Pour quels voyageurs ?
Pour les vrais voyageurs, pour les amoureux des grands espaces, de ciels sans limites… Pour celles et ceux qui veulent marcher longtemps dans la pampa, sous le vent, aller vers les glaciers, les sommets. Pour ceux et celles qui veulent pécher le requin et observer longtemps les baleines. Pour ceux et celles qui aiment les solitudes habitées, les chevaux sauvages, le chant du monde. Pour celles et ceux qui en rêvent depuis toujours. Pour les grands enfants et les âmes pures. Pour les voyageurs qui veulent mettre leurs pas dans les traces des géants Patagon. Pour celles et ceux qui veulent se souvenir, et croiser encore, les indiens Mapuche, en foulant ce qui reste leur terre. Pour ceux et celles qui rêvent d’atteindre un jour le Cap Horn… Pour celles et ceux qui cherchent une terre de renaissance…
Ce que l'on y trouve en Patagonie, et nulle part ailleurs.
L’Araucanie, des lacs sublimes, des volcans sous la neige. Des pécheurs de baleines, des rios endiablés pour se lancer dans le rafting, des fjords profonds, des lagunes désertes, et des glaciers géants qui semblent avancer vers vous. L’île de Chiloé et ses deux cents églises jésuites, toutes de bois. Des canaux qui mènent, entre lagunes et glaciers, à des villages de pécheurs essaimés en ce bout du monde. Le Parc Torres del Plaine, ses lacs aux couleurs irréelles où viennent mourir des glaciers géants, ses icebergs. Le Cap Ultima Esperanza. Les pastèques de Chile Chico, la laguna San Rafael au cœur du Campo Hielo Norte… Des cavaliers et des troupeaux qui surgissent de nulle part. Et puis ce sentiment d’être au bout du monde, de l’être vraiment. Ici, tous les chemins s’achèvent, et l’on se retrouve face à l’océan, face aux vents, face à soi-même.
Vivre un moment unique lors d’un voyage en Patagonie.
Etre un homme seul, une femme solitaire qui marche tout au bout du monde. La jetée est déserte, les bateaux sont à quais, le vent souffle sans répit. La mer semble calme –elle ne l’est pas, jamais vraiment. Elle murmure, elle mugit, se mêle au souffle du vent. Les façades colorées des maisons de bois recueillent toutes les lumières. La Patagonie s’étend à perte de vue, étrange, magnétique. Pareille à une terre qui couvrirait même les confins de l’âme. Un vide à peine habité. Etre un homme, une femme qui aimerait pécher le requin. Un homme qui aimerait le cours de sa propre vie. Alors marcher longtemps, entre glaciers et pampa, marcher vers la ligne claire des Andes couvertes de neige, et puis saisir la pulsation sensuelle et sauvage à la fois, ce chant dans le cœur et les veines. Arrive alors ce moment magique, cet instant unique : le profond désir de s’installer ici, dans cette lumière, ce désert habité.