferry pour la péninsule de Knoydart. Coincée entre le Loch Nevis et le Loch Hourn, elle est parfois considérée comme la dernière terre sauvage de Grande-Bretagne. De fait, on ne peut pas la rejoindre par la route, uniquement à pied ou en bateau. Une belle occasion de se ressourcer entre vallées, landes et sommets modérés – et d'évoluer en retrait du monde une dernière fois.
Cette nouvelle journée est marquée par le retour vers Édimbourg. Jusqu'à Fort William, on emprunte la fameuse Road to the Isles ("route des îles"), l'un des axes les plus panoramiques du pays. On ne résiste pas à un détour par le viaduc de Glenfinnan aperçu dans Harry Potter ni, plus loin, à une halte dans une ultime distillerie. À l'arrivée dans la capitale, restitution de la voiture de location et installation pour deux nuits dans un chef d'œuvre d'architecture géorgienne. Les chambres offrent de beaux volumes et une atmosphère feutrée agrémentée de touches de couleurs vives, de baignoires sur pieds et de hauts plafonds. C'est idéal pour ces dernières nuits.
Au programme - Le quartier de Leith, en privé. Ce périple a été pensé pour éviter les foules et explorer à contre-courant. Alors, dans la capitale, on redouble d'attention. Direction Leith, à proximité d'Old Town. Jadis un port où transitait la royauté, le quartier s'est mué en zone cosmopolite où diversité est le maître-mot. Boutiques, cafés, restaurants mais aussi supermarchés asiatiques, pubs hipsters et friches réhabilitées rythment la visite.
Transfert privé pour la gare ou l'aéroport et trajet retour.
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