Vaccins obligatoires

Nos « News santé » vous informent en temps réel de l’évolution des risques de transmission du nouveau coronavirus circulant en Chine depuis mi-décembre 2019.

Pas de vaccin obligatoire, sauf contre la fièvre jaune, pour les voyageurs en provenance de zones infectées. La vaccination doit être faite au moins 10 jours avant le départ.

Vaccins conseillés

Rappels DTCpolio à jour, Rougeole pour les enfants, Hépatites A et B, Encéphalite japonaise, plus pour les expatriés que pour les voyageurs, sauf séjours prolongés en zone rurale en période de circulation du virus

Paludisme

Absent des grandes villes et de leurs périphéries, le paludisme peut être présent, surtout en période de mousson, dans la plupart des régions rurales dès lors qu'elles sont à une altitude inférieure à 1800 mètres. La prévention y passe, d'abord, par l'utilisation de répulsifs, le port de vêtements couvrants et l'utilisation de moustiquaires imprégnées. La prise de Nivaquine n'est requise que pour des séjours prolongés en zone rurale pendant la mousson. Les itinéraires des treks dans le Yunnan sont au dessus de 2000 mètres et la prévention médicamenteuse n'est nécessaire pour des séjours prolongés en période de mousson dans les vallées de cette province montagneuse par Atovaquone-Proguanil (Malarone ou un de ses génériques) ou Doxypalu. Compte tenu du risque d'effets indésirables, la prescription de méfloquine (Lariam) ne sera proposée aux voyageurs qu'en cas de bonne tolérance lors de voyages antérieurs ou de contre-indication aux autres médicaments actifs.

Autres risques

Ce sont les problèmes alimentaires, environnementaux et comportementaux, auxquels vous aurez toutes les probabilités d'échapper en suivant les conseils qui vous ont été donnés dans nos recommandations générales. Insistons sur les risques de maladies sexuellement transmissibles (SIDA, syphilis et hépatite B) et de « maladies des mains sales » (typhoïde, hépatites A et E, choléra). L´apparition en 2003, dans certaines régions d´Asie du sud-est (et en particulier à Hong Kong et dans le sud de la Chine continentale), du SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) et, en 2004, de la grippe aviaire (moins problématique, car le risque est nul pour le voyageur qui ne visite, probablement pas, les élevages de volaille), nécessite de s´informer auprès du Ministère des Affaires Étrangères de la réalité du risque local au moment du voyage. Rappelons que la grippe aviaire est une maladie respiratoire des oiseaux et volailles et qu'il n'y a aucun risque à leur consommation.

Infos pratiques

Les infrastructures sanitaires pourraient être satisfaisantes dans les grandes villes chinoises, si les tracasseries administratives ne ralentissaient pas les prises en charge. Certains établissements hospitaliers réservent des lits aux étrangers. Il sera préférable, d'une manière générale, en cas de maladie ou d'accident de contacter la compagnie d'assistance et l'ambassade de France.

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