D’Ushuaia à Iguazu et de Buenos Aires à Salta, l’Argentine est immense. Le choix hôtelier ne l’est pas moins.
L’estancia
D’abord imaginer l’estancia : on parle de plusieurs centaines (voire milliers) d’hectares. Ensuite le décor : la pampa ou la Patagonie. L’horizon à perte de vue. Puis la grande maison, celle des propriétaires, une belle bâtisse entourée des granges, des écuries. Et l’ambiance autour de l’asador ou dans la grande salle commune où la sellerie et le gaucho tiennent lieu de décoration. Vivre quelques jours en estancia est incontournable de l’âme argentine.
Design
Ah que les designers argentins sont talentueux ! Sans compter Philippe Starck qui signe à Buenos Aires un de ses meilleurs opus, le Faena. Le pays regorge d’hôtels design. Quelques chaînes locales en font spécialité, d’autres sont nés de l’initiative de propriétaires audacieux, tous mettent en harmonie l’Argentine de toujours et le modernisme d’aujourd’hui. Attendez-vous à de belles surprises hôtelières, où que vous alliez.
Viticole
Au Sud de Salta il existe une région bénie des dieux du vin. Protégée des vents par les Andes il y fait chaud le jour, frais la nuit, le terroir est parfait, elle se nomme Cafayate. Outre profiter du climat idéal on y parcourt la route des vins, allant de cave en cave déguster quelques unes des meilleures productions locales. Parfois un vignoble abrite aussi un hôtel. C’est alors pure splendeur. L’Argentin ne connaît pas la demi-mesure. A déguster évidemment sans modération.
Palaces
Buenos-Aires, le Paris austral se devait d’abriter quelques palaces mythiques. C’est le cas. Outre l’Alvear qui est à la capitale argentine ce que le Ritz est à la nôtre, Four Seasons propose une « mansion » historique où tous les people sont passés un jour. Au Savoy il reste la chambre d’Einstein et la table d’Evita. Le Park Hyatt occupe l’ancien palais et le jardin d’un riche baron argentin. Le Sofitel s’est installé dans ce qui fut au début du XXème siècle le phare de la ville, son plus haut bâtiment. Autant de raisons de craquer. On ne reste jamais assez longtemps à Buenos Aires, parole de voyageur.