Climat et meteo à Samoa, géographie à Samoa - Voyageurs du Monde

Géographie Samoa

Capitale

Apia (Upolu).

Climat

Le climat est équatorial humide. Saison des pluies de novembre à avril ; près de 360 mm en janvier et février. Les températures sont très constantes ; le taux d’humidité dans l’air l’est aussi, entre 78% et 80%. Cyclones réguliers de novembre à avril (on est alors attentif aux alertes météo diffusées par la radio).

 

Températures moyennes maximales à Apia : janvier, 30°C ; avril, 31°C ; juillet, 29°C ; novembre, 30°C.

Géographie

SUPERFICIE : 2 944 km².

 

POINT CULMINANT : le volcan Mauga Silisili, sur Savai’i, 1858 mètres.

 

PAYS LIMITROPHES : les Samoa se trouvent en Polynésie occidentale. Elles sont entourées par Tuvalu, Tokelau (Nouvelle-Zélande), les Îles Cook, Tonga et, en Mélanésie, les Fidji et le Vanuatu.

 

À l’est du 171e degré de longitude ouest sont les Samoa américaines ; à l’ouest, l’État indépendant des Samoa, anciennes Western Samoa. Nous appelons ici Samoa l’État indépendant. Lequel est un archipel constitué de deux îles principales, Savai’i au nord-ouest et Upolu au sud-est. Plus huit îlots. Savai’i et Upolu sont séparées par le détroit d’Apolima. La seconde concentre l’essentiel de la population. Ces îles sont un effet du point chaud des Samoa, alignement volcanique dont l’archipel et les Samoa US sont le bord oriental. Tout cela se signale encore régulièrement à l’attention des vulcanologues. Savai’i est la plus grande, 1708 km², et la plus élevée, près de 1900 mètres ; elle est aussi particulièrement fertile. Pour Upolu, on relève une superficie de 1125 km² et une altitude de 1113 mètres. Les côtes sont généralement basses. Les îles sont entourées de récifs coralliens et de lagons de faible profondeur.

Faune et flore

La forêt équatoriale a notablement régressé dans la seconde moitié du XXe siècle. Les Samoa possèdent néanmoins encore sur les reliefs un couvert étendu et luxuriant. Les espèces qui le composent sont pléthoriques, mais les fougères sont en force. Les mousses, les rubiacées et les orchidées également. Les palmiers sont un autre trait du paysage ; Balaka insularis, par exemple, est endémique. Sur les plages et leurs abords, on trouve le tatagia (Acacia simplex). Le pata, Macaranga harveyana, est un arbre de forêt secondaire ; les feuilles ont des vertus dépuratives, on utilise le bois pour la construction des pirogues et l’écorce a longtemps fourni la matière du tapa, tissu végétal traditionnel. La fleur du gingembre rouge est l’emblème floral des Samoa.

 

La faune aéroterrestre se compose, pour une bonne partie, de chauves-souris, d’escargots et d’insectes. Ces animaux ne sont pas moins intéressants que les autres, mais ils retiennent surtout les spécialistes. Restent les oiseaux et les poissons (et associés). Parmi les premiers, l’eau est un élément-clé pour la barge rousse, la frégate du Pacifique, la marouette fuligineuse, la mouette atricille, le chevalier sylvain et des pétrels en pagaille. L’élégant martin-chasseur des Samoa est assez omnivore. Le carpophage pacifique, comme son nom l’indique, est frugivore. Le coq doré, à l’état sauvage, est un animal féral. Rouge, bleu, vert, le pape de Samoa ne passe pas inaperçu en dépit de ses onze centimètres. Le grand pigeon à gorge blanche vit dans la forêt dense. Et la belle poule sultane fréquente le marais. Dans la mer, les récifs sont constitués de coraux durs et mous, de gorgones, de cnidaires. La faune qui les accompagne est multiforme, multicolore, multifasciée : chirurgien bagnard, poisson ballon pintade, baliste ondulé, papillon orné, ange citron, etc. Au nombre des grands, des thons, des espadons, des marlins et des requins (soyeux, pointes noires). Les tortues aquatiques sont fréquentes. La variété des organismes marins est phénoménale.

