Capitale
Dodoma (capitale administrative depuis 1990). Dar es Salam reste la capitale économique.
PIB
9,2 milliards de dollars US.
Point culminant
Le Kilimandjaro, 5 895 mètres.
Superficie
945 088 km², soit 1,7 fois la France.
Climat
Situation et reliefs suscitent des contrastes : climat chaud et humide sur la côte ; très agréable sur les plateaux du centre. Attention ! dans l´intérieur, l´altitude moyenne est de 1 500 m ; les matinées et les soirées peuvent être fraîches et la nuit froide. En revanche, jamais moins de 20° la nuit sur la côte. Située sous les tropiques, la Tanzanie ne connaît pas d'hiver. Climat et températures dépendent de l'altitude et de la proximité de la mer. Il fait de 24 à 27° de juin à septembre, de 30 à 35° de décembre à mai. La majeure partie de l´est africain connaît une alternance de saisons sèches (de décembre à mars et de juin à octobre) et de saisons des pluies (avril, mai et novembre). Pendant la saison, la pluie, si elle n´est ni réellement torrentielle ni ininterrompue, peut rendre un certain nombre de pistes impraticables. On peut aller en Tanzanie à n'importe quelle période. Haute saison de décembre à février, et de juillet à septembre.
Géographie
La Tanzanie est baignée par l’Océan indien ; elle a des frontières communes avec le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, le Burundi, la RDC, la Zambie, le Malawi et le Mozambique. Sa partie insulaire, l’archipel de Zanzibar, est formée de trois îles principales : Unguja, Pemba et Mafia. La partie continentale est traversée par la Rift Valley, à l’ouest. Un vaste plateau central (1 000 m d’altitude moyenne) donne naissance au réseau hydrographique du pays. La Tanzanie intervient aussi dans la gestion des lacs Victoria, Tanganyika et Malawi. L’est est une plaine côtière. Le nord montagneux est dominé par le Kilimandjaro ; le Ngorongoro, dans la région d’Arusha, est un autre volcan éteint (et l’une des merveilles du continent) ; un seul volcan actif, toujours dans la même zone nord, l’Ol Doinyo Lengaï .
Economie
La Tanzanie, de ce point de vue, revient dans la course. Le collectivisme maoïste ne lui a pas vraiment réussi ; sinon peut-être en ce qu’il n’a pas fait : les ressources naturelles sont nettement sous-exploitées. Résultat, le pays est parmi les quinze plus pauvres du monde : infrastructures déficientes, malnutrition, analphabétisme, SIDA. Il ne manque pourtant pas d’atouts. Tourisme, or (second producteur africain), diamants, investissements étrangers et approche plus réaliste de l’économie ont permis, ces dernières années, des résultats appréciables (un taux de croissance du PIB entre 6 et 7% depuis 2002). L’exploitation de gisements pétroliers et gaziers se met en place. La lutte contre la corruption aussi. On commence également à tirer des bénéfices de l’aide publique au développement. Le budget 2007 était orienté par les besoins d’infrastructure : c’est vraisemblablement là-dessus que se jouera l’avenir économique du pays et sa position dans les échanges régionaux.
Faune & Flore
La Tanzanie est, quant à la faune, un pays riche. Les Big Five y deviennent Big Nine (éléphant, rhinocéros, hippopotame, lion, léopard, guépard, girafe, zèbre et buffle) ; on y compte plus de 80 espèces de grands mammifères. Les migrations des zèbres et des gnous, entre le parc tanzanien du Serengeti et le Massaï-Mara kenyan sont parmi les dernières du continent. Les grands animaux, donc, mais aussi les originaux : oryctérope, daman, galago, lièvre sauteur, ratel, mangouste naine, otocyon… Gazelles et antilopes à foison. Les oiseaux, de l’autruche au guêpier nain, du marabout à la pintade, de l’ibis sacré au travailleur à tête rouge, du spréo superbe au bulbul des jardins, présentent une étourdissante variété. Insistera-t-on sur le mille-pattes géant d’Afrique, le scorpion à longues pinces, la fourmi légionnaire ? Plutôt sur les poissons : poisson zèbre ou perroquet, dauphin, marlin, tilapia, barracuda… Tous ces animaux supposent une flore également riche et variée, adaptée à des milieux contrastés. Le tutélaire baobab ne saurait, malgré sa taille, cacher la forêt. Aujourd'hui, près de 10% du territoire jouissent d'un statut spécial de protection. Trois formules : - les parcs nationaux, où les règles de protection sont les plus exigeantes (aucun habitant) ; - les réserves de gibiers (game reserves), où la chasse est autorisée ; - les zones protégées, où l’on accepte des habitants, sous certaines conditions (comme dans certains de nos parcs naturels).