Situation environnementale

Le riche domaine sylvestre samoan n’est pas à l’abri de la déforestation provoquée par la recherche de terres agricoles ou par les empiètements de l’industrie du bois. La surexploitation des ressources halieutiques doit être ramenée à un volume de prises soutenable. Récifs coraliens et écosystèmes littoraux sont particulièrement sensibles aux effets du réchauffement climatique. La multiplication des cyclones est dévastatrice pour le couvert forestier. Des espèces invasives, animales et végétales, perturbent les équilibres naturels. La situation est critique pour le manuméa, diduncule strigirostre, l’oiseau national des Samoa, dont la population ne cesse de baisser. Le tourisme est appelé à s’adapter aux impératifs de durabilité ; un environnement naturel tonique étant en outre pour ce secteur un argument fort. Les autorités ont pris conscience de ces risques et nécessités et engagé des actions de protection (zones forestières et marines) et de sensibilisation aux modes durables d’exploitation et de consommation. Elles ont pris des engagements et mobilisé en faveur de la biodiversité de l’archipel. Depuis les années 1990, des ONG locales relaient ces thèmes dans une population largement propriétaire de la terre.

 

O Le Pupu-pu ‘e National Park, créé en 1978, est le plus ancien des parcs samoans. Il est établi sur Upolu, entre le mont Fito et la mer. Il comprend tous les types de forêt présents sur l’île, et la moitié des espèces végétales de l’archipel. On peut y observer notamment le renard volant des Samoa ou la roussette du Pacifique, mais encore le désormais rare méliphage mao. C’est un site Ramsar (zone humide d’importance internationale). Lake Lanoto’o National Park se trouve aussi sur Upolu, il protège trois lacs de cratère et leurs entours de marais et de forêt. Il relève également de la convention Ramsar. Le pigeon ptilope de Clémentine, le canard à sourcils ou la marouette fuligineuse fréquentent les lieux. Des villages sont à l’origine de zones protégées, comme Falealupo et Tafua, sur Savai’i. Central Savai’i Rainforest est d’ailleurs le plus important secteur continu de forêt pluviale de Polynésie. Au sud-est d’Upolu, les Aleipata Islands abritent une importante population de la gallicolombe de Stair, des crabes de cocotier et des tortues imbriquées.

Économie et tourisme

IDH en 2021 : 0,707 / France, 0,903.

 

PIB par habitant en 2022 : 3 745,60 dollars US / France, 40 886,30.

 

Isolement, exiguïté, conditions climatiques en évolution défavorable sont les principales contraintes affectant l’économie samoane. Le taro, l’igname, le fruit à pain, les noix de coco et les bananes, sur Savai’i notamment, sont les principales productions de l’agriculture. Laquelle occupe près des deux tiers de la population active et entre pour 10% dans le PIB. Avec la pêche, elle fournit 90% des exportations (vers la Nouvelle-Zélande, les Samoa américaines, l’Australie, les Fidji, le Japon) : coprah, cacao, café, bananes. L’industrie représente 25% du PIB. Elle fournit, par exemple, des composants automobiles pour le marché australien. Les services procurant eux 65% du PIB. Le taux de chômage se situe bon an autour de 10%, mais mal an les cyclones mettent à mal une économie fragile, sensible aux effets du réchauffement climatique. Néanmoins, la grande pauvreté n’existe pas. Les besoins pétroliers absorbent l’essentiel des revenus du pays (qui, de ce fait, ne peut se passer encore de l’aide financière internationale). Par ailleurs, les Samoa sont identifiées par diverses enquêtes comme Offshore Financial Center.

 

Le tourisme pèse à lui seul 50% du PIB samoan et occupe 30% des actifs. C’est donc un secteur-clé. Et en pleine expansion. Un environnement spectaculaire (champs de lave, forêts, récifs) en partie préservé, de belles plages (Saleapaga, Lalomanu, Maninoa, par exemple, sur Upolu ; Falealupo, sur Savai’i), un air général paradisiaque étant des atouts majeurs. Le volume d’équipement n’est pas encore celui atteint par certaines autres îles du Pacifique. C’est la garantie d’une Polynésie encore nature et non calibrée. La nuit sous un fale sur l’îlot inhabité de Namu’a suffit à ressusciter la magie première.

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